Saint-Cirq-Lapopie

Saint-Cirq-Lapopie (en occitan Sent Circ de la Pòpia) est une commune française, située dans le sud du département du Lot dans la région Occitanie, en Quercy. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, le Lot et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « moyenne vallée du Lot inférieure »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot) et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Cirq-Lapopie est une commune rurale qui compte 203 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 461 habitants en 1861. Elle fait p...Lire la suite

Saint-Cirq-Lapopie (en occitan Sent Circ de la Pòpia) est une commune française, située dans le sud du département du Lot dans la région Occitanie, en Quercy. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, le Lot et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « moyenne vallée du Lot inférieure »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot) et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Cirq-Lapopie est une commune rurale qui compte 203 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 461 habitants en 1861. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Saint-Cirquois ou Saint-Cirquoises.

Il est vraisemblable que l'occupation de cet escarpement rocheux surplombant la rive gauche du Lot, face à un cirque de falaises, a tenté les hommes dès l'époque gallo-romaine.

La terre de Saint-Cirq appartenait vraisemblablement aux Gourdon et à la famille éponyme des Lapopie, peut-être branche cadette des Gourdon ou simples châtelains. Les Catdaillac (de la branche de Bioule) deviennent coseigneurs à la faveur de la croisade albigeoise (confiscation et rachat des biens des Castelnau-Saint-Cirq) et par alliance matrimoniale avec les Gourdon. En 1229, Bertrand de Cardaillac rendit hommage à Raymond VII, comte de Toulouse pour cette terre. Un de ses descendants, nommé lui aussi Bertrand, reçut en 1395 le château et la terre de Saint-Cirq. Il fut la source des barons de Cardaillac-Saint-Cirq[1]

Pendant la guerre de Cent Ans, Hugues IV de Cardaillac se rangea dans le camp français. Il fut un grand technicien de l'artillerie[2].

Par mariage avec Marguerite de LaPopie, les Hébrard de Saint-Sulpice accèdent à la coseigneurie de Saint-Cirq au début du XVe siècle, non sans problèmes avec les Cardaillac.

La division entre seigneuries resta conflictuelle à l'époque des guerres de religion : un Cardaillac devint le chef des protestants du Languedoc, tandis qu'un Saint-Sulpice restait catholique.

Amis cependant, ils s'entendirent pour interdire toute violence dans leur cité commune, mais en 1580, rompant la trêve, les huguenots s'emparèrent du château d'en haut, qu'Henri de Navarre fit démolir[réf. nécessaire].

La coseigneurie permit dès le milieu du XIIIe siècle une large autonomie villageoise avec l'existence d'un consulat et l'obtention de coutumes. Les consuls jouissaient de nombreux privilèges dont le contrôle du port sur le Lot et l'exercice de la justice sous l'autorité nominale des coseigneurs.

Vers 1920 le peintre post-impressionniste Henri Martin qui s'était installé dans le Lot "découvrit" le village et le représenta dans deux de ses tableaux, le faisant ainsi connaître des artistes et amateurs d'art. Le village commença alors à attirer les touristes. Après sa rupture avec le Parti Communiste Français, le militant marxiste Charles Rappoport se retira à Saint-Cirq-Lapopie où il fut d'abord inhumé après sa mort en 1941 avant que sa dépouille soit envoyée au cimetière du Montparnasse. Dans les années 1950, le poète et écrivain André Breton établit pendant quelque temps sa résidence estivale dans l'ancienne demeure d'Henri Martin, L'auberge des Mariniers, décrivant son « coup de foudre » pour « Saint-Cirq embrasée aux feux de Bengale (...) apparue comme une rose impossible dans la nuit »[3].

Héraldique
Armes de Saint-Cirq-Lapopie 

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur au château de trois tours en silhouette d'or, la tour du milieu plus haute ajourée de sable, brochant sur le tiers supérieur d'un besant aussi d'or en pointe[4].

Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées 1831_Delpon Règlement d'Hugues de Cardaillac, datant de 1348, qui prouve explicitement que les canons pouvaient être placés dans les tours, sur les terrasses sommitales. E.Forestié, « Hugues de Cardaillac et la poudre à canon », in Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1901, pp.203-216). « La rose impossible d’André Breton », Politis,‎ 28 mai 2019 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2020). Banque du Blason
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