Népal

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Contexte de Népal

Le Népal, en forme longue la république démocratique fédérale du Népal (en népalais : नेपाल, Nepāl, et सङ्घीय लोकतान्त्रिक गणतन्त्र नेपाल , Saṅghīya Lokatāntrik Gaṇatantra Nepāl), est un pays enclavé de l'Asie du Sud, bordé par la Chine (région autonome du Tibet) au nord et par l'Inde sur le reste de ses frontières. En termes de superficie, la majorité du pays se situe dans l'Himalaya mais une partie s'étend également sur la plaine indo-gangétique. À l'est, le pays est séparé du Bangladesh par le corridor de Siliguri et du Bhoutan par l'état du Sikkim (Inde).

Le Népal possède une très grande variété de paysages, s'étendant du tropical humide du Téraï, au sud, jusqu'aux plus hautes montagnes du monde, au nord. Il possède huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde, dont, à l'est l'Everest (Sagarmatha en népalais) qui marq...Lire la suite

Le Népal, en forme longue la république démocratique fédérale du Népal (en népalais : नेपाल, Nepāl, et सङ्घीय लोकतान्त्रिक गणतन्त्र नेपाल , Saṅghīya Lokatāntrik Gaṇatantra Nepāl), est un pays enclavé de l'Asie du Sud, bordé par la Chine (région autonome du Tibet) au nord et par l'Inde sur le reste de ses frontières. En termes de superficie, la majorité du pays se situe dans l'Himalaya mais une partie s'étend également sur la plaine indo-gangétique. À l'est, le pays est séparé du Bangladesh par le corridor de Siliguri et du Bhoutan par l'état du Sikkim (Inde).

Le Népal possède une très grande variété de paysages, s'étendant du tropical humide du Téraï, au sud, jusqu'aux plus hautes montagnes du monde, au nord. Il possède huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde, dont, à l'est l'Everest (Sagarmatha en népalais) qui marque la frontière avec une partie de la région tibétaine de Chine. Le Népal est un pays multi-ethnique, polyglotte, multi-religieux et multi-culturel ayant le népali comme langue officielle. La capitale du Népal est Katmandou. La monnaie est la roupie népalaise.

Le Népal a été rendu célèbre pour les possibilités qu'il offre pour le tourisme, le trekking, l'alpinisme, le VTT, les safaris, le rafting et ses nombreux temples et lieux de culte.

Katmandou est la capitale (politique et religieuse) du Népal, dont elle est également la plus grande ville. Les autres principales villes sont Pokhara, Biratnagar, Patan (Lalitpur), Bhaktapur, Birendranagar, Hetauda, Butwal, Bharatpur, Siddharthanagar (Bhairahawa), Birganj, Janakpur, Nepalganj, Dharan, Dhangadhi, et Bhimdatta (Mahendranagar).

Le pays est peuplé de plus de 60 ethnies et castes différentes. La caste des Chhetri (Kshatriya) constitue le groupe le plus représenté au Népal, regroupant 17 % de la population. La caste des Bahun (Brahmanes) constitue le second groupe avec 12 % de la population (recensement de 2011). Les Newars, considérés comme les premiers habitants de la vallée de Katmandou comptent pour 5 % de la population népalaise. Leur langue, le newari, est toujours parlée dans la vallée de Katmandou. Les autres principaux peuples du Népal sont les Tharus (7 %), les Sherpas, les Tamangs (6 %), les Gurungs, les Kirantis et les Magars (7 %).

Bien qu'il ne soit à l'origine que de 0,025 % des émissions de gaz à effet de serre, le Népal est l'un des pays les plus vulnérables et les plus affectés par le changement climatique. Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers (le Népal a perdu le quart de ses glaciers entre 1997 et 2010) a entraîné la formation de lacs proglaciaires. Ces retenues d'eau représentent une menace potentiellement dévastatrice ; si les berges rompent, des dizaines de milliers de personnes pourraient être déplacées.

Plus à propos Népal

Informations de base
  • Devise Roupie népalaise
  • Indicatif d'appel +977
  • Domaine Internet .np
  • Mains voltage 230V/50Hz
  • Democracy index 5.22
Population, Area & Driving side
  • Population 29164578
  • Zone 147181
  • Côté conduite left
Historique
  •  Temple de Changu Narayan.Dynasties Kirata et Licchavi

    Entre 400 et 750 apr. J.-C., la capitale actuelle du Népal, Katmandou, était dirigée par la dynastie des Licchavi. Les vestiges archéologiques de cette période consistent principalement en des inscriptions sur pierre, datées de deux époques consécutives. La plus ancienne, l'époque Åšaka, date de 78 apr. J.-C., tandis que la seconde, Amshuvarmā, date de 576.

    Bien que la plupart des inscriptions indiquent les dates et commissaires des constructions en pierre, certaines transmettent des édits royaux, des mantras religieux ou des notes historiques. C'est grâce à la corroboration entre les mythes locaux et ces découvertes archéologiques qu'un peuple antérieur aux Licchavi a été identifié, connu sous le nom de Kirata. Très peu d'informations sont disponibles à ce sujet.

    Dynastie Malla

    La dynastie Malla règne sur la vallée de Katmandou, de 1201 à 1769.

    ...Lire la suite
     Temple de Changu Narayan.Dynasties Kirata et Licchavi

    Entre 400 et 750 apr. J.-C., la capitale actuelle du Népal, Katmandou, était dirigée par la dynastie des Licchavi. Les vestiges archéologiques de cette période consistent principalement en des inscriptions sur pierre, datées de deux époques consécutives. La plus ancienne, l'époque Åšaka, date de 78 apr. J.-C., tandis que la seconde, Amshuvarmā, date de 576.

    Bien que la plupart des inscriptions indiquent les dates et commissaires des constructions en pierre, certaines transmettent des édits royaux, des mantras religieux ou des notes historiques. C'est grâce à la corroboration entre les mythes locaux et ces découvertes archéologiques qu'un peuple antérieur aux Licchavi a été identifié, connu sous le nom de Kirata. Très peu d'informations sont disponibles à ce sujet.

    Dynastie Malla

    La dynastie Malla règne sur la vallée de Katmandou, de 1201 à 1769.

    Monarchie : 1750-2006

    Le Népal moderne est créé dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle lorsque Prithivî Nârâyan Shâh, le chef de la petite principauté de Gorkha, unifie un certain nombre d'États indépendants des contreforts de l'Himalaya en 1768. Le pays est fréquemment appelé le royaume Gorkha (en). Après 1800, la dynastie Shah étant incapable de maintenir un contrôle du pays, celui-ci sombre dans une période d'agitation avant que la famille Rânâ accapare le poste de Premier ministre dans une autocratie fortement centralisée, reléguant le monarque a un rôle de représentation.

    Ce n'est qu'à partir des années 1950, que l'ancien roi Tribhuvan, de retour au pouvoir après un an d'exil en Inde, parvient à nommer un Premier ministre ne faisant pas partie de la famille Rânâ : un projet de constitution institue une forme représentative de gouvernement basée sur un modèle britannique, mais remplacé rapidement par un retour à une monarchie plus traditionnelle, dénommée le « panchayat ».

    Lors de l'indépendance et de la partition de l'Inde en 1947, de nombreux royaumes ou principautés hindous enclavés dans le Raj, ou Indes Britanniques, rejoignent la fédération Indienne. Le Népal fait alors savoir qu'il est un royaume totalement indépendant, même s'il subissait l'influence britannique, et le pays n'a aucune intention de rejoindre l'union Indienne. De même, les autorités népalaises déclareront que le pays n'était pas concerné par les divisions entre Hindous et musulmans, qui étaient des problèmes sociaux et religieux qui concernaient l'Inde et le Pakistan. À son indépendance en 1947, le Népal devient le seul royaume hindou au monde. Le Népal nouera des relations diplomatiques avec l'Inde et le Pakistan, et aussi avec Ceylan (le futur Sri Lanka) entre 1947 et 1948. Le Népal ne connait pas les tensions que l'Inde a avec le Pakistan, depuis 1947, et entretient des relations diplomatiques normales, et cordiales, avec le Pakistan, ce qui renforce son indépendance, par rapport à l'Inde. Le Népal nouera aussi des relations diplomatiques avec le Bangladesh (ex-Pakistan Oriental) en 1974, environ 3 ans après l'indépendance de ce pays.

    À partir du 18 février 1990, le Mouvement pour la restauration de la démocratie — qui regroupe les partis politiques interdits au Népal depuis 1960, dont notamment le Parti communiste et le Parti du congrès — organise des grèves et des manifestations massives contre le régime. Ce mouvement donne lieu à des affrontements entre les forces de police et les manifestants. Le 6 avril, la police ouvre le feu sur un rassemblement de 200 000 personnes, tuant une cinquantaine d'entre elles. Le roi Birendra Ier, au pouvoir depuis 1972, se résout à démettre de ses fonctions son premier ministre, à dissoudre le gouvernement et à annoncer des réformes politiques. Les partis politiques sont autorisés et le système de monarchie absolue prend fin[1].

    Guerre civile : 1996-2006

    En 1980, un référendum confirme le système du panchayat mais l'assortit de réformes démocratiques. En 1990, l'adoption de la démocratie parlementaire fait encore quelque peu progresser la démocratie, mais l’ampleur de la pauvreté et des inégalités dans les zones rurales va à partir de 1996 peu à peu développer une guérilla d'inspiration maoïste. Les affrontements, d'abord sporadiques, engendrent une guerre civile qui fera plus de 10 000 morts.

    Des portions importantes du Népal sont gagnées par la rébellion. Les maoïstes en chassent les représentants des partis proches du pouvoir, exproprient les « capitalistes » locaux et mettent en œuvre leurs propres projets de développement. Ils gèrent également leur propres prisons et tribunaux. Outre les mesures coercitives exercées, la guérilla renforce son implantation en raison d'une popularité rencontrée auprès d’importants secteurs de la société népalaise, en particulier les femmes, les intouchables et les minorités ethniques. Ainsi, les discriminations relatives aux castes sont supprimées, les femmes reçoivent des droits de succession égaux à ceux des hommes et les mariages forcés sont interdits. Par ailleurs, les maoïstes dispensent gratuitement des soins de santé et participent à des cours d'alphabétisation[2].

    C'est dans ce contexte qu'en 2001, le roi Birendra, la reine Aiswarya, le prince héritier Dipendra et les autres enfants du couple royal sont abattus au cours d'un dîner. Le prince Dipendra, sous l'effet d'alcool et de drogue, serait l'auteur des meurtres des membres de sa famille, ayant ensuite retourné l'arme contre lui. Gyanendra, le frère de Birendra, parent absent à ce dîner, devient ainsi roi. Mais la monarchie népalaise est fortement affaiblie, d'autant que Gyanendra, soupçonné d'être le vrai instigateur de ce massacre, suspend un an plus tard le Parlement, les Conseils locaux, et démet de ses fonctions le Premier ministre Sher Bahadur Deuba.

    République depuis 2006

    En 2006, face à la pression de la rue et à l'avancée des maoïstes qui chassent les forces gouvernementales des régions rurales, le roi est conduit à restaurer l'assemblée dissoute quatre ans plus tôt et nomme Premier ministre Girija Prasad Koirala qui parvient à faire voter par le Parlement une proclamation privant le roi Gyanendra de l’essentiel de ses pouvoirs.

    Un accord de paix est alors établi entre le gouvernement et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) et signé fin 2006. L'élection d'une Assemblée constituante le 10 avril 2008 voit alors la victoire des maoïstes ; sa séance inaugurale le 28 mai suivant confirme l'abolition de la monarchie et son remplacement par une république démocratique fédérale. Le premier président de l'histoire du pays, Ram Baran Yadav est alors élu par la Constituante au scrutin indirect le 19 juillet 2008 pour assurer la transition.

    Incapables de s'accorder sur une constitution, les partis finissent par constater l'échec de la première Constituante, et une seconde est à son tour élue en 2013. Les rapports de force y sont alors modifiés, avec l'arrivée en tête du Congrès népalais mais le blocage institutionnel persiste faute d'une majorité nette et à cause d'intérêts électoraux divergents et de désaccord quant à la nature de l'État et des futures institutions. Secoués par l'importance de la crise humanitaire liée au tremblement de terre de 2015, les membres de la seconde Constituante s'accordent finalement sur une nouvelle constitution qui est promulguée le 20 septembre 2015. Celle ci instaure un État démocratique républicain, fédéral, laïque, d'orientation socialiste et doté d'un régime parlementaire[3]. Dans la foulée, la Constituante élit le 28 octobre suivant un nouveau chef de l'État, la candidate du Parti communiste marxiste-léniniste unifié, Bidya Devi Bhandari, qui devient la première femme présidente de la République et se voit chargée d'assurer la transition jusqu'à la mise en place des institutions.

    Mise en place des institutions

    Conformément à la constitution nouvellement en vigueur, les différents échelons administratifs ainsi qu'un Parlement bicaméral sont mis en place tout au long de l'année 2017 jusqu'au début de 2018. Des municipales ont lieu en plusieurs fois de mai à septembre 2017, puis des provinciales en deux temps les 26 novembre et 7 décembre 2017, le pays étant désormais composé de sept provinces, dont les noms et capitales sont alors encore à définir. Simultanément aux provinciales se tiennent les élections des 272 députés de la Chambre des représentants, chambre basse du Parlement et organe central au sein du système parlementaire népalais. Formant une « coalition de gauche », le PCM-LU et le PCM remportent la majorité absolue avec respectivement 121 et 53 sièges. Leurs dirigeants s'accordent sur la formalisation de leur alliance via la fusion prochaine des deux partis en un seul Parti communiste.

    Le 7 février 2018, la chambre haute, dite Assemblée nationale, est élue au scrutin indirect par un collège d'élus municipaux et provinciaux. Le scrutin est également remporté par la coalition de gauche, qui transforme ainsi les victoires obtenues aux niveaux local et provincial l'année précédente.

    Khadga Prasad Sharma Oli (PCM-LU) devient Premier ministre le 15 février 2018[4]. Il fixe immédiatement au 5 mars la tenue de l'élection du nouveau président, et au 16 mars celle du vice-président, ces scrutins devant ainsi achever la décennie de transition post-révolutionnaire[5].

    Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0 « Au Népal, la « guérilla du peuple » des nouveaux maoïstes », Le Monde diplomatique,‎ 1er novembre 2003 (lire en ligne, consulté le 1er novembre 2017). pdf (en) Constitution du Népal, article 4. (en) « Oli appointed as 38th PM of Nepal », My Republica,‎ 15 février 2018 (lire en ligne, consulté le 8 avril 2018). (en) « Nepal to choose new President on March 5 », The Hindu,‎ 15 février 2018 (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le 22 décembre 2018).
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