Chamonix-Mont-Blanc

Chamonix-Mont-Blanc (prononcé [ ʃa.mɔ.ˈni mɔ̃ blɑ̃]),, ou plus comm...Lire la suite

Chamonix-Mont-Blanc (prononcé [ ʃa.mɔ.ˈni mɔ̃ blɑ̃]),, ou plus communément Chamonix dans la forme locale abrégée, est une commune française de montagne située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud seize villages ou hameaux : le Tour, Montroc, le Planet, Argentière, les Chosalets, la Joux, le Lavancher, les Tines, les Bois, les Praz de Chamonix, Chamonix-Mont-Blanc, les Pècles, les Mouilles, les Barrats, les Pélerins, les Gaillands, les Bossons.

Chamonix entre dans l'histoire en 1091, lorsque le comte Aymon Ier de Genève fait dotation de la vallée à l'abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, en Piémont. Des moines s'installent sur la rive droite de l'Arve. C'est la naissance du prieuré de Chamonix. La commune est un territoire du duché de Savoie qui fait partie des États de Savoie, eux-mêmes intégrés par la suite au royaume de Sardaigne. Puis sous la Révolution française et le Premier Empire, elle devient un territoire français. Le , par le traité de Turin, le duché de Savoie est cédé à la France. Le , la commune de Chamonix devient alors définitivement française. Elle prend le nom de Chamonix-Mont-Blanc le .

Enserrée entre les massifs montagneux des Aiguilles Rouges et du mont Blanc, Chamonix partage avec Saint-Gervais-les-Bains et Saint-Véran (Hautes-Alpes) le record de la commune ayant l'altitude la plus haute de France et d'Europe occidentale (ce point fait l'objet d'une discussion transfrontalière avec l'Italie. Il n'est pas réglé à ce jour du point de vue du droit international). Elle le doit à la présence sur son territoire du sommet le plus haut des Alpes : le mont Blanc qui culmine à 4 810 mètres. La commune est très prisée des amateurs d'alpinisme et de sports de montagne en général. L'attrait touristique du mont Blanc confère un visage très cosmopolite à la ville.

L'histoire du village de Chamonix s'est construite autour d'une part de sa situation géographique exceptionnelle et d'autre part de la domination qu'exerça durant plusieurs siècles la Maison de Savoie sur ce territoire. Cette section relate les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune.

Naissance de Chamonix  Carte des territoires gaulois.

Avant la création de la ville de Chamonix, le territoire qu'elle occupe actuellement était une contrée inoccupée et hostile en raison de son climat montagnard et de sa situation géographique. Cependant, ces terres, bien qu'inhabitées, furent la possession successive de différents peuples : Les Celtes furent les premiers à occuper la région au Ve siècle av. J.-C.[1], puis les Ligures, les Ceutrons et les Allobroges[2]. Vers 121 av. J.-C., ce territoire fut intégré à l'Empire romain. Avec les Grandes invasions barbares et l'affaiblissement de l'influence romaine, la région appartint durant un temps aux Burgondes avant de devenir la propriété du Comté de Genève. Chamonix entra dans l'histoire en 1091 quand le comte Aymon Ier de Genève fit dotation de la vallée à l'abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, en Piémont. Des moines s'installèrent sur la rive droite de l'Arve. Ils construisirent un moulin aux Praz et une ferme au Mollard[2]. Au XIIe siècle, une communauté de moines s'installa sur la commune et y fonda le prieuré de Chamonix. Les moines tentèrent, durant plusieurs siècles, d'imposer leur autorité sur la vallée, mais ils se heurtèrent continuellement aux revendications de la population chamoniarde qui se rebella à plusieurs reprises. Le prieuré subsista jusqu'en 1786.

Chamonix et la Maison de Savoie

Chamonix est un territoire du duché de Savoie qui fait partie des États de Savoie, eux-mêmes intégrés depuis le traité d'Utrecht de 1713 au royaume de Sardaigne. Au XVIIIe siècle, Chamouny (ancien nom de Chamonix) n'est qu'une petite bourgade rurale. Ses habitants vivent alors, tant bien que mal, de l'élevage et de cultures de seigle et d'avoine. En 1741, deux Anglais, William Windham et Richard Pococke, racontent dans des gazettes littéraires leur visite de la vallée et leur « expédition » vers un gigantesque glacier qu'ils baptisent la Mer de Glace. La curiosité suscitée par leur récit amène assez vite les premiers touristes qui se lancent alors dans ce qui deviendra l'alpinisme. Durant l'année 1760, le riche aristocrate genevois Horace-Bénédict de Saussure, promet une forte récompense au premier qui atteindra le sommet du mont Blanc[3]. Et le 8 août 1786, deux Chamoniards, Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard y parviennent[4]. En 1770, les touristes étant de plus en plus nombreux, Mme Coutterand ouvre la première auberge de la vallée : l'hôtel d'Angleterre. En 1783, on estime à 1 500 le nombre de visiteurs pour la saison d'été. L'hôtel de l'Union, premier hôtel de luxe, est construit dès 1816. Beaucoup d'autres suivront.

Révolution et Empire : la Savoie devient française  Le prieuré de Chamonix à la fin du XVIIIe siècle.

Le 24 septembre 1792, l'armée révolutionnaire française pénètre dans le duché de Savoie. Celui-ci est annexé le 27 novembre de la même année. Vaincu par les troupes de Napoléon à plusieurs reprises, le roi de Sardaigne, Victor-Amédée III, reconnaît de jure les annexions et cède la Savoie (et Nice) à la France par le Traité de Paris du 15 mai 1796[5]. Pour la première fois, une frontière internationale traverse donc le massif. Cet acte donne lieu à un procès-verbal d'abornement, dont l'une des interprétations voudrait que la frontière demeure visible des communes de Chamonix et de Courmayeur. Le sommet du mont Blanc n'est pas visible du bourg de Courmayeur (au contraire de Chamonix), ce village étant trop encaissé, mais il est par contre visible du Val Ferret, territoire de la même commune. Le département du Mont-Blanc est créé le 29 octobre 1792 avec des limites identiques à celles de la Savoie annexée à la France. Ce premier épisode prend fin avec le premier exil de Napoléon, à l'île d'Elbe : le Traité de Paris du 30 mai 1814[6] restitue au royaume de Sardaigne la partie orientale de la Savoie, le reste suivra en 1815. Le massif n'est plus frontalier. Le 14 juillet 1808, Marie Paradis est la première femme à atteindre le sommet du mont Blanc. Elle sera suivie en 1838 par Henriette d'Angeville.

Territoire sarde de 1814 à 1860  La vallée de Chamonix en 1860.

La vallée de Chamonix revient sous souveraineté sarde de 1814 à 1860. Durant cette période, les premiers hôtels de luxe voient le jour. En 1816, est construit l'Hôtel de l'Union. Il est suivi de l'Hôtel la Couronne, du Royal et de bien d'autres établissements[7]. La première ascension de l'Aiguille du Midi a lieu le 1er août 1818. Elle est effectuée par les alpinistes Antoni Malczewski et Jean-Michel Balmat en compagnie de cinq guides[8]. En 1820, cinq guides disparaissent dans un accident alors qu'ils tentent de gravir le mont Blanc. Avant que ceux-ci n'atteignent le Grand Plateau, ils sont emportés par une violente avalanche qui les précipite au fond d'une crevasse[8]. Sur l'ensemble du groupe, seulement deux d'entre eux en réchappent. Les trois corps de leurs compagnons ont été retrouvés quarante et un ans plus tard au fond du glacier des Bossons. En 1821, à la suite de cet accident mortel, est créée la prestigieuse Compagnie des guides de Chamonix[8]. En 1825, parmi les nombreux touristes visitant la vallée figure Victor Hugo.

Chamonix, un territoire français  Le Mont-Blanc, vu de Chamouni, J. Dubois (début du XXe siècle).

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 1], dont 452 pour la commune[11],[12]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[13]. Le 24 mars 1860, par le traité de Turin (1860)[14], les comtés de Nice et de Savoie sont cédés à la France par Victor-Emmanuel II de Savoie. Le 4 avril 1860, la ville de Chamonix devient française. Pour permettre la visite de Napoléon III début septembre 1860, une route carrossable est construite entre Chamonix, Sallanches et Genève[7].

Sanctuaire alpin des sports de montagne  Vallée de Chamonix: traversée de la mer de glace (entre 1902 et 1904).

Le 29 août 1879, Jean Charlet-Straton en compagnie des guides Frédéric Folliguet et Prosper Payot, parvient à atteindre le premier le sommet du Petit Dru à une altitude de 3 733 mètres[15]. En 1890, le professeur Joseph Vallot installe son observatoire à 300 mètres du sommet du mont Blanc. En juillet 1901, la station inaugure l'arrivée du chemin de fer qui désenclave la vallée. Les années qui suivront voient naître un nouveau Chamonix, vivant désormais au rythme de deux saisons touristiques : l'été et l'hiver. Chamonix devient l'une des premières stations de sports d'hiver en France, avec une capacité hôtelière estimée à 15 000 voyageurs en 1907. C'est durant la saison hivernale de 1906-1907 que la commune connaît sa véritable première grande saison à la suite de l'initiative du Club alpin français[16].

Le Club alpin et le Touring club de France qui constatent l'existence d'un équipement correct organisent de concert de nombreux concours locaux de sports d'hiver pendant toute la saison. En particulier, le second concours international de ski, organisé du 3 au 5 janvier 1908, attire la foule élégante et sportive du Tout-Paris, après qu'une publicité intense a invité à découvrir les skieurs modernes, figures à la mode[17]. Les délégations sportives des armées norvégienne, suisse, italienne, française font sensation en défilant. Les épreuves, c'est-à-dire la course de fond, la course de descente (en montée, plat et descente) et le saut, confirment la suprématie d'adresse physique nordique. Techniquement aussi, pourvus seulement du long bâton unique, les concurrents français sont dépassés par les Suisses et les Norvégiens qui possèdent deux bâtons de poussées. Il reste que le grand écho médiatique et iconographique de cette manifestation marque l'apogée du ski dont la mode insouciante est lancée jusqu'en 1913, avant de reprendre au cours de l'entre-deux-guerres.

Au pied des glaciers du Mont-Blanc

En 1908, est inaugurée une première section du chemin de fer du Montenvers. À cette époque, il fallait près d'une heure pour faire les sept kilomètres permettant d'accéder à la Mer de Glace. Il sera ouvert en totalité en 1909, en même temps que la première section du tramway du Mont-Blanc. Le 7 septembre 1910, le président de la République Armand Fallières vient inaugurer l'hôtel de ville.

Le 16 janvier 1920, le conseil municipal demande officiellement « aux pouvoirs compétents […] que la commune de Chamonix porte à l'avenir le nom de Chamonix-Mont-Blanc pour éviter à l'avenir que nos voisins suisses exploitent la renommée du mont Blanc au bénéfice de leurs stations ». Le 14 novembre 1921, le décret est signé par le président de la République, Alexandre Millerand. En 1924, Chamonix accueille les premiers Jeux olympiques d'hiver. Près de 15 000 personnes assistent aux épreuves et dès lors, Chamonix devient une station touristique très prisée. Durant cette même année, une première section du téléphérique des Glaciers[7] est mise en service. En 1927, le téléphérique de Planpraz voit le jour. En 1930, le téléphérique du Brévent est inauguré.

1932 voit à Chamonix la création de l'École de haute montagne (EHM) rebaptisée ultérieurement École militaire de haute montagne (EMHM), école de formation des cadres et maison mère des troupes de montagne. Elle administre le groupe militaire de haute montagne (GMHM) ainsi que certains sportifs (hommes et femmes) de haut niveau qui représentent la France dans de nombreuses disciplines sportives (ski alpin, biathlon, etc).

La ville abrite également l'école nationale de ski et d'alpinisme (ENSA) qui forme aux métiers de la montagne: guide de haute montagne, moniteur de ski alpin ou nordique, pisteurs-secouristes, notamment.

Jeux olympiques de 1924  Affiche sur les Jeux olympiques de Chamonix.

Les premiers Jeux olympiques d'hiver ont eu lieu à Chamonix en 1924. L'idée d'organiser ces Jeux revient au comte Clary et au marquis de Polignac, tous deux représentants français au Comité international olympique auquel ils soumettent l'idée en 1921[18]. En juin 1922, le Comité national olympique et sportif français désigne Chamonix comme ville hôte des épreuves de sports d'hiver. Le CIO avait certes voté en faveur des Jeux olympiques d'hiver, mais l'opposition des pays nordiques à leur tenue restait farouche. Ces nations craignaient que les Jeux olympiques ne dévalorisent leur compétition locale, les « Jeux Nordiques », existant depuis 1883[18]. Le CIO composa avec cette opposition et adopta une formule de compromis. Les Jeux olympiques d'hiver devenaient Semaine internationale du sport d'hiver[19] à l'occasion des Jeux olympiques de 1924. Le contrat liant Paris et Chamonix est paraphé le 20 février 1923. Le comité d'organisation demandait la création d'une piste de bobsleigh, d'une patinoire et d'un tremplin de saut à ski. Les travaux débutent le 31 mai 1923, soit seulement huit mois avant le début des épreuves. Bien que de nombreux problèmes climatiques ralentissent l'achèvement des équipements olympiques, les travaux finissent à temps. Les jeux se déroulent sans difficulté majeure, et voient de nombreux athlètes des nations du Nord s'y distinguer[20]. Les comités nationaux des pays nordiques votent ainsi avec enthousiasme la proposition du CIO discutée au congrès de Prague le 24 mai 1925, instituant des Jeux olympiques d'hiver. À l'occasion de ce vote, les épreuves de Chamonix sont requalifiées en « Jeux olympiques d'hiver »[19].

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale  Carte postale ancienne sur la commune de Chamonix.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un conflit territorial voit le jour entre les communes de Saint-Gervais-les-Bains, Les Houches et Chamonix-Mont-Blanc qui se disputent les glaciers du massif du Mont-Blanc. Ce différend n'est pas tout à fait nouveau puisque déjà en 1881, il avait fallu ajourner la délimitation précise des communes au sein du massif. Après consultation des conseils municipaux intéressés et du conseil général de la Haute-Savoie, le préfet, par un arrêté du 21 septembre 1946[21] tranche définitivement et partage le secteur du dôme du Goûter et du mont Blanc entre les trois communes. Cet arrêté est particulièrement intéressant car, en détaillant les limites communales, il adopte l'interprétation du tracé frontalier qui apparaît sur les cartes d'État-major françaises, divisant d'ailleurs le triangle litigieux au sud du mont Blanc entre les deux communes de Chamonix et de Saint-Gervais. Le 3 novembre 1950 : un avion de la compagnie Air India, le Malabar Princess, s'écrase[22] sur les flancs du mont Blanc ; le bilan est de 48 morts. Le téléphérique des Glaciers, qui devait à terme atteindre l'aiguille du Midi, ferme définitivement en 1951. Un nouveau projet de téléphérique de l'Aiguille du Midi[7] est mené à bien, et ouvre en 1955. Le téléphérique de la Flégère est achevé en 1956[7]. Le 22 décembre 1956 a lieu l'affaire Vincendon et Henry[23]. Deux étudiants alpinistes partent pour gravir le mont Blanc. Leur expédition tourne au drame. Ils se perdent dans de mauvaises conditions météorologiques à près de 4 000 mètres d'altitude et succombent après dix jours au froid et d'épuisement. Les tentatives de sauvetage avaient échoué alors que leur triste épopée était suivie à la jumelle depuis la vallée[23]. L'année 1957 voit la création du Triangle de l'amitié entre Chamonix, Martigny et Aoste, symbole des relations fraternelles qui perdurent par-delà les frontières étatiques entre ces trois communes[24]. À la construction du téléphérique de Lognan-les Grands Montets en 1963, succèdent d'importants travaux qui amènent la Route Blanche jusqu'aux portes de Chamonix. Le tunnel sous le mont Blanc est ouvert à la circulation le 19 juillet 1965[25]. Le 24 janvier 1966 : un avion de la compagnie Air India, en route pour New York, s'écrase[26] sur les flancs du mont Blanc ; le bilan est de 117 morts.

De 1970 à nos jours La place du Mont-Blanc, piétonnière, bordée de bâtiments modernes dont un immeuble de grande hauteur. La place du Mont-Blanc.

Une frénésie de constructions s'empare de Chamonix, sous le mandat de Maurice Herzog : tours et centre sportif à l'architecture résolument moderne, cité scolaire confiée à l'architecte Roger Taillibert, développement immobilier du « village piéton de Chamonix-Sud » au sein du quartier de l'aiguille du Midi avec la construction de nombreux petits immeubles, bibliothèque, MJC, halte-garderie[27]. Ce développement immobilier touche également Argentière avec le quartier du Grand Roc. En 1973, l'ancien presbytère est rénové. Le Bureau des guides et l'Office de la haute-montagne qui vient d'être créé s'y installent. Le 2 février 1978, une avalanche tue cinq habitants dans le hameau du Tour[28]. Durant la période de la fin des années soixante-dix et début quatre-vingt, le développement immobilier est freiné. La priorité est donnée à la réhabilitation des bâtiments anciens : relais de Poste, hôtel Majestic, salle Michel-Croz. La première zone piétonne en centre-ville de Chamonix est tentée[27]. Un golf de 18 trous est créé aux Praz[29]. L'année 1994 voit la démolition de l'ancien hôpital en centre-ville et la construction du nouvel hôpital[27].

 

Les crues de l'Arve des 24 et 25 juillet 1996[30],[31] causent de très importants dégâts dans le centre-ville. Le 9 février 1999[32] une avalanche à Montroc engloutit vingt chalets et provoque la mort de douze personnes. Une semaine plus tard, le 16 février 1999[33], malgré l'intervention de 120 pompiers, un violent incendie détruit une partie du centre-ville dont la salle des fêtes Michel-Croz. Quelques semaines plus tard encore, le 24 mars 1999 a lieu l'incendie du tunnel du Mont-Blanc dont l'origine est due à un camion semi-remorque qui prend feu à environ sept kilomètres de l'entrée française du tunnel. Le violent incendie qui suit cause la mort de 39 personnes et entraîne la fermeture du tunnel pendant près de trois ans. Le XXIe siècle s'annonce difficile. Les Chamoniards devront y relever de nouveaux défis afin de préserver leur cadre de vie. Le réchauffement climatique semble être à l'origine de la fonte de ses glaciers. Le trafic routier ne cesse de croître dans la vallée. Son bassin urbain est en constante augmentation. Chamonix doit prendre en compte également les réalités économiques : depuis deux siècles, les Anglais y investissent, aujourd'hui les acheteurs de biens immobiliers sont à 40 % des Anglais ; de nombreux commerces ont disparu au profit de pubs. Le nombre de lits ne cesse d'augmenter mais la recherche d'un logement devient de plus en plus difficile, compte tenu de l'augmentation importante du prix du mètre carré[27].

Paul Payot, Au Royaume du Mont-Blanc. ↑ a et b « L'histoire de Chamonix », sur le site de la ville de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le 20 mai 2011). Horace Benedict de Saussure, Journal de l'ascension du Mont-Blanc, éd. Guérin, (ISBN 2-35221-005-4). Jean-Pierre Spilmont, Jacques Balmat dit Mont-Blanc, éd. Guérin, (ISBN 2-91175-564-2). Traité de Paris de 1796, p. 271, [lire en ligne]. Traités de Paris de 1814 et 1815, p. 6, [lire en ligne]. ↑ a b c d et e « L'histoire de Chamonix depuis 1741 », sur le site de la société Chamonix Networks (consulté le 20 mai 2011). ↑ a b et c « L'histoire d'alpinisme de Chamonix », sur le site de la société Chamonix Networks (consulté le 20 mai 2011). Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, 1932, p. 98. Paul Guichonnet, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Le Messager-Horvath, 1982, 354 p. (ISBN 2-858-82536-X), p. 163. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, 1860, 152 p. (lire en ligne). Paul Guichonnet, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Le Messager-Horvath, 1982, 354 p. (ISBN 2-858-82536-X), p. 167. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, 2007, 399 p. (lire en ligne), p. 18. Traité de Turin de 1860 (p. 32), Protocoles de Paris (p. 59) et Nice (p. 150), Convention de délimitation de Turin de 1861 (p. 185), [lire en ligne]. « Première ascension du sommet du Petit Dru »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur linternaute.com, le site de la société Benchmark Group (consulté le 20 mai 2011). Michel Charlet, maire de Chamonix-Mont-Blanc, « Chamonix : une contribution à une problématique mondiale »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'association « Les Sommets du Tourisme » (consulté le 20 mai 2011). L'Illustration, 11 janvier 1908. ↑ a et b « Les premiers Jeux de la neige et de la glace : la semaine des sports d’hiver de Chamonix (25 janvier-5 février 1924) », sur le site de l'Institut français (consulté le 20 mai 2011). ↑ a et b « Jeux olympiques d'hiver de Chamonix », sur le site du mouvement olympique (consulté le 20 mai 2011). « Jeux olympiques d'hiver : Chamonix », sur le site du quotidien L'Équipe (consulté le 20 mai 2011). Copie de cet arrêté (scanné). Philippe Beuf, « L'accident du Malabar Princess (3 novembre 1950) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site www.aiguilledumidi.net de Bertrand et Philippe Beuf (consulté le 22 mai 2011). ↑ a et b Yves Ballu, Naufrage au Mont-Blanc : L'affaire Vincendon et Henry, Collection Hommes et montagnes, éd. Glénat, ( (ISBN 2-72343-935-6)). « Conseil de la vallée -- Les législatures », sur le site du conseil de la vallée (Consiglio regionale della Valle d'Aosta) (consulté le 22 mai 2011). « La tragédie du tunnel du Mont-Blanc : procès en appel depuis le 19 février », sur le site pointdactu.org de la bibliothèque municipale de Lyon, 2 mars 2007 (consulté le 22 mai 2011). Philippe Beuf, « L'accident du Kangchenjunga (24 janvier 1966) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site www.aiguilledumidi.net de Bertrand et Philippe Beuf (consulté le 22 mai 2011). ↑ a b c et d « Bilan critique de 50 ans de tourisme à Chamonix »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'association « Les sommets du tourisme » (consulté le 22 mai 2011). Christophe Ancey et Vincent Bain, Dynamique des avalanches, Cemagref, 2006 (ISBN 2-88074-648-5). « Golf de Chamonix : Historique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du golf de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le 22 mai 2011). « Neige, glace et eau », sur le site glaciers-climat.fr (consulté le 22 mai 2011). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées REVPPR Bernard GLASS, Philippe Huet, Marcel Rat Retour d'expérience sur l'avalanche du 9 février 1999 à Montroc, commune de Chamonix, 9 octobre 2000, [lire en ligne]. « l'hiver des 3 tragédies de 1999 », sur le site de l'association pour une urbanisation équilibrée et la préservation du site de la haute vallée Arve-Mont-Blanc, 25 février 2009 (consulté le 22 mai 2011).


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