Le Hoggar compte de nombreux sites à pétroglyphes et peintures rupestres représentant des animaux de la dernière période pluviale du Sahara, aujourd'hui disparus (lions, éléphants, girafes, gazelles, bœufs, autruches…), et des humains chasseurs ou éleveurs, dans lesquels les Touaregs Kel Ahaggar voient leurs ancêtres. Près de la ville de Tamanrasset, dans l'oasis d'Abalessa, se trouve le tombeau de Tin Hinan, une matriarche dont se revendiquent les Touaregs du Hoggar.
À l'Assekrem, à 80 kilomètres à vol d'oiseau de Tamanrasset, se trouve l'ermitage de Charles de Foucauld, un des nombreux ermites chrétiens qui vécurent au Hoggar pendant la période coloniale française ; il s'y installa en 1911.
Bien que, selon l'armée française, les essais nucléaires soient absolument sans danger, ce n'est pas sur le territoire métropolitain mais dans un massif granitique du Hoggar, le Tan Afella, sur le site d'In Eker, qu'elle préféra procéder à treize essais souterrains entre novembre 1961 et février 1966[1].
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