Touaregs

Dan Lundberg - CC BY-SA 2.0 ruba_ch/Rudolf Baumann - CC BY 2.0 Dan Lundberg - CC BY-SA 2.0 gouadjelia issam - CC BY-SA 4.0 WeirdmaskmanNG - CC BY-SA 4.0 gouadjelia issam - CC BY-SA 4.0 Sani Ahmad Usman - CC BY-SA 4.0 NigerTZai - CC BY-SA 4.0 W. Robrecht - CC BY-SA 3.0 WeirdmaskmanNG - CC BY-SA 4.0 Albert Backer - CC BY-SA 3.0 Flickr user: Emilio Labrador Santiago de Chile https://www.flickr.com/people/3059349393/ - CC BY 2.0 Flickr user: Emilio Labrador Santiago de Chile https://www.flickr.com/people/3059349393/ - CC BY 2.0 habib kaki - CC BY 3.0 habib kaki - CC BY 3.0 David Nkwa (Nkwafilms) - CC BY-SA 4.0 WeirdmaskmanNG - CC BY-SA 4.0 Flickr user: Emilio Labrador Santiago de Chile https://www.flickr.com/people/3059349393/ - CC BY 2.0 Sani Ahmad Usman - CC BY-SA 4.0 ruba_ch/Rudolf Baumann - CC BY 2.0 Suleiman Umar, Aminu Abdullahi, Abubakar Yusuf, www.kanostreetsonosm.org.ng - CC BY-SA 4.0 WeirdmaskmanNG - CC BY-SA 4.0 NigerTZai - CC BY-SA 4.0 WeirdmaskmanNG - CC BY-SA 4.0 Albert Backer - CC BY-SA 3.0 Vishia12 - CC BY-SA 4.0 David Sessoms from Fribourg, Switzerland - CC BY-SA 2.0 Suleiman Umar, Aminu Abdullahi, Abubakar Yusuf, www.kanostreetsonosm.org.ng - CC BY-SA 4.0 JialiangGao www.peace-on-earth.org - CC BY-SA 3.0 WeirdmaskmanNG - CC BY-SA 4.0 gouadjelia issam - CC BY-SA 4.0 Sani Ahmad Usman - CC BY-SA 4.0 ruba_ch/Rudolf Baumann - CC BY 2.0 Suleiman Umar, Aminu Abdullahi, Abubakar Yusuf, www.kanostreetsonosm.org.ng - CC BY-SA 4.0 Gruban - CC BY-SA 2.0 David Nkwa (Nkwafilms) - CC BY-SA 4.0 No images

Contexte de Touaregs

Les Touaregs, qui se nomment eux-mêmes les Kel Tamajeq, (en berbère : ⴾⵍ ⵜⵎⴰⵣⵗⵜ Kel Tamajeq, ⵉⵎⵓⵣⴰⵗ imuzaɣ) sont une ethnie berbère, divisée en plusieurs confédérations et tribus, ces berbères (Amazighs en berbère) du Sahara central et ses bordures (Algérie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie, Tchad, et extrême nord Burkina Faso). Ils parlent une langue berbère, le tamajeq, et utilisent un alphabet appelé tifinagh (prononcé en français tifinar). Ils occupent la plus grande des régions berbérophones.

Souvent nomades, leur sédentarisation s'accélère depuis la seconde moitié du XXe siècle. Ils sont confrontés à des formes d'assimilation culturelle et linguistique (acculturation) et à une marginalisation économique et politique Lire la suite

Les Touaregs, qui se nomment eux-mêmes les Kel Tamajeq, (en berbère : ⴾⵍ ⵜⵎⴰⵣⵗⵜ Kel Tamajeq, ⵉⵎⵓⵣⴰⵗ imuzaɣ) sont une ethnie berbère, divisée en plusieurs confédérations et tribus, ces berbères (Amazighs en berbère) du Sahara central et ses bordures (Algérie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie, Tchad, et extrême nord Burkina Faso). Ils parlent une langue berbère, le tamajeq, et utilisent un alphabet appelé tifinagh (prononcé en français tifinar). Ils occupent la plus grande des régions berbérophones.

Souvent nomades, leur sédentarisation s'accélère depuis la seconde moitié du XXe siècle. Ils sont confrontés à des formes d'assimilation culturelle et linguistique (acculturation) et à une marginalisation économique et politique (de) qui les ont conduits à la lutte armée dans les années 1990. Beaucoup ont abandonné le nomadisme pour se fixer dans les grandes villes du Sahara, comme Tamanrasset en Algérie ou Agadez au Niger, ou les capitales des États sahéliens (Bamako, Niamey).

Plus à propos Touaregs

Population, Area & Driving side
  • Population 3200000
Historique
  • Antiquité et Moyen Âge
     
    Peinture de Tin Hinan, ancienne reine berbère du Hoggar

    Les Touaregs sont issus des habitants nomades du Sahara, engagés dans des processus d'échanges anciens. En a résulté une communauté se caractérisant en premier lieu par une langue commune, le tamajeq, apparentée aux langues berbères parlées en Algérie et au Maroc.

    ...Lire la suite
    Antiquité et Moyen Âge
     
    Peinture de Tin Hinan, ancienne reine berbère du Hoggar

    Les Touaregs sont issus des habitants nomades du Sahara, engagés dans des processus d'échanges anciens. En a résulté une communauté se caractérisant en premier lieu par une langue commune, le tamajeq, apparentée aux langues berbères parlées en Algérie et au Maroc.

    Dans l'Antiquité, les Touaregs se sont déplacés vers le sud vers le Sahara à partir de l'Afrique du Nord. Les Kel Ahaggar seraient issus de la reine fondatrice touarègue, Tin Hinan, qui aurait vécu entre le IVe et Ve siècle[1]. La tombe monumentale de la matriarque de 1500 ans est située au Sahara à Abalessa dans les monts Hoggar du sud de l'Algérie. Des vestiges d'une inscription à Tifinagh, l'écriture traditionnelle libyco-berbère Touareg, ont été trouvés sur l'un des anciens ponts du sépulcre[2]. Les comptes externes d'interaction avec les Touaregs sont disponibles depuis au moins le Xe siècle. Ibn Hawkal, El-Bekri, Edrisi, Ibn Battuta et Léon l'Africain, tous ont documenté les Touaregs sous une forme quelconque, généralement comme Mulatthamin ou « Les voilés ». Parmi les premiers historiens, savant du XIVe siècle, Ibn Khaldûn a probablement quelques-uns des commentaires les plus détaillés sur la vie et les personnes du Sahara, bien qu'il n'ait apparemment jamais réussi à les rencontrer[3]. Certaines études ont relié le Touareg à la civilisation ancienne égyptienne[4] et le royaume Garamante.

    L'organisation politique des Touaregs est appelée "Tamanokla " qui signifie "Royaume ". Ils forment ainsi des véritable royaume de nomades à l'instar des peuples turco-mongols de l'Asie centrale.

    Au début du XI siècle les Touaregs créent le royaume de Tigidda dans l'Ayer et celui de Tadmakkat dans les régions de l'Adrar des Ifoghas. Ces royaumes centrés sur des villes des mêmes noms constituaient des centres majeurs du commerce transsaharien.

    Au début du 15e siècle les Touaregs isandalan fondèrent le sultanat de l'Ayer afin de mettre fin aux guerres entre les groupes touaregs de l'Ayer et contrôler le commerce transsaharien.

    Période coloniale

    En mai 1902, l'affrontement de l'armée française avec des Touaregs à la bataille de Tit est une étape majeure de la soumission des Touaregs du Hoggar. Les Touaregs avaient auparavant décimé un régiment de l'armée française lors du combat de Takoubao. Au début du XXe siècle, les Touaregs sont le dernier peuple d'Afrique de l'Ouest soumis par les Français, et leurs terres sont réparties entre le Niger, le Mali, l'Algérie et la Libye. Ces pays ignorèrent en général leurs minorités touarègues récalcitrantes, les laissant vivre dans le désert avec leurs chameaux et leurs chèvres[5]. Mais, lors des dernières décennies, à cause d'épisodes fréquents de sécheresse, les familles touarègues peinent à nourrir des troupeaux importants. Jean-Claude Rosso témoigne « Les animaux sont tout pour un Touareg, m'a un jour expliqué un vieux nomade. Nous buvons leur lait, nous mangeons leur viande, nous utilisons leur peau, nous les échangeons. Quand les animaux meurent, les Touaregs meurent »[5]. »

    Moussa ag Amastan est sans nul doute l'un des plus célèbres imenokalen (pluriel d' "aménokal", chef) saharien d'Algérie. Sa nomination fut encouragée par l'autorité française. Mais, cela ne pouvait suffire à faire de lui un chef incontesté. En 1903, il parcourut tout l'Ahaggar pour rallier à sa cause une majorité de tribus. Un an plus tard, en 1904, la France l'investissait du titre d'aménokal et lui faisait signer un traité de collaboration ; en 1905, ses fonctions étaient renouvelées dans le cadre d'une soumission. En 1910, il fit un voyage en France qui eut pour nom de code : "Mission Touareg"[6], durant lequel il visita la tour Eiffel et assista à l'arrivée du Circuit de l'Est, avant de décéder en décembre 1920.


    Histoire récente

    Ces dernières années, les Touaregs du Niger et du Mali se sont révoltés, affirmant que le gouvernement délaisse leurs régions.

    Les Touaregs qui résident dans la partie la plus aride et la moins peuplée du Mali se révoltent assez souvent, pour protester contre, au mieux, l'oubli ou l'indifférence du pouvoir central. Ces révoltes provoquent à chaque fois un léger ralentissement du développement[7].

    La rébellion touarègue de 2012, suivie de la guerre du Mali est la plus récente révolte[8]. Parmi les groupes actifs, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), Les Signataires par le sang, Al-Mourabitoune...

    Depuis la guerre civile libyenne de 2011, le sud de la Libye est également le lieu d'affrontements entre Touaregs et Toubous[9],[10].

    Brett, Michael; Elizabeth Fentress The Berbers Wiley Blackwell 1997 (ISBN 978-0631207672) p. 208 L. Cabot Briggs, « A Review of the Physical Anthropology of the Sahara and Its Prehistoric Implications », Man, vol. 56,‎ février 1957, p. 20–23 (JSTOR 2793877) Nicolaisen, Johannes and Ida Nicolaisen. The Pastoral Tuareg: Ecology, Culture and Society Vol. I & II. New York: Thames and Hudson, 1997, pp. 31. Hagan, Helene E. The Shining Ones: An Etymological Essay on the Amazigh Roots of Egyptian Civilization. Bloomington, IN: Xlibris, 2000. ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Rosso Voir Valérie Chébiri, 2019, " Mission Touareg ", ou le voyage de l'Aménokal Moussa ag Amastan, Paris, Éditions Saint-Honoré, pour la chronologie et les détails de ce voyage, ainsi que la SMDBast Production sur YouTube pour des vidéos sur ce sujet. « afriquepluriel.ruwenzori.net/e… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Le Monde avec AFP, « Le mouvement islamiste armé touareg affirme contrôler le nord-est du Mali », Le Monde,‎ 20 mars 2012 (lire en ligne). Thalia Bayle, « Cette guerre entre Toubous et Touaregs que tout le monde ignore », mondafrique.com, 27 janvier 2016. Valérie Stocker, « En Libye, la guerre oubliée des Touaregs et des Toubous », orientxxi.info, 28 septembre 2015.
    Lire moins

Où pouvez-vous dormir près de Touaregs ?

Booking.com
487.377 visites au total, 9.187 Points d'interêts, 404 Destinations, 3 visites aujourd'hui.