Le tassili n’Ajjer (en berbère : tasili n Ajer, en tifinagh : ⵜⴰⵙⵉⵍⵉ ⵏ ⴰⵣⴶⵔ, Tasili n Azjer ; en arabe : طاسيلي ناجر) est un massif de montagnes situé au centre du Sahara, dans le Sud-Est de l'Algérie et dont la frange orientale se trouve en territoire libyen.

Le parc culturel du Tassili (72 000 km2) est inscrit depuis 1982 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[1] et classé réserve de biosphère depuis 1986[2]. Des animaux en voie de disparition tels que le mouflon et des gazelles y ont trouvé refuge.

Il est considéré aussi comme l'un des plus grands et anciens « musées rupestres à ciel ouvert » du monde, au même titre que les fresques des aborigènes d'Australie ou des khoïsan de Namibie. Il abrite notamment les gravures rupestres de l'Oued Djerat et sur le celles du plateau de Sefar datant d'environ 9 à 10 000 ans avant le présent[3],[4], rappelant qu'à l'époque où le Sahara était verdoyant et fertile, des populations de chasseurs et de pasteurs y vivaient : nombreux sont les dessins représentant des troupeaux de bovins menés par des bergers. Leurs œuvres d'art figurent des scènes de chasse, de danse et d'affrontements, ainsi que de nombreux restes de poteries ou de pierres taillées. Les peintures rupestres ont été décrites par Henri Lhote[5],[6] dont les travaux ont été d'une part considérés, depuis l'indépendance de l'Algérie, comme un pillage et une dégradation du site[7] et d'autre part utilisés par l'auteur sensationnaliste Erich von Däniken[8], pour étayer sa théorie des anciens astronautes qui interprète les masques rituels africains[8] comme des combinaisons d'extraterrestres[9],[10].

Peinture rupestre d'Eheren. 
Peinture rupestre d'Eheren.
Peinture rupestre de Jabarren. 
Peinture rupestre de Jabarren.
Scène pastorale, Jabarren : les bergers armés d'arcs défendent leur cheptel 
Scène pastorale, Jabarren : les bergers armés d'arcs défendent leur cheptel
« Dame blanche », peinture rupestre « Têtes rondes », Aouanrhet[11]. 
« Dame blanche », peinture rupestre « Têtes rondes », Aouanrhet[11].
« Tassili n'Ajjer », sur UNESCO (consulté le 19 février 2015) (en) « Tassili n'Ajjer », sur UNESCO (consulté le 19 février 2015) « Datation des peintures du Tassili au Sahara - Hominidés », sur www.hominides.com (consulté le 7 septembre 2016) OSL dating of quaternary deposits associated with the parietal art of the Tassili-n-Ajjer plateau (Central Sahara), Merciera et al. 2012, Quaternary Geochronology, Volume 10, July 2012, Pages 367–373 Henri Lhote, À la découverte des fresques du Tassili, Arthaud 1958. Réf. : Algérie : Mémoire de pierre Henri Lhote, Planète, no 7 à 9, 1962, page 43 [PDF] Henri Lhote était un pillard, El Watan, 21 février 2012 ↑ a et b David Darling, Lhote, Henri (1903–1991), Encyclopedia of Science Jean-Loïc Le Quellec, Des martiens au Sahara : chroniques d'archéologie romantique, Actes Sud, coll. « Errance », 2009 (ISBN 978-2742782758) Guy Jacques, Les Saharas cachés : une méharée imaginaire, Société des écrivains, 2015 (ASIN B00SCKH7JC), page 190. Les reproductions des peintures ont été réalisées en 1956 et 1957 par Henri Lhote et son équipe dans le massif d'Aouanrhet, à proximité de l'oasis de Djanet et du plateau de Jabbaren, dans le Sud de l'Algérie : H. Lhote, Op. cit., pp. 88 et 252 sur le site du musée de l'Homme : Algérie : Mémoire de pierre.
Photographies by:
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