Գոշավանք

( Gochavank )

Gochavank ou Goshavank (en arménien Գոշավանք, « monastère de Goch » ; anciennement Nor-Getik, Նոր Գետիկ, « Nouveau Getik ») est un monastère arménien situé dans la communauté rurale de Goch dans le marz de Tavush, non loin de la ville actuelle de Dilidjan, au nord-est de l'Arménie. Le complexe a été édifié du XIIe au XIIIe siècles durant la période zakaride ; il est actif jusqu'à la fin du XIVe, puis du XVIIe au XIXe siècles.

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Gochavank ou Goshavank (en arménien Գոշավանք, « monastère de Goch » ; anciennement Nor-Getik, Նոր Գետիկ, « Nouveau Getik ») est un monastère arménien situé dans la communauté rurale de Goch dans le marz de Tavush, non loin de la ville actuelle de Dilidjan, au nord-est de l'Arménie. Le complexe a été édifié du XIIe au XIIIe siècles durant la période zakaride ; il est actif jusqu'à la fin du XIVe, puis du XVIIe au XIXe siècles.

L'église principale du monastère, Sainte-Mère-de-Dieu (Sourp Astvatsatsin), est précédée d'un gavit ; deux autres églises (Sourp Grigor et Sourp Grigor Lousavorich), plusieurs chapelles et une bibliothèque complètent le site. Le monastère porte le nom de son fondateur, le fabuliste, juriste et théologien Mkhitar Goch.

Aujourd'hui désaffecté sur le plan religieux et restauré en deux phases aux XXe et XXIe siècles, il est une attraction touristique régionale.

Sous la protection du prince Ivanê Zakarian[1], lors de la « renaissance zakaride » succédant aux invasions seldjoukides et à la libération du nord de la Grande-Arménie par les Géorgiens appuyés par les Arméniens[2], le monastère est fondé en 1181 par Mkhitar Goch sous le nom de Nor-Getik[3] (« Nouveau Getik »[4])[5], à la suite de la destruction par un séisme du monastère de Getik[6] (dont il ne subsiste que des ruines[7]), 20 km plus à l'est[1]. Il semble que le site ait été l'emplacement d'une forteresse de l'âge du fer, comme le laissent croire les ruines du réfectoire[7].

 Le monastère avant sa dernière restauration.

Deux premières églises en bois (Sourp Grigor Lousavorich et Sourp Karapet Hovnan, dont il ne subsiste rien[5]) font rapidement place à un premier bâtiment en pierre, Sourp Astvatsatsin[6]. Devenant un centre majeur d'enseignement sous son maître principal Mkhitar Goch[8] et participant ainsi au renouveau de l'Arménie zakaride[9], le monastère, dont la réputation s'étend jusqu'en Cilicie[10], prend son nom actuel à la mort de son fondateur (1213)[11]. Parmi les étudiants célèbres du monastère figurent Hovhannès Vanakan[12], Kirakos de Gandzak, qui en a laissé une description à son époque[13], et Vardan Areveltsi[14].

D'autres bâtiments sont érigés sous le supérieur Magistros (1213-1252) au XIIIe siècle, mais le complexe est abandonné à la fin du XIVe siècle lors des invasions timourides (avec notamment l'incendie de la bibliothèque et de ses 15 000 volumes[15]) ; il renaît du XVIIe au XIXe siècles avant d'être à nouveau abandonné[6].

Une première restauration intervient sous l'ère soviétique, de 1957 à 1966, et un petit musée est créé en 1972[16]. Une deuxième restauration a été menée après l'indépendance du pays, dans les années 2000, avec notamment la pose de toits transparents sur certains des édifices.

↑ a et b (en) Nicholas Holding, Armenia and Nagorno-Karabagh, Bradt Travel Guides, 2006 (ISBN 978-1-84162-163-0), p. 178. (en) Robert Bedrosian, The Turco-Mongol Invasions and the Lords of Armenia in the 13-14th Centuries, 1979, p. 156 [Ph.D. Dissertation, Columbia University (page consultée le 19 juin 2009)]. Claude Mutafian (dir.), Arménie, la magie de l'écrit, Somogy, Paris, 2007 (ISBN 978-2-7572-0057-5), p. 160. « Architecture ancienne - Goshavank », sur ACAM (consulté le 19 juin 2009). ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Armenica ↑ a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Futé ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées kiesling Dédéyan 2007, p. 357. Jannic Durand, Ioanna Rapti et Dorota Giovannoni (dir.), Armenia sacra — Mémoire chrétienne des Arméniens (IVe – XVIIIe siècle), Somogy / Musée du Louvre, Paris, 2007 (ISBN 978-2-7572-0066-7), p. 300. Sèda Mavian, Arménie, coll. « Guides Évasion », Hachette, Paris, 2006 (ISBN 978-2-01-240509-7), p. 145. (en) Agop Jack Hacikyan (dir.), The Heritage of Armenian Literature, vol. II : From the Sixth to the Eighteenth Century, Détroit, Wayne State University Press, 2002 (ISBN 978-0814330234), p. 431. (en) Agop Jack Hacikyan (dir.), op. cit., p. 171. (en) Kirakos de Gandzak (trad. Robert Bedrosian), History of the Armenians, livre II, chapitre XIII [lire en ligne (page consultée le 19 juin 2009)]. Dédéyan 2007, p. 356. (en) John Noble, Richard Plunkett, Michael Kohn et Danielle Systermans, Georgia, Armenia & Azerbaijan, coll. « Lonely Planet Multi Country Guide », Lonely Planet, 2008 (ISBN 978-1-74104-477-5), p. 192. (hy) Armen Zaryan, Kh. Vatinyan et A. Stepanyan, « Գոշավանք [Gochavank] », Encyclopédie de l'Arménie soviétique, vol. III, Académie arménienne des sciences, 1977, p. 159-160.
Photographies by:
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