La Havane (en espagnol : La Habana [la aˈβana], Ciudad de La Habana officiellement) est la capitale et le centre économique de Cuba. Cette ville portuaire est aussi l'une des quinze provinces cubaines. La ville/province compte 2,4 millions d'habitants, tandis que l'agglomération en compte plus de 3,7 millions, ce qui fait de La Havane la plus grande ville des Caraïbes. La ville s'étend sur plus de 720 kilomètres carrés principalement à l'ouest et au sud d'une baie, à laquelle on accède par un passage étroit, et qui est divisé en trois ports : Marimelena, Guanabacoa et Atarés. La rivière Almendares traverse la ville du sud au nord, et se jette dans le détroit de Floride à quelques kilomètres à l'ouest de la baie.

Le roi Philippe II d'Espagne accorde à La Havane le statut de ville en 1592, et un décret royal de 1634 reconnaît son importance en la désignant officiellement co...Lire la suite

La Havane (en espagnol : La Habana [la aˈβana], Ciudad de La Habana officiellement) est la capitale et le centre économique de Cuba. Cette ville portuaire est aussi l'une des quinze provinces cubaines. La ville/province compte 2,4 millions d'habitants, tandis que l'agglomération en compte plus de 3,7 millions, ce qui fait de La Havane la plus grande ville des Caraïbes. La ville s'étend sur plus de 720 kilomètres carrés principalement à l'ouest et au sud d'une baie, à laquelle on accède par un passage étroit, et qui est divisé en trois ports : Marimelena, Guanabacoa et Atarés. La rivière Almendares traverse la ville du sud au nord, et se jette dans le détroit de Floride à quelques kilomètres à l'ouest de la baie.

Le roi Philippe II d'Espagne accorde à La Havane le statut de ville en 1592, et un décret royal de 1634 reconnaît son importance en la désignant officiellement comme « Clé du Nouveau Monde et Rempart des Caraïbes ». Le blason de La Havane porte par ailleurs cette inscription. Les Espagnols commencent à édifier des fortifications, et en 1553 ils transfèrent la résidence du gouverneur depuis Santiago de Cuba, à l'extrémité est de l'île, jusqu'à La Havane, lui accordant de facto le rang de capitale. En 1607, La Havane est désignée capitale de l'île par un ordre royal qui divisa également le pays en deux gouvernements : un à La Havane et l’autre à Santiago de Cuba, le second étant subordonné au premier.

Aujourd'hui, La Havane est le centre du gouvernement cubain, et divers ministères y sont basés. C'est aussi le centre culturel et économique dans la continuation des ateliers de cigares du XVIIIe siècle de l'île.

 Diego Velázquez de CuéllarNaissance de La Havane

L'emplacement actuel de La Havane, ainsi que sa baie naturelle, furent d'abord visités par les Espagnols pendant la circumnavigation de l'île par Sebastián de Ocampo, en 1509[1]. Peu après, en 1510, les premiers colons espagnols arrivèrent d'Hispaniola et commencèrent la conquête de Cuba.

Le conquistador Diego Velázquez de Cuéllar fonda La Havane le 25 août 1515 sur la côte sud de l'île, près de l'emplacement actuel de la ville de Surgidero de Batabanó. Entre 1514 et 1519, la ville connut au moins deux positions différentes. Tous les essais pour fonder une ville sur la côte sud ont échoué. La localisation de la ville était à proximité d'un port à l'entrée du golfe du Mexique, garantissant un accès aisé au Gulf Stream, le principal courant océanique suivi par les navigateurs lors des voyages de l'Amérique vers l'Europe. Cet emplacement conduisit au développement précoce de La Havane en tant que principal port dans les colonies espagnoles du Nouveau Monde. Une carte de Cuba, dessinée en 1514, indique la ville comme étant à l'embouchure de la rivière Onicaxinal (actuel Río Mayabeque (es)), également située sur la côte sud de Cuba. Un autre emplacement fut La Chorrera, aujourd'hui situé dans le quartier de Puentes Grandes, près de la rivière Almendares.

L'établissement définitif de La Havane, commémoré par le monument El Templete, correspond à la sixième ville fondée par les Espagnols sur l'île, appelée San Cristobal de la Habana par Pánfilo de Narváez : le nom associe San Cristóbal, saint patron de La Havane, et Habana, mot dont l'origine vient du cacique taino Habaguanex, le nom du chef de la tribu qui contrôlait la région, comme le mentionne Diego Velasquez dans son rapport au roi d'Espagne. Une légende raconte que Habana était le prénom de la fille de Habaguanex[2], mais aucune source historique ne corrobore cette version.

On peut lire sur la colonne commémorative d'El Templete érigée par le gouverneur Francisco Cajigal de la Vega en 1754 une inscription en latin que l’on peut traduire comme suit :

« Retiens ton pas, marcheur, orne ce site d’un arbre, d’un fromager, je dirai plutôt signe mémorable de la prudence et ancienne religion de la jeune ville, car certainement sous son ombre fut immolé solennellement dans cette ville l’auteur de la santé. La réunion des prudents conseillers eut lieu pour la première fois il y a plus de deux siècles : il était conservé par une tradition perpétuelle : cependant, il céda au temps. Tu verras une image gravée aujourd’hui dans la pierre, c’est-à-dire le dernier jour de novembre de l’année 1754[3]. »

La Havane fut déplacée à son emplacement actuel en 1519, à côté de ce qui était alors appelé Puerto de Carenas (littéralement, la « baie de Carénage »).

Peu après la création des premières villes à Cuba, l'île servit de base pour la Conquista d'autres contrées. Hernán Cortés organisa son expédition vers le Mexique depuis l'île. Pendant les premières années qui suivirent sa découverte, Cuba ne rapporta que peu de richesses aux conquistadors, car l'île était pauvre en or, argent et pierres précieuses. Ainsi, nombre de ses premiers colons partirent en direction du Mexique et de l'Amérique du Sud, en cours de découverte et de colonisation à l'époque. Les légendes de l'Eldorado et des Cités d'or exercèrent un attrait certain pour beaucoup d'aventuriers espagnols, ainsi que des colonies adjacentes, ce qui contribua à laisser La Havane et plus globalement l'île de Cuba tout entière, très peu peuplée.

Pirates et La Flota

À l'origine, La Havane était un port de commerce, victime d'attaques régulières venant de boucaniers, pirates et corsaires. La ville fut réduite en cendres en 1538 et 1555. L'attaque de 1555, qui eut pour résultat l'incendie de la ville, fut menée par le corsaire Jacques de Sores. Il prit La Havane facilement, la pilla et la brûla. De Sores quitta la ville sans obtenir l'énorme richesse qu'il espérait y trouver. De telles attaques convainquirent le royaume d'Espagne de financer la construction des premières forteresses dans les grandes villes — pas seulement pour faire face aux pirates et corsaires, mais aussi pour exercer un contrôle plus rigoureux sur le commerce avec le Nouveau Monde, et pour limiter le contrabando (marché noir), alors très répandu, qui était né des restrictions commerciales imposées par le Casa de Contratación de Séville (la maison de commerce contrôlée par la couronne, qui exerçait un monopole sur le commerce avec cette région du monde).

Afin de contrer les attaques de pirates sur les convois de galions remplis de trésors du Nouveau Monde, et dirigés vers l'Espagne, la Couronne espagnole décida de protéger ses navires en les concentrant en une seule grande flotte, qui traverserait l'océan Atlantique en convoi. En effet, une seule flotte marchande était plus aisée à protéger par l'Armada espagnole. Suivant la parution d'un décret royal en 1561, tous les navires en direction de l'Espagne était requis d'assembler cette flotte dans la baie de La Havane. Les bateaux arrivaient entre mai et août et, en attendant les meilleures conditions climatiques, partaient tous ensemble de La Havane avant la fin du mois de septembre.

En accueillant et concentrant ces bateaux chargés d’or, de laine, d’émeraude, de cuirs, d’épices et de matières premières alimentaires, en provenance des colonies américaines et à destination de la péninsule, La Havane devint ainsi le premier port du continent. Avec la construction des majestueux châteaux de la Real Fuerza, de San Salvador de la Punta et los Tres Reyes del Morro, La Havane devint la ville la mieux protégée du continent, « la Clé du Nouveau Monde et rempart des Indes occidentales[4] ».

Ceci eu pour conséquence immédiate de promouvoir le commerce et le développement de la ville adjacente de La Havane (une simple villa à l'époque). Les biens échangés à La Havane incluaient l'or, l'argent, la laine d'Alpaga en provenance des Andes, des émeraudes de Colombie, de l'acajou de Cuba et du Guatemala, du cuir de La Guajira, des épices, de la teinture de Campeche, du maïs, du manioc et du cacao. Des navires en provenance de l'ensemble du Nouveau Monde transportaient d'abord leurs produits à La Havane, afin de les emmener ensuite en Espagne. Les milliers de bateaux rassemblés dans la baie de La Havane stimulaient également l'agriculture et l'industrie, puisqu'ils avaient besoin d'être fournis en nourriture, eau, et autres produits nécessaires à la traversée de l'océan. En 1563, le Capitán General, le gouverneur espagnol de l'île, déménagea sa résidence de Santiago de Cuba à La Havane étant donné la richesse et l'importance nouvelle de la ville, ce qui eut pour effet de lui attribuer officieusement le statut de capitale de Cuba.

Le 20 décembre 1592, le roi Philippe II d'Espagne octroya à La Havane le titre de ville. Plus tard, la ville sera officiellement désignée comme « Clé du Nouveau Monde et Rempart des Caraïbes » par la Couronne espagnole. Entre-temps, les efforts destinés à construire ou améliorer les infrastructures de défense de la ville continuèrent. La forteresse San Salvador de la Punta gardait l'entrée occidentale de la baie, alors que le Fort El Morro en gardait l'entrée orientale. Le Castillo de la Real Fuerza défendait le centre de la ville, et servait également de résidence au gouverneur jusqu'à la construction du Palacio de los Capitanes Generales (es). Pendant cette période, deux autres tours défensives, La Chorrera et San Lázaro, furent également édifiées.

XVIIe au XVIIIe siècle  Fort El Morro.

La Havane connut une période d'extension importante au XVIIe siècle. En 1607, La Havane fut désignée capitale de l’île par un ordre royal qui divisa également le pays en deux gouvernements : un à La Havane et l’autre à Santiago, le second étant subordonné au premier. De nouveaux bâtiments furent construits, à partir des matériaux les plus abondants sur l'île, notamment le bois, et combinant divers styles architecturaux empruntés à la péninsule Ibérique. À cette époque, la ville connut aussi la construction de monuments civiques et religieux. Le couvent de Saint-Augustin, le château d'El Morro, la chapelle de Humilladero, la fontaine de Dorotea de la Luna dans La Chorrera, entre autres, furent tous édifiés durant cette période.

En 1649, une épidémie de peste, venue de Carthagène des Indes (en Colombie), extermina un tiers de la population de La Havane. Le 30 novembre 1665, la reine Marie-Anne d'Autriche, veuve de Philippe IV d'Espagne, officialisa le blason de La Havane, ayant pour symbole héraldiques les trois châteaux de La Havane, La Real Fuerza, los Tres Santos et San Salvador de la Punta en forme de trois tours d’argent sur un fond bleu, et une clé d’or symbolisant la porte du Nouveau Monde. En 1674, les travaux pour la construction des murs d'enceinte de la ville débutèrent, dans le cadre d'efforts de fortifications. Ils seront achevés en 1740.

Dans les années 1750, La Havane comptait plus de 70 000 habitants, ce qui en faisait la troisième plus grande ville d'Amérique, derrière Lima et Mexico, mais devant Boston et New York[5].

La ville fut prise par les Britanniques pendant la guerre de Sept Ans. Cet événement débuta le 6 juin 1762 lorsque, à l'aube, une flotte britannique, comprenant plus de cinquante navires et une force combinée de quatorze mille hommes de la Royal Navy et de l'armée, pénétra dans les eaux cubaines[6]. Les envahisseurs s'emparèrent des hauteurs, connues sous le nom de La Cabaña, du côté est du port, et commencèrent le bombardement du fort voisin d'El Morro, ainsi que de la ville elle-même. Après un siège long de deux mois, El Morro fut attaqué et pris le 30 juillet 1762. La cité rendit officiellement les armes le 13 août. Elle fut ainsi gouvernée par Sir George Keppel pour le compte de la Grande-Bretagne. Bien que le total des pertes britanniques pendant les combats ne s'éleva qu'à 560 hommes, plus de la moitié de leur force périra finalement de maladie, notamment de la fièvre jaune.

Les Britanniques développèrent immédiatement le commerce avec leurs colonies nord-américaines et celles des Caraïbes. Ceci causa une transformation rapide de la société cubaine. La nourriture, les chevaux, ainsi que d'autres biens, déferlèrent dans la ville, et des milliers d'esclaves d'Afrique de l'Ouest furent déportés vers l'île pour travailler dans les plantations de canne à sucre. La Havane était sur le point d'entrer dans une ère durable de développement et des liens toujours plus importants se tissaient avec l'Amérique du Nord, mais l'occupation britannique ne dura pas. Moins d'un an après la prise de La Havane, le traité de Paris fut signé par les trois belligérants, concluant la guerre de Sept Ans. Le traité accordait la Floride à la Grande-Bretagne en échange de Cuba.

La même année, juste après le départ des Britanniques, débuta la construction de la forteresse San Carlos de la Cabaña — la plus importante jamais édifiée par l’Espagne en Amérique — qui durerait onze ans, afin de préserver la ville des futures attaques et de faire de la baie de La Havane un bastion imprenable[7].

XIXe siècle

Le commerce entre les Caraïbes et les États nord-américains augmentant au début du XIXe siècle, La Havane devient une ville moderne, florissante et à la mode. Les théâtres de La Havane montrent en vedette la plupart des acteurs éminents de l'époque et la prospérité de la classe moyenne en plein essor conduit à la construction de riches demeures classiques.

Quand Alexander von Humboldt, au début du XIXe siècle, décrit son arrivée à La Havane, il dit être impressionné par la vitalité du port. En 1837, le premier chemin de fer est construit avec un tronçon de 51 km entre La Havane et Bejucal, moyen employé pour le transport du sucre depuis la vallée de Güines vers le port. Cuba est ainsi le cinquième pays au monde, et le premier pays de langue espagnole, à posséder un chemin de fer. Cette ligne a été construite par la laborieuse et discrète communauté chinoise qui compte aujourd'hui près de 100 000 personnes.

Au cours du siècle, La Havane est enrichie par la construction d'infrastructures culturelles supplémentaires, telles que le théâtre Tacón, l'un des plus luxueux du monde, l'artistique et littéraire Liceo (lycée) et le théâtre (Colisée) Coliseum. L'esclavage, légal à Cuba jusqu'en 1886, attise l'intérêt des Américains des États confédérés du Sud. Vaincus lors de la guerre de Sécession en 1865, de nombreux planteurs esclavagistes prennent la décision de continuer à diriger des plantations en venant s'installer à La Havane.

En 1863, les murs de la ville sont rasés pour permettre l'agrandissement de la métropole. À la fin du siècle, les classes aisées déménagent vers le quartier de Vedado (es). Plus tard, ils émigreront vers Miramar, et aujourd'hui, ils se sont installés dans Siboney, toujours plus à l'ouest. En 1898, alors que le peuple cubain mène sa seconde guerre d’indépendance, La Havane est témoin des derniers moments du colonialisme espagnol en Amérique. Celui-ci prend fin quand le cuirassé américain USS Maine est coulé dans le port, donnant aux États-Unis un prétexte pour envahir l'île et déclenchant la guerre hispano-américaine[8].

XXe siècle

Le résultat est que Cuba est privée de son indépendance. Les États-Unis occupent l'île jusqu’en 1902 et ils la transforment en un protectorat en y installant à la tête de la nation Tomás Estrada Palma, un citoyen américain annexionniste convaincu qui accepta l’amendement Platt[9].

Quand commence le XXe siècle, La Havane est sous occupation américaine. En 1906, la Banque de la Nouvelle-Écosse ouvre sa première succursale à La Havane. En 1931, elle en possède déjà trois.

Dans les années 1920, durant la prohibition aux États-Unis, La Havane devint une destination de prédilection pour les Américains fortunés. Les casinos et discothèques y étaient légion.

Durant la période républicaine, et plus précisément dans les années 1930, d’innombrables constructions émergèrent à La Havane, avec l’apparition de somptueux hôtels de luxe, de casinos flamboyants et de clubs nocturnes plus rutilants les uns que les autres, tous contrôlés par la mafia américaine de Meyer Lansky et de Lucky Luciano avec la bénédiction du dictateur Fulgencio Batista. La chute de ce dernier et l'arrivée au pouvoir de Castro qui met fin à cet état de fait, sera considérée comme la déroute la plus coûteuse de l'histoire de l'organisation criminelle[10]. Cependant l'universitaire Samuel Farber relativise cette analyse en considérant que l'importance économique que les États-Unis accordaient aux casinos, à la prostitution et à la mafia était exagérée[11].

À quelques pas du légendaire Malecón, l’Hotel Nacional de Cuba, est un joyau architectural édifié en 1930 en plein quartier du Vedado. Monument national, il est l’un des symboles de l’histoire, de la culture et de l’identité cubaine. Le Focsa (es) et l’hôtel Habana Libre sont également des vestiges de l’époque où La Havane était la capitale continentale du plaisir et de l’oisiveté, fréquentée par les grands du monde, de Winston Churchill à Frank Sinatra[12].

Depuis la Révolution en 1959, Cuba a subi une des plus importantes transformations politique, économique et sociale de l’histoire de l’Amérique latine. L'exode de Mariel en 1980 permet le départ de près de 125 000 Cubains, ainsi de nombreux logements sont libérés, ce qui réduit la crise du logement dans La Havane[13].Néanmoins, au niveau urbain et architectural, peu de changements eurent lieu si ce n’est la conservation du bâti existant par des moyens rudimentaires, et la construction d’édifices publics tels que l’imposant hôpital Ameijeiras (es) dans le centre de la ville, et d’hôtels tels que le Meliá Cohiba à partir des années 1990. Ce fut la revitalisation de l’industrie touristique fondée sur l'exotisme d'une époque révolue et toujours présente celle par exemple de la circulation automobile dans cet ensemble de voitures américaines conservées.

XXIe siècle

La fin provisoire de l'embargo des États-Unis contre Cuba au milieu des années 2010 amène un regain de l'activité touristique à La Havane. Néanmoins, au-delà du charme exotique de la destination et du faible taux d'insécurité, la pauvreté, la prostitution, les coûts élevés, l'état des transports et des télécommunications, la qualité de la nourriture, la saturation de l'aéroport international José Martí ou encore les relents de la propagande castriste sont critiqués[14]. Très officiellement, la consommation se fait sur un marché qui comporte deux prix pour une chose vendue : celui pour les Cubains (peso cubano) et celui des touristes (Peso convertible) qui est le double du premier et non marchandable.

Hansel Hernandez, est un Afro-Cubain de 27 ans tué à La Havane le 24 juin 2020 par les forces de l'ordre d’une balle dans le dos. Les rassemblements pour protester contre les conditions de cette mort sont interdits. Des militaires et des membres de la Police nationale révolutionnaire interviennent pour empêcher les manifestations[15].

(es) Historia de la Construcción Naval en Cuba. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LeyendasCubanas Eusebio Leal, La Habana, ciudad antigua, La Havane, Editorial Letras Cubanas, 1988, p. 7. José Martín Félix de Arrate y Acosta, Llave del Nuevo Mundo : antemural de las Indias Occidentales. La Habana descripta : noticias de su fundación, aumentos y estados, La Havane, Comisión Nacional Cubana de la Unesco, 1964. Hugh Thomas, Cuba, A pursuit of freedom, 2e édition, p. 1. Tom Pocock, Battle for Empire: The very first world war 1756-63, chapitre six. Francisca López Civeira, Oscar Loyola Vega & Arnaldo Silva León, Cuba y su historia, La Havane, Editorial Gente Nueva, 2005, pp. 28-30. (en) Spanish-American War, Effects of the Press on Spanish-American Relations in 1898. Jorge Ibarra, Cuba : 1898-1921. Partidos políticos y clases sociales, La Havane, Editorial de Ciencias Sociales, 1992, p. 225. « Quand la mafia enfumait la havane » - article du Point du 27 juin 2010. Samuel Farber Cuba avant la Révolution Contretemps, 27 novembre 2016 Enrique Cirules, El imperio de La Habana, La Havane, Éditorial José Martí, 2003. Vincenot 2016, p. 631 Frédéric Martel, « Cuba, destination tendance de l'été ? Vous risquez d'être déçus », slate.fr, 10 juillet 2016. François-Xavier Gomez Cuba sous le choc de la mort d'un Noir abattu par la police Libération, 2 juillet 2020
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