Kilwa Kisiwani
Kilwa Kisiwani (du Swahili : Kisiwa, l’île) est une des trois îles de l’archipel de Kilwa. lequel fait partie du district de Kilwa en Tanzanie. Elle est située très près de la côte. Kilwa Kisiwani est le plus grand des neuf hameaux de la ville de Kilwa Masoko (en) ; c'est aussi le hameau le moins peuplé de la commune, avec moins de 1 000 habitants.
À son apogée au Moyen Âge, Kilwa comptait plus de 10 000 habitants. Depuis 1981, l'île entière de Kilwa Kisiwani est classée par l'UNESCO au patrimoine mondial, ainsi que les ruines voisines de Songo Mnara. Malgré son importante réputation historique, Kilwa Kisiwani abrite toujours une petite communauté de résidents autochtones qui habitent l'île depuis des siècles. Kilwa Kisiwani est l'un des sept sites du patrimoine mondial situés en Tanzanie. En outre, le site est inscrit sur la liste des Si...Lire la suite
Kilwa Kisiwani (du Swahili : Kisiwa, l’île) est une des trois îles de l’archipel de Kilwa. lequel fait partie du district de Kilwa en Tanzanie. Elle est située très près de la côte. Kilwa Kisiwani est le plus grand des neuf hameaux de la ville de Kilwa Masoko (en) ; c'est aussi le hameau le moins peuplé de la commune, avec moins de 1 000 habitants.
À son apogée au Moyen Âge, Kilwa comptait plus de 10 000 habitants. Depuis 1981, l'île entière de Kilwa Kisiwani est classée par l'UNESCO au patrimoine mondial, ainsi que les ruines voisines de Songo Mnara. Malgré son importante réputation historique, Kilwa Kisiwani abrite toujours une petite communauté de résidents autochtones qui habitent l'île depuis des siècles. Kilwa Kisiwani est l'un des sept sites du patrimoine mondial situés en Tanzanie. En outre, le site est inscrit sur la liste des Sites Historiques Nationaux de Tanzanie (en).
On disait autrefois Quiloa.
Place-forte majeure de l'Afrique de l'est pendant de nombreux siècles, Kilwa fut l'une des plus brillantes cités de la culture swahilie avant sa déchéance au début du XIXe siècle, délaissée pour Mombasa et surtout Zanzibar.
Le grand navigateur marocain Ibn Battuta la décrit ainsi à l'occasion de son passage vers 1331-1332[1] :
« Kilwa est l'une des villes les plus joliment construites du monde ; les maisons y sont entièrement en bois, leurs toits en raphia, et il y pleut avec une grande vigueur.[2] »
En 1751, Louis de Jaucourt décrit ainsi la région dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert :
« île & ville d’Afrique au Zanguebar, sur la côte de Mélinde, à 100 lieues du Mozambique. Les Portugais en firent la découverte en 1498, & rendirent son royaume leur tributaire. Le terroir de cette île porte quantité de palmiers & d’autres arbres. Les habitants sont en partie païens, en partie mahométans, & blancs de couleur. [...] Quelques géographes prétendent que la ville Quiloa est le Rapta de Ptolomée, qui dit que c’était jadis la capitale de Barbarie, d’où le promontoire Raptum a pris son nom.[3] »
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