Laos

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Contexte de Laos

Le Laos, en forme longue la République démocratique populaire lao, également traduit par république démocratique populaire du Laos (en lao : ປະເທດລາວ (Pathet Lao) et ສາທາລະນະລັດ ປະຊາທິປະໄຕ ປະຊາຊົນລາວ (Sathalanalat Passathipatai Passasson lao)) est un pays sans accès à la mer d'Asie du Sud-est, entouré par la Birmanie (ou Myanmar) et la Chine au nord-ouest, la Thaïlande à l'ouest, le Cambodge au sud et le Viêt Nam à l'est. La ville de Vientiane est sa capitale, la langue officielle le lao, la monnaie officielle le kip.

Les origines de l'État remontent au royaume de Lan Xang établi au XIVe siècle. Au XVIIIe siècle...Lire la suite

Le Laos, en forme longue la République démocratique populaire lao, également traduit par république démocratique populaire du Laos (en lao : ປະເທດລາວ (Pathet Lao) et ສາທາລະນະລັດ ປະຊາທິປະໄຕ ປະຊາຊົນລາວ (Sathalanalat Passathipatai Passasson lao)) est un pays sans accès à la mer d'Asie du Sud-est, entouré par la Birmanie (ou Myanmar) et la Chine au nord-ouest, la Thaïlande à l'ouest, le Cambodge au sud et le Viêt Nam à l'est. La ville de Vientiane est sa capitale, la langue officielle le lao, la monnaie officielle le kip.

Les origines de l'État remontent au royaume de Lan Xang établi au XIVe siècle. Au XVIIIe siècle, le Lan Xang éclate en trois royaumes, Vientiane, Luang Prabang, et Champassak. Les royaumes sont unis comme partie de la colonie française de l'Indochine française en 1887. Le pays devient indépendant en 1953, en tant que monarchie constitutionnelle. Une guerre civile éclate en 1959 entre le gouvernement et le Pathet Lao, un mouvement communiste. En 1975, le Pathet Lao remporte la guerre et renverse la monarchie. Depuis, le pays est une république communiste à parti unique gouvernée par le Parti révolutionnaire populaire lao, sous lequel la situation des droits de l'homme dans le pays est souvent critiquée.

Plus à propos Laos

Informations de base
  • Devise Kip
  • Indicatif d'appel +856
  • Domaine Internet .la
  • Mains voltage 230V/50Hz
  • Democracy index 1.77
Population, Area & Driving side
  • Population 6858160
  • Zone 236800
  • Côté conduite right
Historique
  • L'histoire du Laos remonte jusqu'avant l'ère chrétienne, comme le démontrent les énigmatiques vestiges de la plaine des Jarres. Vers le Ve siècle apr. J.-C., l'influence des royaumes khmers primitifs se fait sentir et, à travers eux, celle de la civilisation hindoue puis du bouddhisme de la civilisation Dvâravatî. Le site de Vat Phou, dans le sud du pays, remonte à cette époque.

    Royaume du Lan Xang

    L'histoire du pays commence réellement vers le XIIe siècle avec l'arrivée des populations Tai depuis le sud de la Chine. En 1353 est fondé le Lan Xang, « pays du million d'éléphants » par Fa Ngum. Le royaume se consolide progressivement, tandis que le bouddhisme s'y implante durablement ; après Luang Prabang, Vientiane devient capitale en 1560. Le royaume de Chiang Mai est même brièvement annexé sous Photisarath et Setthathirath, à l'apogée du Lan Xang. Aux XVIIe et XVIIIe siècles le royaume se morcelle, les provinces passant sous domination birmane, chinoise ou siamoise.

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    L'histoire du Laos remonte jusqu'avant l'ère chrétienne, comme le démontrent les énigmatiques vestiges de la plaine des Jarres. Vers le Ve siècle apr. J.-C., l'influence des royaumes khmers primitifs se fait sentir et, à travers eux, celle de la civilisation hindoue puis du bouddhisme de la civilisation Dvâravatî. Le site de Vat Phou, dans le sud du pays, remonte à cette époque.

    Royaume du Lan Xang

    L'histoire du pays commence réellement vers le XIIe siècle avec l'arrivée des populations Tai depuis le sud de la Chine. En 1353 est fondé le Lan Xang, « pays du million d'éléphants » par Fa Ngum. Le royaume se consolide progressivement, tandis que le bouddhisme s'y implante durablement ; après Luang Prabang, Vientiane devient capitale en 1560. Le royaume de Chiang Mai est même brièvement annexé sous Photisarath et Setthathirath, à l'apogée du Lan Xang. Aux XVIIe et XVIIIe siècles le royaume se morcelle, les provinces passant sous domination birmane, chinoise ou siamoise.

    Protectorat français

    Après la prise de Vientiane par le général Phraya Chakri (futur Rama Ier) en 1798, le Laos passe sous le contrôle du Siam (Thaïlande) qui domine les trois royaumes (Luang Prabang, Vientiane et Champassak) jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1893, l'action du vice-consul de France à Luang Prabang, Auguste Pavie, ainsi qu'un blocus des côtes obligent le Siam à céder à la France la rive gauche du Mékong (Laos oriental) puis à signer des traités (1902, 1904) reconnaissant le protectorat de la France sur la partie orientale de Lan Xang. Celui-ci est finalement intégré à l'Union indochinoise française en 1899. Quant à la partie occidentale du Lan Xang (dite « Isan »/nord-est), là où habite 80 % de la population lao, elle reste occupée par le Siam. Si une monarchie siège à Luang Prabang, le Laos n'est alors pas un État centralisé, mais un ensemble de territoires auquel seul le protectorat confère une unité.

    En 1904 commence le long règne de Sisavang Vong, qui dure jusqu'en 1959 et couvre les deux guerres mondiales, l'établissement du royaume du Laos en tant qu'État unifié, la guerre d'Indochine, l'indépendance définitive du pays et la première partie de la guerre civile laotienne.

    Seconde Guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'empire du Japon impose sa domination sur l'Indochine française, y compris le Laos. La France étant à l'époque gouvernée par le régime de Vichy, cette domination s'exerce de manière indirecte ; les administrateurs français restent en poste et le drapeau tricolore continue de flotter sur Vientiane. En 1941, la Thaïlande, alliée du Japon, impose à la France, après un conflit armé, de céder les territoires à l'ouest du Mékong. Jusqu'en 1945, l'Indochine française est peu touchée par les combats, mais, lorsque les Japonais prennent conscience qu'ils vont perdre la guerre, ils cherchent à empêcher le retour des puissances coloniales européennes et, après le coup de force de mars 1945 (déportations et exécutions des fonctionnaires et des militaires français), favorisent l'indépendance des pays de l'Indochine française. Le roi Sisavang Vong, fidèle à la France, refuse tout d'abord de proclamer l'indépendance, avant de s'exécuter sous la pression japonaise le 8 avril 1945. Après la capitulation du Japon, le Premier ministre, le prince Phetsarath Rattanavongsa, renverse le roi pour tenter de maintenir l'indépendance et empêcher le retour des Français. Mais l'avancée progressive des troupes françaises dans le territoire laotien entraîne la chute du gouvernement Lao Issara (Laos libre) de Phetsarath. En 1946, les Français donnent au Laos l'autonomie au sein de l'Union française et font du pays un État centralisé, le Royaume du Laos (les deux royaumes restant unis, Champassak et Luang Prabang).

    Guerres d'Indochine

    Si une partie des indépendantistes, satisfaits de l'autonomie accrue accordée par la France en 1949, abandonnent alors la lutte, le prince Souphanouvong, étroitement lié au Việt Minh, refuse de s'en contenter. Son demi-frère Souvanna Phouma devient premier ministre en 1951. Le mouvement de Souphanouvong, le Pathet Lao, étend peu à peu ses bases sur le territoire du royaume durant la guerre d'Indochine. En 1953, la France accorde au pays son indépendance, mais il est envahi par les troupes du Việt Minh et se retrouve en état de guerre civile. En 1954, après la bataille de Dien-Bien-Phu, le Pathet Lao parvient à se faire reconnaître à la table des négociations des accords de Genève.

    Les forces du Nord Viêt Nam ont envahi le Laos le 28 juillet 1959, conquérant une grande partie du territoire laotien le long de la frontière. En septembre 1959, ils ont créé le groupe 559 pour améliorer et entretenir la piste Ho Chi Minh afin d'approvisionner l'insurrection vietcong contre le gouvernement sud-vietnamien[1].

    Au mois de juin 1962, un gouvernement d'union nationale est mis en place au Laos. Le pays demeure cependant partagé : au sud les forces anticommunistes et neutralistes, au nord le Pathet Lao. À cette époque, la France soutient activement le parti neutraliste. La politique américaine dans la région consiste quant à elle à se rallier à l'idée de la neutralité du Laos et du Cambodge tout en défendant activement le Sud Viêt Nam et la Thaïlande et en évinçant définitivement l'influence française. En 1962, le président Kennedy conclut un accord avec le Nord Viêt Nam, stipulant le retrait de l'armée populaire vietnamienne et de l'armée américaine du pays.

    Les États-Unis se retirent, mais pas le Nord Viêt Nam, et la piste Hô Chi Minh, qui traverse le Laos dans les zones contrôlées par le Pathet Lao[2], est de plus en plus utilisée pour alimenter la rébellion au Sud Viêt Nam. En 1963, le Pathet Lao lance une offensive qui lui donne le contrôle d'une grande partie de l'Est et du Nord-Est du pays. Les États-Unis renoncent à engager des forces régulières, mais ils intensifient leurs activités clandestines au Laos. Des équipes des Special Forces s'infiltrent dans le sud du pays et la CIA entreprend d'armer les tribus montagnardes laotiennes, notamment les Hmongs. Souvanna Phouma, à nouveau premier ministre à partir de 1963 et soutenu par la France, tente difficilement de maintenir la neutralité du Royaume du Laos, qui n'en demeure pas moins pris dans sa propre guerre civile, elle-même conflit annexe de la guerre du Viêt Nam.

    Après l'assassinat de John F. Kennedy fin 1963, un coup d'État en avril 1964 élimine définitivement le parti neutraliste du prince Souvanna Phouma et l'influence de la France dans le pays. À partir de 1964, les États-Unis ont lourdement bombardé les routes d'approvisionnement nord-vietnamiennes au Laos. Ils ont également bombardé le Pathet Lao en soutien au gouvernement. Les bombardements prennent une ampleur grandissante, notamment dans la plaine des Jarres, où il y a de violents combats entre le Pathet Lao et le Nord-Vietnam contre le gouvernement laotien.. Le conseiller militaire et journaliste Fred Branfman a dénoncé l’ampleur de ces attaques dans son livre Voices from the Plain of Jars : Life under an Air War, 1972. Il a avancé le nombre de plus de 550 000 raids, soit une attaque toutes les huit minutes pendant neuf ans[3]. Plus de 260 millions de bombes à sous-munitions ont été jetées sur le pays, ce qui fait du Laos le pays à avoir été le plus bombardé de l'histoire par rapport à sa superficie[4].

    La guerre civile laotienne continue jusqu'en 1973, opposant d'un côté les troupes du gouvernement royal et les miliciens Hmongs soutenus par les États-Unis et de l'autre la rébellion communiste soutenue par le Viet Cong et le Nord Viêt Nam. Un cessez-le-feu est déclaré le 22 février 1973. La guerre a fait entre plusieurs dizaines de milliers et centaines de milliers de morts.[5] Le 5 avril 1974, un gouvernement d'union nationale, toujours présidé par le neutraliste Souvanna Phouma, mais incluant les communistes du Pathet Lao, voit le jour. En 1975, après avoir étendu son emprise en profitant notamment de la mauvaise santé de Souvanna Phouma, le Pathet Lao réalise un coup de force et prend le pouvoir. Le roi Savang Vatthana et la reine Khamphoui abdiquent le 2 décembre 1975. Le roi, la reine et l'héritier du trône meurent dans un camp d'internement.

    De nos jours, les effets des bombardements américains sont encore répandus avec les effets d'autres munitions utilisées pendant la guerre civile : près de 30 % des bombes à sous-munitions qui ont été jetées sur le pays n'ont pas explosé à l'impact (c'est-à-dire environ 80 millions de "bombies" comme disent les laotiens) et elles se nichent toujours dans les forêts, les champs, les rizières et près des villages ; et environ 30% du territoire laotien est encore pollué par des munitions diverses non explosées. Selon le gouvernement laotien, au moins 20 000 Laotiens ont été tués ou blessés par des munitions non explosées depuis la fin de la guerre. Les restes explosifs de guerre (REG) ont fait la plupart des victimes, suivis des mines terrestres, puis des armes à sous-munitions qui ont fait 15 % des victimes.[6] Actuellement, 50 personnes sont tuées ou mutilées chaque année par des munitions non explosées[7]. Des ONG comme Handicap International travaillent avec les autorités du Laos pour déminer le pays mais il faudra encore plusieurs décennies, sans doute plus de 50 ans, avant d'y parvenir[8],[9],[10].

    République démocratique populaire lao

    Souphanouvong devient chef de l'État et Kaysone Phomvihane, secrétaire général du Parti révolutionnaire populaire lao, premier ministre. La République démocratique populaire lao (RDPL) est créée, avec un régime de parti unique, provoquant entre 1975 et 1987 l'exil d'environ 400 000 personnes, soit 10 % de la population. L'alliance, voire la dépendance, du nouveau pouvoir vis-à-vis du Viêt Nam voisin est étroite[11]. Une période de coopération avec l'URSS est suivie à partir de 1989 d'une volonté d'ouverture à l'économie moderne et d'intégration régionale[12]. Sans constitution depuis sa proclamation[13], la République a fini par en adopter une en 1991[14]. Le pays a normalisé ses relations avec les pays voisins comme la Thaïlande, s'est ouvert au tourisme et a lancé un grand nombre de projets à vocation régionale (ponts, routes, centrales hydro-électriques et réseaux électriques). Il est membre de l'ASEAN depuis 1997.

    John Morrocco, Rain of Fire: Air War, 1969–1973, Boston Publishing Company, coll. « Volume 14 of Vietnam Experience », 1985 (ISBN 9780939526147, lire en ligne) Laurent Cesari, L'Indochine en guerres, 1945-1993, Belin Sup Prépa, 1995 page 151 (en) Voices from the Plain of Jars : Life under an Air War Harper & Row, 1972 p.  46 (ISBN 0060903007) et démontré, cartes à l'appui, que la plaine des Jarres n'était pas sur le trajet de la piste Hô Chi Minh qui servait aux Nord-Vietnamiens à ravitailler en armes les combattants du Sud. (es) « La guerra de los 1.000 años », sur El mundo, 27 janvier 2009 (consulté le 8 décembre 2017). Ziad Obermeyer, Christopher J. L. Murray et Emmanuela Gakidou, « Fifty years of violent war deaths from Vietnam to Bosnia: analysis of data from the world health survey programme », BMJ, vol. 336, no 7659,‎ 2008, p. 1482–6 (PMID 18566045, PMCID 2440905, DOI 10.1136/bmj.a137) See Table 3. « Lao PDR - Casualties and Victim Assistance », sur Landmine and Clustering Munition Monitor (consulté le 26 juillet 2022) Rebecca Wright, « 'My friends were afraid of me': What 80 million unexploded US bombs did to Laos », CNN,‎ 6 septembre 2016 (lire en ligne, consulté le 26 juillet 2022) Juliette Tissot, « La longue guerre contre les bombes », Gavroche Thaïlande, no 244,‎ février 2015, p. 48 à 51 (lire en ligne [PDF]) « La guerre mine toujours le Laos », La Croix,‎ 31 octobre 2019 (lire en ligne) « Le Laos, le pays des bombes », Ils voyagent,‎ 6 juin 2020 (lire en ligne) Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, pages 36, 126-127 Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, pages 141-145 Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, page 141 « Constitution du Laos, site de l'université de Perpignan », sur univ-perp.fr.
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