Château d'Angers

Le château d'Angers, aussi appelé château des ducs d'Anjou, est situé dans la ville d’Angers dans le département de Maine-et-Loire en France.

Le site est occupé dès l’antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIe siècle, à la ...Lire la suite

Le château d'Angers, aussi appelé château des ducs d'Anjou, est situé dans la ville d’Angers dans le département de Maine-et-Loire en France.

Le site est occupé dès l’antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIe siècle, à la suite des troubles des guerres de Religion, Henri III ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1954, il héberge la tenture de l'Apocalypse et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par le Centre des monuments nationaux.

Histoire
Vue du château d'Angers de la Rive Droite 
Vue du château depuis la rive droite.

L'emplacement du château d'Angers est stratégique car il se situe sur le flanc ouest de la colline de la Cité, le point le plus haut d'Angers, avec 47 mètres. L'altitude du château oscille entre 35 et 45 mètres. Elle domine la Maine qui coule à une altitude de 20 mètres environ. La colline elle-même se compose de schiste ardoisier dont l'abrupt vers la Maine s'accentua par son extraction à la période médiévale[1].

Les premières occupations
 
Plan des vestiges préhistoriques et antiques sur l'emplacement du château actuel.

En 1997, un cairn est mis au jour à l'ouest de la cour, sous les vestiges de l'ancien château comtal. Construit aux alentours de 4 500 av. J.-C., le cairn se composait de quatre ou cinq chambres funéraires. Il fait environ 17 mètres de diamètre et est entièrement construit en dalles de schistes. Par ailleurs, le façonnage de ces plaques laisse percevoir la maîtrise de l'exploitation ardoisière dès le Néolithique[2].

La présence d'un oppidum gaulois de la tribu des Andécaves sur le site fut longtemps rejetée face au peu d'indices permettant d'étayer l'affirmation[3]. Cependant, la campagne de fouilles préventives entre 1992 et 2003 a finalement pu démontrer l'existence d'une occupation à l'époque de La Tène finale (vers 80-70 av. J.-C.) jusqu'à la période augustéenne (10 av. J.-C.)[4]. La présence de mobiliers archéologiques, de vestiges d'un rempart à poutrages horizontaux et la découverte de voies délimitant des secteurs d'activités[1] permettent d'envisager à nouveau l'hypothèse d'un oppidum sur le site du château[4].

Pendant l'occupation romaine, vers la fin du Ier siècle, le site est aménagé en une vaste plate-forme de 3 600 m2 ceinte de murs à contreforts, surplombant la Maine. Un temple ainsi que ses satellites y sont édifiés[1],[5]. À la fin du IIIe siècle, les migrations des peuples germaniques apportent un état d'insécurité croissant. Les habitants de la région se réfugient alors à Juliomagus et entourent la cité d'une enceinte haute de 10 à 12 mètres[6]. Une partie des remparts gallo-romains traversaient l'actuel château d'ouest en est, longeant l'ancien promontoire du Ier siècle dont les édifices sont probablement détruits pour construire la muraille[1]. À son extrémité ouest, sous la galerie de l'Apocalypse, au niveau de la chapelle Saint-Laud, se trouvent les vestiges d'une tour de l'enceinte urbaine[7]. On trouve également une porte mentionnée comme la « porte de Chanzé » dont les vestiges se trouvent enterrés sous le rempart sud-ouest[8].

Les fouilles entreprises entre 1992 et 2003 ont permis de révéler l'occupation du site entre le VIIe et IXe siècles. On y trouve des bâtiments d'une bonne qualité de construction ainsi que des espaces d'artisanats et de jardins qui correspondraient à une résidence épiscopale, l'évêque étant mentionné comme le propriétaire de l'emplacement du château au milieu du IXe siècle[1].

Le palais comtal
 
Plan des vestiges de l'ancien palais comtal par rapport à la forteresse actuelle.

En 851, l'évêque d'Angers, Dodon, permet au comte d'Anjou de s'installer sur un terrain, « près de l'enceinte[9] ». Cette position permet de surveiller la Maine à une époque où Angers était vulnérable aux raids normands. Cela ne les empêchera pas de s'emparer à plusieurs reprises de la ville. Dans le même temps, les Bretons effectuent des raids et s'emparent d'une partie du territoire angevin.

C'est une fois la période de troubles et d'invasions terminée que les comtes d'Anjou édifient ce qui deviendra le palais comtal. Celui-ci ne subira jamais de siège et sera très peu fortifié car les comtes d'Anjou vont peu à peu soumettre le Poitou, le Maine, la Normandie et l'Aquitaine. Il est alors mentionné comme une aula et non comme un castrum. Par conséquent, il sera constitué en majorité de bâtiments d'habitations[10]. La Grande salle, ou aula a été construite à l'extrémité ouest du promontoire, probablement sur l'ancienne terrasse antique tandis qu'une cuisine prenait appui sur l'ancienne enceinte gallo-romaine. La chapelle Sainte-Geneviève, qui dessert les habitants du site, reçoit vers la fin du IXe siècle les reliques de saint Laud, lesquelles lui laisseront finalement leur nom[11]. Au Xe siècle, une étuve jouxtant le palais est construite sur le système gallo-romain[12] et dont les bases des colonnes de tuyaux ont été retrouvées lors des fouilles du palais comtal[13]. Au XIe siècle, la grande salle est agrandie vers le nord, passant de 300 à 500 m2[1].

Vers le XIIe siècle, le palais passe sous le contrôle de la dynastie des Plantagenêts. En 1131 ou 1132, un incendie le dévaste. Pendant la reconstruction, la grande salle est réaménagée et dotée de l'actuelle porte[10]. Les appartements continuent d'y évoluer vers le nord et le sud de la cour[1]. Enfin la nouvelle chapelle Saint-Laud est érigée à l'extérieur de l'enceinte romaine sur laquelle elle appuie sa façade nord. C'est une chapelle à nef unique voûtée en berceau brisé, ne présentant qu'une unique absidiole sur sa façade sud[14]. L'Anjou fait alors partie de l'empire Plantagenêt, le palais perd son rôle de centre politique alors que les souverains plantagenêts ne tiennent plus qu'épisodiquement leur cour à Angers[15]. Les chambres et logis se dégradent[1].

La forteresse royale

À la suite de l'assassinat en 1203 d'Arthur de Bretagne, duc de Bretagne, par ailleurs comte d'Anjou et du Maine, ces comtés sont réunis au domaine royal par Philippe Auguste. Le duché est dévolu à Alix de Bretagne, demi-sœur d'Arthur, qui épouse en 1214 un petit-cousin du roi, Pierre de Dreux dit Mauclerc[16], elle décèdera en 1221, laissant deux fils (Jean et Arthur) et une fille, Yolande de Bretagne. Le 16 mars 1227, Pierre Mauclerc reçut le contrôle de l'Anjou, du Maine et du Perche à l'occasion des fiançailles entre sa fille Yolande et Jean de France, fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, héritier des comtés d'Anjou et du Maine, il perdit ces terres lors de sa révolte de 1228[17]. pendant la Régence de Louis IX (1228-1238), Blanche de Castille tient tête à la révolte des grand vassaux et se fortifie, elle construit alors le château d'Angers pour servir d'avant-poste au royaume contre les menaces de Pierre Mauclerc[18]. Pour la mener à bien, les chanoines de Saint-Laud[19], ainsi qu'une partie des habitants de la ville sont expulsés afin de pouvoir ériger une forteresse étendue sur 2,5 hectares. Près d'un quart de l'ancien quartier canonial Saint-Maurice d'Angers est également détruit pour permettre l'agrandissement de la forteresse[20]. Pour l'édification du château, le trésor royal verse plus de 5 000 livres, et un impôt est levé sur les bourgeois d'Angers[11]. La construction prend une douzaine d'années (1230-1242) qui est l'acte de naissance de la forteresse, l'une des plus belles fortifications du XIIIe siècle, telle qu'elle est perçue aujourd'hui : une enceinte de plus de 800 mètres de long ponctuée de dix-sept tours rondes haute de plus de quarante mètres. Seul le flanc nord, abrupt, face à la Maine, ne fut jamais fortifié[21]. Louis IX ne s'arrêta pas là puisqu'il décida également d'englober la ville dans une enceinte urbaine.

L'Anjou sera alors laissé en apanage au frère de Louis IX, Charles Ier de Sicile. Il sera à l'origine de la dynastie capétienne d'Anjou. Bien que Charles soit appelé par le pape en Italie, il ne néglige pas la forteresse pour autant, s'assurant de l'entretien et de l'amélioration de celle-ci[11]. C'est sur le modèle du château d'Angers qu'il fait construire à Naples le Castel Nuovo[22]. Ses successeurs marqueront peu de leur empreinte le château, lequel revient dans le giron royal en 1290. Angers perd alors son rôle politique et ses logis se dégradent[19].

Le château ducal

L'Anjou devenu duché en 1360, une nouvelle dynastie, issue de la maison de Valois, va prendre place à Angers. Louis Ier d'Anjou y séjourne rarement, de même que son successeur Louis II[11]. Louis Ier rénove cependant le logement du sénéchal derrière la porte de la Ville, avant 1370, puis il réaménage la grande salle, dans laquelle il perce de nouvelles fenêtres plus larges et où il installe une monumentale cheminée. Il va également construire une nouvelle cuisine, détruite au début du XIXe siècle, du type « à cheminée de plan centrée[23] », quatre fois plus grande que l'ancienne cuisine comtale qu'elle jouxte. Il charge son architecte comptable, Macé-Delarue, de l'entretien et de la réfection du château[24]. Son successeur, Louis II, va ériger vers 1410 le Logis royal. Yolande d'Aragon, épouse de Louis II, fait édifier une nouvelle chapelle afin d'y héberger la relique de la Vraie Croix d'Anjou, laquelle était précédemment hébergée à l'abbaye de la Boissière menacée par les Anglais[11]. En 1409, elle met au monde, dans les appartements du château, son fils René[11]. Elle fait également remettre le château en état de défense, en prévision des incursions anglaises. En 1443, le duc de Somerset, débarqué en Normandie avec 8 000 hommes, arrive dans les faubourgs d'Angers. Une salve d'artillerie tirée depuis le château tue un des capitaines de Somerset qui décide de lever le camp[11] et part assiéger le château de Pouancé. Sous le règne du duc René d'Anjou, le Logis royal se voit adjoindre une galerie. René fait également bâtir le châtelet et une série de corps de logis dans les années 1450[25].

Retour sous l'autorité royale

René d'Anjou finit par entrer en conflit avec son neveu le roi de France Louis XI à propos de l'héritage du duché. Louis XI décide de s'emparer du duché par la force et vient en Anjou en 1474 avec son armée, forçant René à renoncer à son projet de succession. Louis XI installe aussitôt une garnison dans le château et en confie le commandement à Guillaume de Cerisay[26]. En 1485, Charles VIII fait recreuser les fossés qui étaient jusqu'ici simplement ébauchés[27]. Par la suite, Jean Bourré est nommé capitaine du château et le dote en artillerie[27].

En 1562, on décide d'adapter le château aux nouvelles techniques de guerre. L'architecte Philibert Delorme[11] est chargé des plans des travaux qui seront réalisés par Jehan de l'Espine[28]. Des terrasses d'artilleries sont établies au sud, côté cour, et derrière le rempart nord, entre la porte et le logis du gouverneur, où sont encastrés des boulets. Un bastion avancé est construit en avant de la porte des champs[28]. Les fossés sont une nouvelle fois élargis.

En 1585, en pleine guerre de Religion, les catholiques et les protestants se disputent le château. Henri III donne alors l’ordre de le raser afin qu’aucun des partis ne puisse l'utiliser contre lui. C'est au gouverneur du château, Donadieu de Puycharic, de mener la démolition à bien. Les tours sont décoiffées et le couronnement est abattu. La démolition est lente : les travaux sont suspendus à six reprises, puis finalement abandonnés à la fin des luttes. La grue de démolition restera en place jusqu'au milieu du

[11]. En 1595, de nouvelles terrasses d'artillerie sont aménagées[28], puis certaines meurtrières sont changées en canonnières.

Le château est encore utilisé en 1648 quand les bourgeois d'Angers se révoltent contre le gouverneur, puis de nouveau pendant La Fronde. Le château est alors utilisé comme prison d'état et maison de retraite pour invalides[11]. En 1661, Louis XIV ordonne à d'Artagnan d'arrêter Nicolas Fouquet, le surintendant des finances que le roi soupçonne d'avoir détourné douze millions de livres au Trésor Royal. Après son arrestation au château de Nantes, Fouquet est conduit au château d'Angers où il réside trois semaines[11]. Au cours du XVIIIe siècle, une garnison modeste commandée par un lieutenant du roi y est hébergée[11], le château commence à souffrir du manque d'entretien[28].

De la Révolution à aujourd'hui
 
Graffiti d'un prisonnier anglais.

Pendant la Révolution, en 1789, le château devient le siège du Comité Révolutionnaire d'Angers. Au début de messidor an I (fin juin 1793), les Vendéens, de retour de la Virée de Galerne, assiègent sans succès la ville et son château[28]. La forteresse est alors de nouveau utilisée comme prison durant la Terreur et les guerres de Vendée[11].

 
Le château d'Angers, gravure de Thomas Drake, 1856.

En 1806, la démolition de l'ouvrage avancé de la porte des Champs est autorisée afin de mettre en place un boulevard. Le château est converti l'année suivante en prison civile et militaire. En 1813, la chapelle est coupée par un étage afin d'accueillir deux cents marins anglais prisonniers des guerres napoléoniennes. Deux ans plus tard, après la défaite définitive de l'empereur, les Prussiens occupent la forteresse. Elle est réoccupée en 1817 par l'armée française qui la transforme en arsenal et en garnison. En 1857, le Conseil Général devient propriétaire du château pour la somme de 20 000 francs mais doit en contrepartie s'occuper de l'entretien des parties historiques du site. Le château est classé monument historique en 1875[29] alors que l'armée dégrade le Logis royal et la chapelle et met en place des constructions militaires[28].

En 1912, la ville d'Angers prend les fossés en location et les aménage en jardins. Elle y place des daims et biches en 1936[11]. Des négociations ont lieu entre l'armée et la Direction générale des Beaux-Arts concernant le château. En juillet 1939, les négociations aboutissent et les plans de restauration sont ébauchés[11]. Le projet est interrompu par la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands occupent le site et y entreposent leurs munitions. Les 15 et 16 mai 1944, l'armée allemande procède à l'évacuation des hommes présents et de leurs munitions, par crainte des bombardements alliés. Dix jours plus tard, les 25 et 26 mai, Angers subit son premier bombardement. Six bombes tombent sur le château, dont trois dans l'enceinte même. Une voûte de la chapelle s'effondre, le Logis royal est incendié, les toitures sont arrachées[28].

En 1945 démarre la reconstruction de la chapelle sous la direction de l'architecte Bernard Vitry. Les constructions militaires légères sont démontées. En 1948, les jardins sont plantés et le château est ouvert au public. La restauration de la chapelle est complétée trois ans plus tard[28] et celle-ci est inaugurée par l'évêque d'Angers[11]. En 1952, la décision est prise de construire un bâtiment pour accueillir la tenture de l'Apocalypse. Celui-ci est inauguré le 30 juillet 1954[11]. Entre 1970 et 1979, le quai Ligny est progressivement rasé par la ville afin d'aménager des voies rapides sur la rive gauche des berges de Maine et dégageant ainsi la vue sur les murailles[30].

 
L'incendie du 10 janvier 2009.

Entre 1992 et 2003, une série de fouilles archéologiques préventives est réalisée par l'AFAN puis l'INRAP dans le cadre de la rénovation de la galerie de l'Apocalypse. Ces fouilles permettent notamment la mise au jour des vestiges du palais comtal, ainsi que des vestiges des occupations néolithiques, gauloises et romaines[1]. En 2007, l'espace d'accueil et de billetterie est réaménagé[31]. En février 2009, un nouvel espace d'accueil pour la galerie de l'Apocalypse est aménagé[32]. Celui-ci intègre une boutique et un espace vitré permettant de présenter le cairn néolithique et les vestiges des chambres du palais comtal.

Le 10 janvier 2009, aux alentours de 16 heures, un incendie ravage le Logis royal. Il serait dû à un dysfonctionnement d'un chauffage électrique[33]. Grâce à la réactivité des employés, les précieuses tapisseries sont mises à l'abri et aucune œuvre n'est endommagée. La toiture du bâtiment est en revanche détruite : les dégâts sont estimés à 2 millions d'euros. La ministre de la Culture, Christine Albanel, déclare que la reconstruction du bâtiment sinistré est envisagée pour le second trimestre 2009[34]. Finalement, les travaux dureront trois ans pour un budget trois fois supérieur. L'incendie a en effet non seulement détruit la toiture, mais le gel de l'eau d'extinction les jours suivants ont grandement endommagé toute la maçonnerie qui a dû être changée en grande partie. Par ailleurs, les bâtiments de France en ont profité pour rendre le monument accessible aux personnes à mobilité réduite en installant un ascenseur.

D'octobre 2009 à janvier 2010, le château accueille l'exposition internationale « Splendeur de l'enluminure. Le roi René et les livres », organisée pour les 600 ans de la naissance du roi René. Celle-ci expose quarante-sept manuscrits et feuillets enluminés dont vingt-trois exposés pour la première fois en France[35]. L'exposition permet au château d'attirer 190 000 visiteurs en 2009[36], soit le record du nombre d'entrées sur une année, en faisant un des sites les plus visités de Maine-et-Loire. En juin 2012, la rénovation du Logis royal est terminée, et le rez-de-chaussée est ouvert aux visiteurs en l'attente de l'installation d'une scénographie en 2014[37]. Celle-ci ouvre en octobre 2014, mettant un terme aux travaux de restauration[38].

↑ a b c d e f g h et i Pierre Chevet, Le château d'Angers, du tertre funéraire néolithique à la résidence des ducs d'Anjou, Archéopage, août 2007. C. Marcigny, E. Ghesquière, Cyril Hugot, « Un mégalithe inédit sous le château d'Angers (Maine-et-Loire) », in Bulletin de la Société préhistorique française, 2002, volume 99, numéro 4, p. 821-824. Jean Mesqui, Le château d'Angers, 1988, Éditions Ouest-France, p. 3. ↑ a et b J.-P. Bouvet, et al., « Un oppidum au château d'Angers (Maine-et-Loire) », 2004, in Les marges de l'Armorique à l'âge du fer. Archéologie et histoire culture matérielle et sources écrites, actes du 22e colloque de l'AFEAF Nantes 1999, Presses Universitaires de Rennes, pp. 173-187. Jean Mesqui, Le château d'Angers, Éditions du Patrimoine, 2001, p. 2. Archives 49 : il était une fois l'Anjou. Jacques Mallet, Angers, le château, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Nantes, 1991. Éditions du Patrimoine, op. cit., p. 3. Jacques Mallet, op. cit., p. 10. ↑ a et b Jacques Mallet, op. cit., p. 11. ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p et q Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, H. Siraudeau & Cie, Angers, seconde édition, 1978-1996, article Angers. Mengus 2021, p. 243. J. Brodeur, P. Chevet, Inventaire des étuves dans les châteaux et palais du Moyen Âge en France. 1. Une pièce technique équipée de colonnes de tuyaux dans les camerae du palais comtal du château d'Angers (Maine-et-Loire) au milieu du Xe siècle, Bulletin monumental, t. 159/1, p. 21-23. Jacques Mallet, op. cit., p. 15. Jean Favier, Les Plantagenêts, origine et destin d'un empire, XIe - XIVe siècles, Fayard, septembre 2004, Poitier, p. 456. Aurell, Martin., L'empire des Plantagenêt, 1154-1224, Perrin, 2004 (ISBN 2-262-02282-8 et 978-2-262-02282-2, OCLC 300404273, lire en ligne). Morvan, Frédéric, (1965- ...).,, Les chevaliers bretons entre Plantagenêts et Capétiens, du milieu XIIe au milieu XIIIe siècle, Coop Breizh, dl 2014, cop. 2014 (ISBN 978-2-84346-670-0 et 2-84346-670-9, OCLC 882515538, lire en ligne). Mlle Vauvilliers, Histoire de Blanche de Castille, reine des Français, deux fois régente, Paris, 1841. ↑ a et b Jacques Mallet, op. cit., p. 16. François Comte, « Le château et la ville : Angers (XIIIe-XVIe s.) », Revue archéologique du Centre de la France, Tome 48 | 2009. Éditions du Patrimoine, op. cit., p. 8. Pierre Francastel, Les relations artistiques entre la Pologne et la France in Revue des études slaves, Tome 17, fascicule 3-4, 1937. p. 187-205 Étienne Lallau, « Les fastueuses cuisines ducales de Coucy au XVe siècle », Dossiers d'archéologie, no 404,‎ mars/avril 2021, p. 41 (ISSN 1141-7137). Henri Enguehard, Château d'Angers, Édition de la Caisse des Monuments Historiques, Paris, p. 3. Jacques Mallet, op. cit., p. 26. Louis-François Villeneuve-Bargemont, Histoire de René d’Anjou, roi de Naples, duc de Lorraine et cte de Provence tome II, 1446-1476, Éditions J. J. Blaise, Paris, 1825. ↑ a et b Enguehard, op. cit., p. 4. ↑ a b c d e f g et h Enguehard, op. cit., p. 6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Base mérimée 1820 - Château et quai Ligny sur angers.fr. Laurent Vié : Billetterie du Château d’Angers. Laurent Vié : Projet d’aménagement du point de vente et de l’espace d’introduction à la tapisserie de l’Apocalypse au Château d’Angers.. « Le pire a été évité », Le Point,‎ 15 janvier 2009 (lire en ligne). 400 m2 de toiture détruits dans un incendie au château d'Angers sur Le Nouvel Observateur. Dossier de presse de l'exposition « Splendeur de l'enluminure. Le roi René et les livres ». Année exceptionnelle pour les musées angevins. monuments-nationaux.fr: Réouverture du Logis royal du château d’Angers. AngersMag.info: Yannick Sourisseau, Angers : Saint Louis revient dans son château, 12 octobre 2014.
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