Contexte de Oman

Oman (/ɔ.mɑ̃/ ou /ɔ.man/ ; en arabe : عمان, ʿumān, ʊ...Lire la suite

Oman (/ɔ.mɑ̃/ ou /ɔ.man/ ; en arabe : عمان, ʿumān, ʊˈmaːn/), en forme longue le sultanat d'Oman (arabe : سلطنة عمان, salṭanat ʿumān), est un pays du Moyen-Orient, situé au sud de la péninsule arabique, sur les bords du golfe d'Oman et de la mer d'Oman (en anglais mer d'Arabie).

Comptant 4 613 241 habitants lors du recensement de 2017, il est entouré par les Émirats arabes unis au nord, l'Arabie saoudite à l'ouest et le Yémen au sud-ouest. Sa capitale est Mascate. Monarchie indépendante depuis le milieu du XVIIIe siècle, Oman est gouvernée par un sultan, Haïtham ben Tariq, depuis 2020.

Selon les classifications de l'indice de démocratie, le pays a un régime autoritaire, mais le plus démocratique de toute la péninsule arabique. L'économie omanaise est particulièrement dépendante de l'extraction de ses ressources de pétrole. Son indice de développement humain (IDH) est très élevé, 54e rang mondial. En ce qui concerne le produit intérieur brut (PIB), pour l'année 2017, Oman se classe autour du 25e rang par habitant et vers le 70e rang en nominal.

Plus à propos Oman

Informations de base
  • Devise Rial omanais
  • Nom natif سلطنة عمان
  • Indicatif d'appel +968
  • Domaine Internet .om
  • Mains voltage 240V/50Hz
  • Democracy index 3
Population, Area & Driving side
  • Population 4829480
  • Zone 309500
  • Côté conduite right
Historique
  • Oman est dans l'Antiquité un prolongement du territoire yéménite et plus précisément de l'Hadramout. La région d'Oman est connue à l'époque sumérienne sous le nom de Magan. Dans l'Antiquité, la péninsule devient une productrice majeure d'encens, et elle entretient une activité commerciale importante avec la Mésopotamie, l'Égypte, la Perse, l'Inde et l'île de Dilmun. Oman constitue l'une des satrapies de l'Empire perse lorsqu'elle y est incorporée, vers 536 av. J.-C..

    Oman est islamisé du vivant de Mahomet, au VIIe siècle. Au VIIIe siècle, à la suite du schisme entre sunnites et chiites, Oman est une des rares régions à emprunter une autre voie, le kharidjisme, et devient bientôt la principale région d'obédience ibadite.

    L’histoire d’Oman ne commence véritablement qu'en l'an 751 de notre ère, avec l’élection du premier imam ibadite à Nizwa. Tout en conservant ses imams ibadites comme autorité religieuse, la région est plusieurs fois dominée par de grandes puissances étrangères durant le Moyen Âge, notamment par intermittence par les Qarmates de 931 à 934, puis par les Bouyides de 967 à 1053, et enfin par l'empire Seljouk de 1053 à 1154. En 1154, la dynastie omanaise des Nabhânides prend le contrôle du pays, et le conserve jusqu'en 1470 (malgré une interruption de 1406 à 1443). Alliés des Bûyides et tournée vers le détroit d’Ormuz et la rive persane du Golfe, les Nabhânides donnent une impulsion nouvelle à l’expansion maritime du pays.

    Zheng He, dans son expédition de 1413-1415, visite la région.

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    Oman est dans l'Antiquité un prolongement du territoire yéménite et plus précisément de l'Hadramout. La région d'Oman est connue à l'époque sumérienne sous le nom de Magan. Dans l'Antiquité, la péninsule devient une productrice majeure d'encens, et elle entretient une activité commerciale importante avec la Mésopotamie, l'Égypte, la Perse, l'Inde et l'île de Dilmun. Oman constitue l'une des satrapies de l'Empire perse lorsqu'elle y est incorporée, vers 536 av. J.-C..

    Oman est islamisé du vivant de Mahomet, au VIIe siècle. Au VIIIe siècle, à la suite du schisme entre sunnites et chiites, Oman est une des rares régions à emprunter une autre voie, le kharidjisme, et devient bientôt la principale région d'obédience ibadite.

    L’histoire d’Oman ne commence véritablement qu'en l'an 751 de notre ère, avec l’élection du premier imam ibadite à Nizwa. Tout en conservant ses imams ibadites comme autorité religieuse, la région est plusieurs fois dominée par de grandes puissances étrangères durant le Moyen Âge, notamment par intermittence par les Qarmates de 931 à 934, puis par les Bouyides de 967 à 1053, et enfin par l'empire Seljouk de 1053 à 1154. En 1154, la dynastie omanaise des Nabhânides prend le contrôle du pays, et le conserve jusqu'en 1470 (malgré une interruption de 1406 à 1443). Alliés des Bûyides et tournée vers le détroit d’Ormuz et la rive persane du Golfe, les Nabhânides donnent une impulsion nouvelle à l’expansion maritime du pays.

    Zheng He, dans son expédition de 1413-1415, visite la région.

    Le pays est partiellement occupé par les Portugais de 1507 à 1650. En 1649-1650, les Omanais désormais menés par la dynastie Yaroubide chassent les Portugais et s'emparent à leurs dépens des principaux ports swahilis de la côte est-africaine : Mombasa, Kilwa, Zanzibar et Pemba, ce qui leur permet de contrôler une partie du très lucratif commerce d'esclaves. En 1719, Saif ibn Sultan II est élu à la succession dynastique. Sa candidature fut à l'origine d'une fracture dans l'ulama et fit éclater une guerre civile entre les deux tribus majeures, les Hinawi et les Ghafiri, les Ghafiri soutenant Saif ibn Sultan II. Celui-ci conserve le pouvoir en 1748 après que les leaders des deux factions ont été tués dans la bataille, mais cela ne suffit pas à éteindre la querelle, cette division en factions jouant le jeu des Iraniens, qui occupent partiellement le pays de 1737 à 1744 (notamment Mascate et Sohar). Après l'expulsion de ces derniers, Ahmed ibn Saïd est élu imam en 1749, fondant ainsi la dynastie actuelle. C'est le début d'un âge d'or pour le sultanat d'Oman, qui confirme son influence sur l'océan Indien occidental jusqu'à Madagascar.

    Au début du XIXe siècle, Oman est devenu le centre d'un véritable empire colonial, qui s'étend du Baloutchistan à Zanzibar, et tiendra tête pendant plusieurs siècles à la flotte portugaise puis à la Royal Navy[1]. Le sultanat est placé de fait sous protectorat britannique de 1891 à 1971, tout en conservant nominalement son indépendance. De 1965 à 1976, le pays est le théâtre d'une violente insurrection communiste, dite guerre du Dhofar, provoquée par les mauvaises conditions socioéconomiques d'une partie de la population : ce soulèvement est réduit avec l'aide des forces britanniques et iraniennes[2].

    En 1970, le sultan Saïd ibn Taïmour, d'une nature despotique, est évincé par son fils, Qabus ibn Saïd, vraisemblablement dans un coup d'État planifié par le Royaume-Uni[3]. Qabus entreprend depuis l'amélioration économique du pays, tout en maintenant la paix avec tous les autres pays du Moyen-Orient. L'ONU classe le sultanat parmi les dix pays ayant connu le plus fort développement depuis 1970. En 1980, un accord est signé pour une base militaire des États-Unis sur l'île Masirah, utilisée ensuite pour des opérations dans le golfe Persique. En 1981, il fait adhérer son pays au Conseil de coopération du Golfe (GCC).

    En 1996, le sultan promulgue un décret clarifiant les règles de succession, instituant un conseil bicaméral doté de certains pouvoirs législatifs, un premier ministre et garantissant des libertés civiles de base pour les citoyens omanais. En 2003, la chambre basse du conseil est librement élue pour la première fois.

    Aujourd'hui (2011), le sultanat est prospère. Le revenu par habitant atteint 25 000 $ par an. Selon le rapport de l'ONU (2010), les secteurs de la santé et de l'éducation ont nettement progressé : 85 % de la population est alphabétisée et éduquée.

    Le 10 janvier 2020, après plus de 49 ans de règne, Qabus ibn Saïd meurt, des suites d'un cancer du côlon, à l'âge de 79 ans[4]. Le lendemain, le 11 janvier, Haïtham ben Tariq, ministre du Patrimoine et de la Culture et cousin du défunt, prête serment comme nouveau sultan[5]. Celui-ci a été désigné — parmi plus de 80 autres membres de la famille royale[6] — comme héritier par le défunt roi dans une lettre ouverte après sa mort[7].

    Akram Belkaïd, « Quand Oman tenait tête à la Royal Navy », sur Le Monde diplomatique, août 2021. (en) Oman 1965-1976: From Certain Defeat to Decisive Victory, Jim White, 2008 (en) Ian Cobain, « Britain’s secret wars », sur The Guardian, 8 septembre 2016 « À Oman, les adieux à l’atypique sultan Qabous », sur Le Figaro.fr, lefigaro, 12 janvier 2020 (ISSN 0182-5852, consulté le 15 janvier 2020). Georges Malbrunot, « Oman: le nouveau sultan a la lourde tâche de poursuivre l’œuvre de Qabous », sur Le Figaro.fr, 11 janvier 2020 (consulté le 11 janvier 2020) « Le sultan d'Oman Qabous ben Saïd, au pouvoir depuis 50 ans, est mort », sur Le Huffington Post, 11 janvier 2020 (consulté le 12 janvier 2020). « Mort du sultan Qabous d'Oman, son cousin Haïtham ben Tarek lui succède », sur parismatch.com (consulté le 12 janvier 2020).
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