Statue of Liberty

( Statue de la Liberté )

La statue de la Liberté ou La Liberté éclairant le monde, (en anglais : Liberty Enlightening the World), ou simplement Liberté, plus connue sous le nom Statue of Liberty, est l'un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur Liberty Island, au sud de Manhattan, à l'embouchure du fleuve Hudson et à proximité d’Ellis Island.

Construite et assemblée en France, sur une idée en 1865 du juriste Édouard Laboulaye, au moment d'une collecte du quotidien Le Phare de la Loire pour honorer la veuve d'Abraham Lincoln, la statue fut offerte par le peuple français aux Américains, en signe d'amitié, et dévoilée au grand jour le en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland pour le centenaire de la Déclaration d'indépen...Lire la suite

La statue de la Liberté ou La Liberté éclairant le monde, (en anglais : Liberty Enlightening the World), ou simplement Liberté, plus connue sous le nom Statue of Liberty, est l'un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur Liberty Island, au sud de Manhattan, à l'embouchure du fleuve Hudson et à proximité d’Ellis Island.

Construite et assemblée en France, sur une idée en 1865 du juriste Édouard Laboulaye, au moment d'une collecte du quotidien Le Phare de la Loire pour honorer la veuve d'Abraham Lincoln, la statue fut offerte par le peuple français aux Américains, en signe d'amitié, et dévoilée au grand jour le en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland pour le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine.

La sculpture fut confiée en 1871 au Français Auguste Bartholdi et l'énorme socle permettant de porter sa hauteur de 46 mètres à 80 mètres, pour un total de 225 tonnes, à une collecte des fonds américaine dirigée par le procureur général, William M. Evarts, mais les travaux s'arrêtèrent aux fondations, suscitant des critiques de la presse américaine face à un projet jugé démesuré. Le journaliste Joseph Pulitzer, « précurseur » d'une « presse d'investigation engagée » socialement accepta de mobiliser les premières pages de son quotidien New York World pour récolter plus d'argent, gagnant aussi grâce à ce geste 50 000 nouveaux abonnés.

Pour le choix du cuivre, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé et à sa mort en 1879, Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel qui imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.

La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le et de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984. La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenue l'un des symboles des États-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. De son inauguration en 1886 jusqu'au Jet Age, la statue est ainsi la première vision des États-Unis pour des millions d'immigrants, après une longue traversée de l'océan Atlantique. Elle constitue l'élément principal du Statue of Liberty National Monument qui est géré par le National Park Service. La création de la statue de la Liberté se place dans la tradition du colosse de Rhodes, dont certaines représentations ont sans doute été une inspiration pour Bartholdi,,.

Après les attentats du 11 septembre 2001, l'accès a été interdit pour des raisons de sécurité : le piédestal a rouvert en 2004 et la statue en 2009, avec une limitation du nombre de visiteurs autorisés à accéder à la couronne. La statue (y compris le piédestal et la base) a été fermée pendant une année jusqu'au , pour qu'un escalier secondaire et d'autres dispositifs de sécurité puissent être installés (l'accès à l'île est cependant resté ouvert). Un jour après la réouverture, l'accès a été de nouveau interdit en raison des effets dévastateurs de l'ouragan Sandy. Les accès à l'île et à la statue ont été rouverts le . L'accès du public au balcon entourant la torche est toujours interdit, pour des raisons de sécurité, depuis 1916.

Cadeau du peuple français aux États-Unis  Auguste Bartholdi, concepteur de la statue de la Liberté.

L'idée d'un présent, en gage de l'amitié franco-américaine et pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis, est traditionnellement donnée comme ayant pour origine un dîner organisé au début de l'été 1865 à Glatigny chez le juriste français Édouard de Laboulaye qui avait réuni un groupe d'amis libéraux comme lui (Oscar du Motier de La Fayette, Charles de Rémusat, Hippolyte Clérel de Tocqueville et le sculpteur alsacien Auguste Bartholdi qui venait de sculpter le buste de Laboulaye) pour célébrer la victoire de l'Union dans la guerre de Sécession et se désoler de la mort d'Abraham Lincoln, mais en réalité aucun projet de cadeau n’était sorti du dîner[1].

L'idée d'une statue en relation avec Lincoln et les États-Unis ne naît pas de ce dîner mais d'une collecte de fonds organisée en 1865 par le quotidien Le Phare de la Loire pour une médaille en or dédiée à Mary Todd Lincoln, la veuve du président américain et qui portait l’inscription « Dédiée par la Démocratie française à Lincoln, honnête homme qui abolit l’esclavage, rétablit l’Union, sauva la République, sans voiler la statue de la Liberté »[1]. Bartholdi a certainement mélangé la campagne pour la médaille et le dîner d'américanophiles pour inventer dans son journal, vingt ans après les faits, un pamphlet donné lors de ce dîner pour lever des fonds[2].

Ce projet, né à la fin des années 1860, en pleine vague de statuomanie, vacille en raison de la situation politique instable de la fin du Second Empire. Bartholdi, impressionné par les colosses de Memnon qu'il a découverts lors de son voyage en Égypte en 1855, se consacre alors à d'autres sculptures colossales, comme celle d'un grand phare (sous la forme d'une fellahine de 19 m de hauteur tenant une torche en l'air) à l'entrée du canal de Suez qu'il propose en 1867 à Ismaïl Pacha, khédive d'Égypte et qui s’appellerait La Liberté éclairant l'Orient. Ce projet est abandonné, faute de financement (une statue plus modeste de Ferdinand de Lesseps, sculptée par Emmanuel Frémiet, est inaugurée le 17 novembre 1899 à Port-Saïd), mais Bartholdi garde le souvenir de cette statuaire colossale égyptienne[3].

En 1870, Bartholdi sculpte une première ébauche en terre cuite et en modèle réduit[4] aujourd'hui exposée au musée Bartholdi à Colmar. La même année, la France entre en guerre contre la Prusse et doit capituler. Le 10 mai 1871, elle cède l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand. L'opinion publique et le gouvernement français sont déçus de la sympathie des États-Unis pour les Allemands, dont le nombre était important sur le sol américain. Le projet commémoratif est temporairement écarté en raison des troubles politiques que connaît le début de la Troisième République. En effet, la plupart des Français pensent alors que cette république n'est qu'une solution temporaire qui laisserait place à la monarchie, ou à un régime semblable à celui de Napoléon Ier.

 Gustave Eiffel participe également au projet de la statue de la Liberté dont il a conçu l'armature métallique.

Le 8 juin 1871, muni de lettres d'introduction de Laboulaye, Bartholdi part pour cinq mois aux États-Unis où il repère le site de Bedloe's Island, future Liberty Island, et tente de gagner des partisans. Il rencontre le président américain Ulysses S. Grant le 18 juillet 1871 à New York[5]. Dans un club select de la ville de New York, il organise un dîner pour collecter des fonds auprès de riches républicains, leur révélant le coût initial de la sculpture, 125 000 dollars (correspondant à 2,5 millions au début du XXIe siècle) pour le piédestal à la charge des Américains, 125 000 pour le reste de la statue à la charge des Français, mais il revient en France sans argent, les hommes d'affaires voulant apposer le nom de leur compagnie sur la statue en échange de leur participation financière[6].

La structure a été conçue dans les ateliers Gustave Eiffel, à Levallois-Perret, et au 25 rue de Chazelles dans le 17e arrondissement de Paris, là où se montaient les pièces de cuivre.

Modèles de la statue  Isabella Eugénie Boyer (1841-1904) épouse de l'inventeur Isaac Merritt Singer, qui aurait servi de modèle pour la statue de la Liberté.Choix du visage

Des sources diverses mettent en avant différents modèles qui auraient servi à déterminer le visage de la statue. Cependant, les historiens en sont réduits à des hypothèses et aucune proposition n'est véritablement fiable et authentique[7].

Parmi les modèles proposés, on trouve Isabella Eugénie Boyer, veuve de l'inventeur milliardaire Isaac Merritt Singer, fondateur de la célèbre entreprise de machines à coudre, qui avait contribué au financement du projet[8]. Mais Bartholdi ne l'a connue qu'en 1875, alors que le visage existait déjà[9].

Selon certaines sources, Bartholdi se serait inspiré du visage de sa propre mère, Charlotte Bartholdi (1801-1891), dont il était très proche, pour donner à la statue son visage sévère[10]. Le National Geographic Magazine appuie cette hypothèse, en précisant que le sculpteur n'a jamais expliqué ni démenti cette ressemblance avec sa mère[11].

D'autres modèles fantaisistes[12],[13],[14] ont été avancés : Bartholdi aurait voulu reproduire le visage d'une jeune fille juchée sur une barricade et tenant une torche, au lendemain du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte mais Bartholdi n'était pas présent à Paris à cette époque[15]. Il se serait inspiré d'un modèle qui posait pour lui, une femme surnommée la « Grande Céline », prostituée du quartier Pigalle, avec l'accord de la sous-maîtresse dirigeant le grand bordel de la rue de Chazelles, près des ateliers où les feuilles de cuivre de la statue furent assemblées[16],[17].

Une étude publiée par Nathalie Salmon en août et en octobre 2013[18],[19] obtient le soutien d'institutions européennes et américaines[20] ainsi que l'apport documentaire de divers organismes[21]. Elle met en avant une de ses ancêtres, l'Américaine Sarah Coblenzer (New York, 1844 - Paris, 1904), future épouse de son ami intime, fondé de pouvoir et promoteur de l'amitié franco-américaine Adolphe Salmon[22], documents à l'appui, l'auteur montre comment elle a posé pour lui à Paris pour la statue de la Liberté[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[12] au printemps 1875, lors d'un voyage en Europe[31]. Bartholdi a peut-être réalisé une synthèse de plusieurs visages féminins[32],[33],[34], afin de donner une image neutre et impersonnelle de la Liberté mais la ressemblance avec le visage néoclassique de Sarah Coblenzer est indéniable[35],[32].

Selon Régis Hueber, historien et conservateur honoraire du musée Bartholdi, ces hypothèses relèvent de légendes. Voulant exalter la portée universelle du message républicain de la Liberté, Bartholdi ne s'est certainement pas inspiré de cas particuliers[36].

Sources d'inspiration  Aquarelle du projet de Bartholdi pour le canal de Suez, 1869. Musée Bartholdi de Colmar.

Lors d'une visite en Égypte, Auguste Bartholdi fut inspiré par le projet du canal de Suez dont la construction allait être entamée sous la direction de l'entrepreneur et diplomate français Ferdinand de Lesseps, qui devint par la suite l'un de ses plus grands amis. Il imagina ainsi un immense phare qui serait situé à l'entrée du canal et dont il dessina les plans. Le phare serait à l'image de la déesse de la Liberté Libertas du panthéon romain, divinité de la liberté, mais sa représentation devait être modifiée afin de ressembler à une paysanne égyptienne en robe (une fallaha). La lumière du phare devait resplendir à travers un bandeau placé autour de la tête du phare, ainsi qu'au sommet d'une torche maintenue en l'air, en direction des cieux[37],[38]. Bartholdi présenta ses plans au Khédive Isma'il Pasha en 1867 puis de nouveau en 1869, mais le projet ne fut jamais retenu[39]. Les dessins de ce projet intitulé L'Égypte apportant la lumière à l'Asie ou La liberté éclairant l'Orient ressemblent fortement à la statue de la Liberté, même si Bartholdi a toujours affirmé que le monument new-yorkais n'était pas un réemploi, mais bien une œuvre originale[4].

Le projet de construction d'un phare à l'entrée du canal de Suez s'inspirait lui-même d'un autre monument de l'Antiquité : le colosse de Rhodes qui était l'une des Sept Merveilles du monde[40]. Construit à effigie du dieu grec du soleil, Hélios, le colosse aurait eu une taille de l'ordre de 30 mètres, et se tenait également à l'entrée d'un port avec une torche pour guider les navires[40]. La position du colosse, les jambes écartées autour de l'entrée, étant cependant différente de celle de la statue de la Liberté. C'est également en statue d'Apollon Hélios, coiffée d'une couronne rayonnante, que fut transformée la statue colossale de bronze, de plus de trente mètres, de l'empereur Néron, lorsqu'elle fut déplacée devant le Colisée par Hadrien.

La coiffe de la Liberté est directement inspirée du Grand sceau de France, symbole officiel de la République française depuis la Seconde République en 1848. Les deux « Libertés », française et américaine, portent chacune une couronne à sept branches symbolisant les sept mers et continents de la planète[41]. De nombreuses autres sources d'inspiration sont évoquées, comme la statue de La Liberté de la poésie brisant ses chaînes (1883), monument à Jean-Baptiste Niccolini réalisé par Pio Fedi dans la Basilique Santa Croce de Florence et dont Bartholdi aurait pu voir l'esquisse sur place en 1870[42], la même année où Jules Lefebvre réalisait son tableau La Vérité et Bartholdi les premières études de sa statue ; tandis que le thème de la liberté figurait déjà avec Le Génie de la Liberté (1836) sur la colonne de Juillet ou dans le tableau de La Liberté guidant le peuple (1830) de Delacroix.

Grand sceau de la République Française (1848). 
Grand sceau de la République Française (1848).
La Vérité, Jules Lefebvre, Musée d'Orsay (1870). 
La Vérité, Jules Lefebvre, Musée d'Orsay (1870).
La Liberté de la poésie brisant ses chaînes, Pio Fedi (1883). 
La Liberté de la poésie brisant ses chaînes, Pio Fedi (1883).
Représentation du colosse de Rhodes (1880). 
Représentation du colosse de Rhodes (1880).
Denier de Néron au Colosse radié tenant le globe nicéphore. 
Denier de Néron au Colosse radié tenant le globe nicéphore.
Construction de la statue en France

D'un commun accord, il est convenu que les Français seraient responsables de la conception et de la construction de la statue puis de son assemblage une fois les pièces arrivées sur le sol américain, et que les États-Unis se chargeront de la construction du socle. Cependant, des problèmes financiers surviendront des deux côtés de l'océan Atlantique.

En France, la campagne de promotion pour la statue débute à l'automne 1875[43]. C'est le Comité de l’Union Franco-Américaine[44], pour lever des fonds, fondé en 1875 par Édouard de Laboulaye, qui se charge d'organiser la collecte des fonds pour la construction de la statue[45]. Tous les moyens de l'époque seront utilisés à cette fin : articles dans la presse, spectacles, banquets, taxations publiques, loterie, coupe-papier à l'effigie de la statue, etc. La cantate La Statue de La Liberté de Charles Gounod composée spécialement est créée à l'Opéra au profit de la souscription. Plusieurs villes françaises participèrent aux souscriptions (Le Havre offrit 1 000 francs ; le conseil municipal de Paris, 10 000 francs [46]) ; des conseils généraux, des chambres de commerce, le Grand Orient de France mais aussi des milliers de particuliers firent des dons. Le nombre de 100 000 souscripteurs est annoncé (Chiffre invérifiable : [46]). Dès la fin de l'année 1875, les fonds rassemblés se montent déjà à 400 000 francs, mais le devis passe par la suite à un million de francs de l'époque[47]. Ce n'est qu'en 1880 que la totalité du financement sera assurée en France. Parallèlement, aux États-Unis, des spectacles de théâtre, des expositions d'art, des ventes aux enchères ainsi que des combats de boxe professionnels sont organisés pour recueillir de l'argent nécessaire à la construction du socle.

Bartholdi adopte pour sa statue une structure interne recouverte de feuilles de cuivre repoussé, technique qu'il a découvert sur la statue de Charles Borromée en Italie, premier exemple de l'utilisation de cuivre repoussé sur une structure solide, un pylône en maçonnerie et qui lui est proposée par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc (ce dernier avait opté comme structure interne solide des caissons remplis de sable afin de donner à la statue une stabilité face aux vents puissants de la baie)[48]. Viollet-le-Duc étant tombé malade (il mourra en 1879), Bartholdi engage un nouvel ingénieur, Gustave Eiffel, qui le convainc d'adopter la technique du mur-rideau avec un pylône métallique massif (stabilisé de neuf niveaux de traverses horizontales et d'entretoises posées en diagonales) qui soutient la statue, ainsi que le squelette secondaire interne (bandes de fer plat qui agissent comme un ressort) qui permet à la « peau » en cuivre de la statue de tenir d'elle-même en position verticale et d'osciller de 8 cm par vents de 80 km/h[48].

Les 300 feuilles de cuivre d'un mètre sur trois sont fabriquées à la main dans les ateliers de la fonderie « Gaget-Gauthier et Cie » en 1878. 64 tonnes de feuilles de cuivre sont offertes par un donateur, l'industriel Pierre-Eugène Secrétan, permettant au chantier de démarrer[49]. Les travaux de précision sont ensuite confiés par Eiffel à Maurice Koechlin, l'un de ses proches avec qui il travaillera sur la tour Eiffel. Le pylône métallique servant d’armature et de support aux plaques de cuivre est construit à Levallois-Perret dans les ateliers Eiffel[50], d'autres éléments dans le 17e arrondissement de Paris[51].

La maison Gaget-Gauthier et Cie lance parallèlement la fabrication des plaques de cuivre. Elle loue un terrain de 3 000 mètres carrés rue de Chazelles, juste à côté de ses ateliers. Des formes en bois y servent à marteler des feuilles de cuivre de 2,5 millimètres d’épaisseur. Celles-ci sont ensuite fixées sur le squelette de fer, et boulonnées les unes aux autres. De nombreux aléas retarderont la construction et l'assemblage : manque d'ouvriers et artisans (charpentiers, ferronniers, plâtriers) dû au financement incomplet. Seules neuf des 300 feuilles de cuivre sont achevées à la date du centenaire de l’indépendance, le 4 juillet 1876 et le plâtre de la main droite, celle qui porte le flambeau, se brise en mars 1876[52]. Une fois terminée, elle est envoyée, la même année, à la « Centennial Exposition » (exposition du centenaire) de Philadelphie[53]. Les visiteurs peuvent monter sur une échelle qui mène au balcon situé autour de la torche, moyennant 50 cents. Des photographies, des affiches et des maquettes de la statue sont vendues pendant l'Exposition afin de financer la suite des travaux. C'est ensuite la réalisation de la tête présentée, en 1878, à l’Exposition universelle de Paris (dans les jardins du Champ de Mars). Les visiteurs peuvent pénétrer à l'intérieur jusqu'au diadème au moyen d'un escalier de 43 mètres[54] moyennant la somme de 5 centimes.

Puis la haute statue émerge peu à peu des toits de la Plaine-Monceau et la rue de Chazelles, sur le terrain acquis pour l'occasion ; elle devient l’une des promenades favorites des Parisiens. Devenue le plus haut monument de Paris, elle se visite moyennant un droit d'entrée[48].

Des miniatures de la statue portant sur le socle le nom de Gaget sont vendues pour financer le projet. Selon la légende, c’est de là que viendrait le mot « gadget » : Gaget avec la prononciation anglaise[55].

L'ensemble terminé, la statue est démontée pour être transportée en 350 pièces par bateau. Remontée en quatre mois, elle est inaugurée à New York en octobre 1886 avec dix ans de retard sur la date prévue.

L'armature de la statue selon des plans de 1885. 
L'armature de la statue selon des plans de 1885.
Les ateliers à Paris 
Les ateliers à Paris
Construction d'une des mains en présence de Bartholdi. 
Construction d'une des mains en présence de Bartholdi.
La tête de la statue à l'atelier parisien. 
La tête de la statue à l'atelier parisien.
La statue de la Liberté dans les ateliers Gaget-Gauthier, à Paris. 
La statue de la Liberté dans les ateliers Gaget-Gauthier, à Paris.
Tête de la statue exposée à l'Exposition de 1878 (parc du Champ-de-Mars). 
Tête de la statue exposée à l'Exposition de 1878 (parc du Champ-de-Mars).
Couverture de l'Illustrated Newspaper du 13 juin 1885. 
Couverture de l'Illustrated Newspaper du 13 juin 1885.
Obtention du brevet  Le brevet de la statue, obtenu par Bartholdi en 1879.

Le 18 février 1879, Bartholdi obtient un brevet pour sa statue, le brevet D11,023[56],[57].

Ce dernier la décrit en ces termes :

« Une statue représentant la Liberté éclairant le monde, qui consiste, fondamentalement en un personnage féminin drapé, avec un bras levé, portant une torche, alors que l'autre tient une tablette gravée, et avec un diadème sur la tête, en substance comme indiqué plus avant[58]. »

Le brevet précise aussi que le visage de la statue possède des « traits classiques mais graves et calmes »[59], et note que le corps de la statue est légèrement penché sur la gauche afin de reposer sur la jambe gauche, de telle sorte que le monument tienne en équilibre[60]. Il est en outre précisé que la statue est interdite de reproduction « de toute manière connue en art glyphique sous forme de statue ou statuette, ou en haut-relief ou bas-relief, en métal, pierre, terre cuite, plâtre de Paris ou autre composition plastique[61]. »

Acquisition de l'île  Liberty Island en 2011 Bedloe's Island en 1917

La statue est située sur l'île de Liberty Island, dans le port de New York. À l'origine, l'île était connue sous le nom de Bedloe's Island, et servait de base militaire. Elle abritait le Fort Wood construit en granite et dont les fondations en forme d'étoile à onze branches servirent de base pour la construction du socle de la statue. Le tracé géométrique de ce fort a imposé l'orientation de la statue, qui est tournée vers le sud-est dans l'axe de l'un des principaux bastions du fort, face à l'Océan et à l'Europe[62].

Le choix du terrain et son obtention demandèrent plusieurs démarches. Le 3 mars 1877, un jour avant la fin de son mandat, Grant signa une résolution approuvée par le Congrès des États-Unis autorisant le président à préparer un site et accepter la statue lorsque la France la présenterait[63]. W. T. Sherman fut nommé pour aménager le terrain où le monument serait bâti. Il choisit le site de Bedloe's Island[64].

Quinze ans avant l’inauguration, Bartholdi avait déjà envisagé de construire son bâtiment sur l’île de Bedloe. Dans son esprit, elle y était déjà construite et tournée vers son continent d'origine, l'Europe dont elle accueillait et allait continuer d'accueillir les immigrants[65].

Ce n'est qu'en 1956 que le Congrès des États-Unis décida du changement du nom de l'île en Liberty Island, c'est-à-dire « île de la liberté ».

Dernières étapes de la construction, puis l'assemblage Socle  Élévation de la statue sur Liberty Island, c.1885.Le socle, avant d'accueillir "Miss Liberty". Le socle, avant d'accueillir « Miss Liberty ».

La réalisation de l'immense socle de la statue avait été confiée par Bartholdi aux Américains, alors que les Français devaient se charger de la construction de la statue puis de son assemblage. La collecte des fonds nécessaires à la réalisation de l'ouvrage fut placée sous la responsabilité du procureur général, William M. Evarts. Mais elle manquait de financement et les travaux s'arrêtèrent aux fondations, suscitant des critiques de la presse américaine face à ce projet jugé démesuré.

Le journaliste et patron de presse Joseph Pulitzer, « précurseur » américain[66] d'une « une presse d'investigation engagée » socialement[66], qui donna son nom au prix Pulitzer, accepta de mettre à la disposition des responsables de la construction les premières pages du New York World afin de récolter de l'argent. Le journal fut également utilisé par son créateur pour critiquer les classes aisées, étant donné leur incapacité à trouver les fonds nécessaires, ainsi que les classes moyennes, qui comptaient sur les plus riches pour le faire. Les critiques acerbes du journal eurent alors des effets positifs, en incitant les donneurs privés à se manifester, tout en procurant au journal une publicité supplémentaire, puisque 50 000 nouveaux abonnés furent enregistrés pendant cette période.

Les fonds nécessaires à la construction du socle imaginé par l'architecte américain Richard Morris Hunt et réalisé par l'ingénieur Charles Pomeroy Stone, furent toutefois rassemblés en août 1884. La première pierre du piédestal, renfermant une copie de la Déclaration d'indépendance des États-Unis[48], fut posée le 5 août 1884.

Le socle est constitué de murs de béton coulé, de six mètres d'épaisseur, recouvert d'un piédestal en blocs de granite rose extrait d'une carrière du Connecticut[67]. L'édification eut lieu entre le 9 octobre 1883 et le 22 août 1886[68]. La partie socle était à la charge des Américains[69],[70]. Lorsque la dernière pierre de l'édifice fut posée, les maçons prirent plusieurs pièces d'argent dans leur poche, et les jetèrent dans le mortier. Les participants à la cérémonie déposèrent leurs cartes de visite, des médailles et des journaux dans un coffret de bronze, déposé dans le socle[71].

Inspiration

Richard Morris Hunt s'est inspiré du socle du phare d'Alexandrie pour réaliser celui de la statue de la Liberté[72] : assis sur une pyramide basse sur des fondations en béton de 16 m de hauteur, le piédestal a une base dorique avec des boucliers sculptés dans la pierre, un fût avec des pierres en bossage et une loggia qui lui redonne une dimension humaine, et un couronnement avec balcon[48]. Au cœur du bloc qui compose le socle, deux séries de poutres rattachent directement la base à la structure interne imaginée par Gustave Eiffel de façon que la statue ne fasse qu'un avec son piédestal.

Traversée de l'Atlantique, assemblage et inauguration  Panneau Histoire de Paris 25, rue de Chazelles. Statue de la Liberté rue de Chazelles par Paul-Joseph-Victor Dargaud, v. 1885.

Les différentes pièces de la statue furent assemblées à Paris, dans les ateliers Gaget-Gauthier rue de Chazelles, tout près du Parc Monceau, de 1881 à 1884[73],[74]. La statue ainsi montée pour la première fois reçut alors plusieurs visiteurs de marque tels que le président de la République Jules Grévy et l'écrivain Victor Hugo[75]. Le 4 juillet 1884, jour de la fête nationale américaine, eut lieu la cérémonie du don[76] puis le démontage commença en février 1885[77].

La statue est envoyée à Rouen sur deux convois ferroviaires, le premier train de 40 wagons[78] et un second de 30 puis chargée en 16 jours à bord du transport l'Isère[79] commandé par le lieutenant de vaisseau Gabriel Lespinasse de Saune. Le 21 mai, elle descend la Seine[80], débarque à Caudebec-en-Caux ses 5 passagers provisoires[81] puis appareille pour sa traversée transatlantique. Retardée par une tempête ainsi que par une escale à Horta aux Açores pour manque de charbon, elle entre dans le port de New York le 17 juin 1885[82],[83]. L'Isère, escortée par La Flore, vaisseau amiral du contre amiral Henri Lacombe chargé de représenter la France, remonte l'Hudson[84] et jette l'ancre devant Bedloe island le vendredi 19 où elle reçoit un accueil triomphal de la part des New-Yorkais[85]. Afin de rendre la traversée possible à bord d'un tel navire, la statue fut démontée en 350 pièces, réparties dans 214 caisses, en sachant que le bras droit et sa flamme étaient déjà présents sur le sol américain, où ils avaient été exposés une première fois lors de la Centennial Exposition, puis à New York. 36 caisses furent réservées aux rondelles, rivets et boulons nécessaires à l'assemblage[86].

 Médaille pour l'inauguration de la statue par Oscar Roty.

Une fois arrivée à destination et déchargée du 22 au 24 juin[87], la chambre de commerce de New york donna un banquet le soir du 24 au « Delmonico's »[88] célèbre restaurant de l'époque. Le 30 juin, le contre‑amiral Lacombe rend la politesse à ses hôtes lors d'un banquet à bord de la Flore[89]. La statue doit attendre la fin de la construction de son piédestal et est réassemblée en sept mois à partir du printemps 1886, sur son socle enfin achevé et dont le financement s'était accéléré grâce aux dons de nombreux Américains enthousiastes. Les différentes pièces furent jointes par des rivets en cuivre et le drapé permit de résoudre les problèmes de dilatation[90].

Le 28 octobre 1886, la statue de la Liberté fut inaugurée en présence du président de l'époque[91], Grover Cleveland, ancien gouverneur de New York, devant 600 invités et des milliers de spectateurs[92]. Aucun Noir n'était invité à l'inauguration de ce monument censé aussi inspirer la fin de l'esclavage, pas plus que Joseph Pulitzer, juif et étranger, ou les femmes, d'où la manifestation de suffragettes[48],[51]. C'est Frédéric Desmons, alors vice-président du Sénat, qui représenta la France lors de l'inauguration[93]. Outre Desmons, plusieurs francs-maçons faisaient partie de la délégation française, à laquelle appartenaient également Ferdinand de Lesseps, Eugène Spuller, l'amiral Jaurès, le général Pellissier, le colonel Laussedat et Napoléon Ney[94] accompagnés de journalistes français[95]. Le monument représentait ainsi un cadeau célébrant le centenaire de l'indépendance américaine, livré avec dix années de retard.

Le succès du monument grandit rapidement : dans les deux semaines qui suivirent l'inauguration, près de 20 000 personnes s'étaient pressées pour l'admirer[96]. La fréquentation du site passa de 88 000 visiteurs par an, à 1 million en 1964 et 3 millions en 1987[97].

 La statue de la Liberté sur Liberty Island, autochrome, c.1905.Phare du port de New York

La statue fonctionna comme phare entre la date de son montage, en 1886, et 1902[98]. À cette époque, c'est l'U.S. Lighthouse board qui était chargé d'assurer son fonctionnement. Un gardien de phare avait même été assigné à la statue et la puissance du faisceau lumineux était telle qu'il était visible à une distance de 39 kilomètres[99]. Un générateur d'électricité avait alors été installé sur l'île afin de faire fonctionner la structure.

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Le contre‑amiral Lacombe qui patientait à Newport est prévenu par télégramme et fait route immédiatement, étant attendu pour le jeudi 18. Article du New York Times 18 juin 1885 sur nytimes.com. Compte rendu de la parade navale Article du Pacific Rural Press 4 juillet 1885. Photo Archives musée des arts et métiers. Belot et Bermond 2004, p. 363. Déchargement Bibliothèque du Congrès. Banquet du 24 juin 1885 Menu. Menu du 30 juin 1885 New York Public Library digital collection. Belot et Bermond 2004, p. 337. Photo de l'inauguration loc.gov.pictures. François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005, (ISBN 978-2-213-61856-2), p. 103. M. Méric, « Frédéric DESMONS », 2007 (consulté le 23 mai 2007). Nemo, « Les deux colosses de New-York », Le Monde illustré, 13 novembre 1886, p. 302. 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