On ne retrouve le terme de Lavaux qu'à partir du XIIe siècle ; une bulle d'Innocent II mentionne la vallis de Lustriaco qui en ancien français se traduit par « la Vaulx de Lustrie » (la Vallée de Lutry). Ce n'est qu'au XIVe siècle qu'Aran, Riex et Villette sont considérées comme faisant partie de « la Vaulx de Lutry ». Il faut attendre le XVIe siècle pour que la graphie « Lavaux » se fasse jour. À cette époque, Lavaux appartient à l’évêque de Lausanne et est subdivisée en quatre paroisses, Corsier, Lutry, Saint-Saphorin et Villette[1].
Après la conquête bernoise, Lavaux fait partie du bailliage de Lausanne. Après la révolution vaudoise, les bailliages sont remplacés par des districts. Lutry, Saint-Saphorin et Villette sont rattachées au district de Lavaux, alors que Corsier rejoint celui de Vevey[1].
Au XIXe siècle, les communes se divisent, Saint-Saphorin forme quatre nouvelles communes, Chexbres, Puidoux, Rivaz et Saint-Saphorin. Puis, c'est au tour de Lutry de donner naissance à Savigny et enfin Villette est subdivisée en six communes, Cully, Épesses, Forel, Grandvaux, Riex et Villette[1].
Finalement, le 1er janvier 2008 à la suite de la réorganisation territoriale du canton de Vaud, la région se retrouve englobée dans le nouveau district de Lavaux-Oron qui englobe la totalité des communes de Lavaux[2].
Le 29 août 2021, s'ouvre l'exposition « Maison Lavaux » à Grandvaux, dans la propriété historique Buttin-de-Loës, qui retrace l'histoire humaine et culturelle de cette région[3].
Origine du nomÀ noter que l'on dit Lavaux sans article et non « le » Lavaux, que l'on parle « de » Lavaux et non « du » Lavaux, de même que l'on dira « en » ou « à » Lavaux et non « dans le » Lavaux[4]. Ceci vient de l'étymologie de Lavaux. En effet, en arpitan « la vau » signifie « la vallée ». La lettre « x » a été rajoutée à la fin pour signifier que le dernier son voyelle, ici « au », doit être prononcé. Cette règle s'applique à tous les toponymes de langue arpitane[5].
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