Château de Chillon

Le château de Chillon se trouve sur les rives du Léman, à Veytaux (commune se trouvant entre Villeneuve et Montreux) en Suisse. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. C'est une importante attraction touristique. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 et jusqu'en 1798, il appartient désormais à l'État de Vaud. Le château est le monument historique le plus visité de Suisse. En 2019, le château a connu un record de fréquentation historique avec plus de 430 000 entrées.

 Château de Chillon vue est-nord, mars 2020

L'endroit est stratégique : il ferme le passage entre la Riviera vaudoise (accès au nord vers l'Allemagne et la France) et la plaine du Rhône qui permet d'atteindre rapidement l'Italie. De plus, le lieu offre un excellent point de vue sur la côte savoyarde qui fait face. Une garnison pouvait ainsi contrôler militairement et commercialement la route vers l'Italie et appliquer un droit de péage.

Les premières constructions remonteraient aux alentours du Xe siècle même s'il est probable que cet endroit était déjà un emplacement militaire privilégié avant cette date[réf. souhaitée] Des objets remontant à l'époque romaine furent découverts durant des fouilles au XIXe siècle ainsi que des vestiges datant de l'âge du bronze. À partir d'une double palissade en bois, les Romains auraient fortifié l'emplacement avant qu'un donjon carré ne soit ajouté au Xe siècle. Des sources du XIIIe siècle rattachent la possession du site de Chillon à l'évêque de Sion.

Une charte de 1150, où le comte Humbert III accorde aux cisterciens de Hautcrêt le libre passage à Chillon, atteste de la domination de la Maison de Savoie sur Chillon. On y apprend que le propriétaire du château est un certain Gaucher de Blonay. Mais, ce sire de Blonay est bien plus un vassal du comte qu'un de ses officiers. C'est une domination seigneuriale des Savoie dans le cadre d'une société féodale et pas une domination administrative.

D'après l'ethnologue suisse Albert Samuel Gatschet, le nom Chillon viendrait du patois vaudois et signifierait « pierre plate, dalle, plate-forme ». Castrum Quilonis (1195) signifierait donc « château construit sur un chillon », c'est-à-dire sur une plate-forme de rocher[1].

La période des comtes de Savoie

La maison de Savoie transforme le site culturel, alors Castrum Quilonis, et l'agrandit durant le XIIIe siècle. L'ancienne crypte du XIe siècle dédiée à saint Tryphon est abandonnée au XIIIe siècle lors de la construction de la chapelle dans la partie supérieure du château. Les Savoyards veulent étendre leur suprématie sur le Pays de Vaud et les zones limitrophes. Le premier châtelain savoyard est attesté pour Chillon en 1198[Note 1]. Le château n'est pas voué qu'à un but militaire, il sert également de résidence pour les comtes. Il est en effet une des étapes des voyages de la cour itinérante lors des voyages réguliers du comte sur son territoire. Lors de l'absence du comte, la partie nord-ouest du château où se situe les appartements du comte, est vide et fermée. Thomas Ier de Savoie y séjourne aux alentours de 1230. Lui et son fils, Pierre II de Savoie, « le Petit Charlemagne », vont réorganiser la région proche du château en construisant des bourgs, en dominant le Chablais vaudois et en créant la « Patria Vuaudi ». Un péage important est installé à « Ville Neuve de Chillon » (1214), l'actuelle ville de Villeneuve[3],[4].

Pierre II se voit remettre les clés du château en 1253 et conforte sa présence sur les rives du lac jusqu'à Aubonne. À partir de ce moment, Pierre II de Savoie ; avant même son accession au titre comtal et sur le modèle de l'Angleterre où il a voyagé entre 1252 et 1255 ; initie le découpage du comté en bailliages. On crée le bailliage du Chablais, dont Chillon est chef-lieu par intermittence à partir des années 1260 jusqu'en 1330, date à laquelle Chillon devient définitivement chef-lieu du bailliage de Chablais avec à sa tête Aymon de Verdon. Si au début la châtellenie de Chillon et le bailliage de Chablais sont attribués à deux personnes différentes, les comtes vont progressivement confier ces deux fonctions à une seule et même personne. Pour être à la hauteur des ambitions de conquête de ses propriétaires, le château est renforcé par la construction d'une deuxième enceinte et on surélève trois tours construites en 1235. Pierre II confie les travaux à Jacques de Saint-Georges, un architecte et maçon spécialisé dans les ouvrages militaires[5]. Pierre II revient au château peu avant sa mort en 1268. Albert Naef, l'architecte qui a rénové le château à partir de la fin du XIXe siècle accorde une importance majeure aux imposantes modifications apportées à Chillon par Pierre II.

Le château compte 25 bâtiments et sert de prison dès le milieu du XIVe siècle, des souterrains permettent de stocker du matériel et du vin. Dans un souci d'esthétique, l'intérieur du château est embelli sous l'impulsion de Aymon de Savoie dit « le Pacifique » qui engage Jean de Grandson pour réaliser les peintures des chambres et des grandes salles.

L'année 1348 voit une des pages les plus pénibles de l'histoire de Chillon avec les ravages de la peste noire. Les Juifs sont arrêtés et torturés pour leur faire avouer qu'ils ont bien empoisonné l'eau des puits. Leurs confessions provoquent la fureur de la populace qui se livre à des massacres et à des expulsions. Trois cents communautés sont anéanties ou expulsées sans que le comte de Savoie intervienne.

Un sgraffite, découvert sur un mur daté du XIIIe siècle dans le petit salon du château, illustre un chevalier aux armes de Savoie. Ce dessin a peut-être été inspiré par l’un des sceaux équestres utilisés par la famille de Savoie. L’équipement de ce cavalier pourrait renvoyer à Amédée V de Savoie, qui avait un rapport étroit avec Chillon, château où il s’est marié[6].

Amédée VI de Savoie, surnommé « le Comte Vert » lance une expédition dans le Pays de Vaud en 1359 et fait étape par Chillon. Mais après lui, les comtes suivants, comme le « Comte Rouge » se désintéressent de la gestion de la région et la laissent au châtelain-bailli de Chillon. Le château est humide et le froid qui y règne le rend peu confortable. Cela n'empêche toutefois pas l'antipape Félix V d'y résider en 1442.

Dans la prison et les cachots humides du sous-sol croupissent les bandits et les hérétiques de la région. Chillon est le lieu de détention entre 1530 et 1536 de François Bonivard, sujet d'un poème de Lord Byron en 1816, Le Prisonnier de Chillon (The Prisoner of Chillon).

La période bernoise  La fresque aux couleurs de Berne encore visible. La délivrance de Bonivard (1898), peinture de Franck-Edouard Lossier. Salle décorée durant l'occupation bernoise : armoiries des baillis bernois présents à Chillon de 1536 à 1797.

Avec la montée en puissance de ses ennemis, la maison de Savoie, devenue duché de Savoie en 1416, n'arrive plus à gérer son large territoire. Le château constitue une sorte d'enclave dans le territoire bernois. Au sud, le Chablais et le château d'Aigle sont occupés par Berne dès 1475. La même année, les propriétés de la Savoie au nord du Pays de Vaud (Grandson, Orbe, Échallens) cèdent sous l'avancée des Confédérés. Pendant plusieurs dizaines d'années, les Bernois affaiblissent un duché chancelant et miné par les conflits avec le duché de Bourgogne et le roi de France Louis XI, le tout accompagné d'une vague de protestantisme. Les Bernois s'impatientent et décident d'en finir avec ce duché devenu trop encombrant. En 1536, aidés par les Genevois qui désiraient libérer leurs prisonniers enfermés à Chillon, les Bernois préparent le siège de Chillon.

Le 20 mars 1536, une centaine de soldats genevois embarquent sur quatre navires de guerre et quelques autres vaisseaux. Les Bernois de leur côté arrivent le 26 mars aux abords de Lutry, à une vingtaine de kilomètres de Chillon. Des coups de canons résonnent et le duc de Savoie alors responsable de Chillon ordonne, si les troupes bernoises apparaissent, de soumettre les prisonniers de Genève à l'estrapade à deux reprises, et de les exécuter sans hésitation. Le lendemain matin, les Bernois arrivent à Veytaux et les Valaisans profitent de l'occasion pour s'attaquer également aux Savoyards par le sud. Les bateaux genevois quant à eux encerclent le château. Pris en tenaille par une forte artillerie, les responsables savoyards entament des négociations. La garnison s'échappe durant la nuit et débarque à Lugrin, poursuivie par les Genevois, avant de disparaître dans la nuit. Les attaquants décident alors d'entrer dans le château, brisent les portes et les chaînes et découvrent plusieurs prisonniers dont Bonivard dans le donjon, affaibli par 6 ans de détention mais encore vivant.

Le château, partiellement endommagé par le feu lors de l'attaque, est rénové mais reste fort peu accueillant. Les Bernois ne changent pas l'architecture globale de la forteresse mais convertissent certains bâtiments en lieux de stockage, réserves, cuisines et petites casernes. Sa charge administrative change, le bailli qui y vit doit s'occuper de la région de Vevey. En 1627, le château fort de Chillion possède plusieurs pièces de canons et de munition. À partir de 1656, il sert de port principal sur le Léman pour la flotte de guerre bernoise.

Cette occupation bernoise dure jusqu'en 1733, date à laquelle le bailli déménage au château de Vevey pour des raisons d'insalubrité. En 1793, le château est converti en un hôpital pour les blessés de guerre. Mais la présence bernoise s'affaiblit progressivement face à la volonté du Pays de Vaud d'accéder à l'indépendance.

La période vaudoise  Gustave Courbet, Le Château de Chillon (1874), musée des beaux-arts de Belfort.

Le 11 janvier 1798, un groupe de Veveysans investit le château et chasse le bailli bernois (qui part en emportant des tapisseries visibles à Berne de nos jours) qui est remplacé par une poignée de gendarmes et de surveillants. Le signe de la présence bernoise reste toutefois encore bien visible sur le flanc sud du château avec une fresque aux couleurs de Berne qu'il est possible de voir depuis la rive. L'indépendance du Pays de Vaud est officiellement déclarée le 24 janvier 1798 ce qui aboutit à la création du canton du Léman. Après une période trouble due à la présence des troupes françaises jusqu'en 1802, le château perd définitivement son utilité en tant que forteresse.

Au cours du XVIIIe siècle, on comble la fosse qui borde le flanc est du château. Ce n'est qu'au cours des restaurations ultérieures qu'on remettra en état ces douves naturelles. En 1835, la forteresse est convertie en entrepôt pour l'artillerie et subit quelques modifications pour faciliter le passage des canons. En 1866, le donjon accueille des archives et le château de Chillon sert de prison militaire. Cette utilisation est de courte durée, une association est fondée en 1887 pour restaurer l'édifice. Après avoir été élevé au rang de monument historique en 1891, des fouilles sont entreprises. Celles-ci mettent au jour en 1896 des vestiges romains et permettent de mieux comprendre l'histoire du château.

Dès 1880 : une restauration exemplaire

À la fin du XIXe siècle se mettent en place des structures favorables à une restauration scientifique du monument. Cette entreprise systématique, véritable laboratoire où s’élabore une éthique de la restauration monumentale, sera considérée comme exemplaire dans un large rayon. Elle est notamment vantée par Johann Rudolf Rahn (de) dans une conférence donnée en 1898 à la Société des Antiquaires de Zurich[7], et l’empereur d’Allemagne lui-même, Guillaume II, s’informe du modèle de Chillon en vue de la reconstruction de la forteresse du Haut-Koenigsbourg[8].

Ce résultat est dû à la conjonction de plusieurs facteurs :

l’émergence de personnalités particulièrement compétentes ; la création de l’Association pour la restauration de Chillon ; la nomination d’une Commission technique qui pilote les travaux ; l’adoption par l’État de Vaud de la loi de 1898 sur les monuments historiques.

Pour la première fois avec une telle rigueur, on applique au château non pas les méthodes d’une re-création aléatoire, comme ce fut si souvent le cas, mais celles de l’archéologie et de l’histoire.

L’intervention de personnalités pionnières dans la protection des monuments est décisive. Il y a notamment Johann Rudolf Rahn (de), l’un des protagonistes principaux à l’origine de la Société suisse des monuments historiques en 1880, Henry de Geymüller, spécialiste international de la restauration monumentale, étroitement associé à la remise en état d'édifices tels que l’église romane de Saint-Sulpice, l’église Saint-François à Lausanne, et la cathédrale de Lausanne. En outre, Ernest Burnat, très impliqué lui aussi à la cathédrale de Lausanne, est nommé, en un premier temps, architecte de cette restauration, puis remplacé par Albert Naef, qui jouera un rôle majeur dans le développement de l’archéologie dans le canton de Vaud et consacrera vingt ans de sa vie à l’étude de Chillon[9].

L’Association pour la restauration du château de Chillon est constituée en 1887[10]. D’emblée, elle vise à une restauration « artistique » ayant pour objectif de « redonner aux objets le caractère dont ils étaient revêtus, presque une vie latente, une vie empreinte des idées de leur temps »[11]. Il est donc également prévu de créer un musée historique au château[12].

Une Commission technique, ratifiée en 1889, est composée d’historiens de l’art et d’architectes renommés, spécialisés dans la restauration monumentale : Johann Rudolf Rahn, Théodore Fivel, architecte à Chambéry et grand connaisseur de l’architecture castrale savoyarde, Léo Châtelain, restaurateur de la collégiale de Neuchâtel, Henry de Geymüller, théoricien de la restauration et spécialiste de l’architecture Renaissance, enfin Henri Assinare, architecte de l’État. Leur première réunion a lieu le 27 octobre 1890 et dès lors ces spécialistes, durant de nombreuses années, supervisent étroitement les travaux. Geymüller, notamment, se fondant sur des principes publiés déjà en 1865 (et augmentés en 1888) par l’Institut royal des architectes britanniques[13], fixe un cadre en rédigeant un mémoire intitulé Jalons pour le programme de la Restauration et Principes fondamentaux sur lesquels elle devra se baser (imprimé à Lausanne en 1896)[9].

La loi vaudoise de 1898 [la première de ce genre en Suisse] est élaborée par Albert Naef. Elle prévoit notamment d’établir une commission cantonale des monuments historiques, et de créer un poste d’archéologue cantonal. Naef, bien entendu, sera nommé à cette fonction et se verra chargé de mettre en place une véritable protection des monuments historiques[14].

L'investigation systématique du château est commencée par Ernest Burnat, qui initie un relevé général de la forteresse, puis continuée et intensifiée par Albert Naef. Ce dernier non seulement entre à la Commission technique à la mort de Fivel en 1895, mais remplace Burnat lui-même au poste d’architecte-archéologue chargé de la direction des travaux. Dans sa démarche, l’esthétique reste toujours subordonnée à l’éthique scientifique. En effet, le cri du cœur de Rahn de 1888, qui écrit à propos de Chillon : « N’y touchez pas », guide l’archéologue dans le sens d’une extrême prudence dans la démarche. La restauration doit se baser sur une connaissance aussi étendue que possible du monument et l’investigation est donc méthodique. Elle tient compte des acquis de l’histoire grâce à des recherches extensives dans les archives, elle procède à des fouilles archéologiques et à des relevés détaillés, s’il le faut même à des moulages. Le château est littéralement mis à nu, l’ensemble des démarches étant documenté consciencieusement par des plans, croquis et photographies, ainsi que par un journal minutieux que Naef tient au jour le jour. Lors de la restauration, les parties touchées sont dûment signalées comme telles, par une inscription sur la pierre de taille (R=Restauré ; RFS=Restauration en fac similé ; RL=Restauration libre), ou par un changement de couleur, voire une ligne rouge, sur la maçonnerie. Cette règle sera véritablement respectée jusqu'en 1908 seulement, puis tombera dans l'oubli[15].

(de) Albert Samuel Gatschet, Beiträge zu einer Toponomastik der Schweiz, Verlag Nabu Press, 1867 (ISBN 978-1-141-93817-9, lire en ligne), Ortsetymologische Forschungen Nicolas Payraud, Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, Thèse de doctorat d'Histoire, dirigée par Étienne Hubert, Université Lyon-II, Lyon, 2009, p. 91 [lire en ligne]. Marcel Grandjean, Villes neuves et bourgs médiévaux, fondement de l'urbanisme régional. Des siècles d'usage humain, Lausanne, Homme dans la ville : cours général public 1983-1984, 1984, p. 61-100. Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, 1973, 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 191-192, « Villeneuve-de-Chillon ». Jean Mesqui et Daniel de Raemy, « Châteaux, donjons et grandes tours dans les États de Savoie (1230-1330). Un modèle : le château d'Yverdon. 1. Le Moyen Age : genèse et création ; 2. Époques moderne et contemporaine ; transformations, adaptations », Bulletin Monumental, t. 163, no 3,‎ 2005, p. 276 (ISSN 0007-473X, présentation en ligne). Samuel Metzener, « Le sgraffito du chevalier aux armes de la Savoie. Le Petit salon au château de Chillon », A + A, Art + Architecture, no 4,‎ 2023, p. 52-57 (ISSN 1421-086X). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Geymuller Bertholet, Feihl et Hugueunin 1998, p. 182. ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Autour Les archives de cette association constitue le cœur du fonds d’archives N2 aux Archives cantonales vaudoises, qui rassemble des documents de grande valeur sur l’histoire du bâtiment : Fonds : Château de Chillon (principalement 1800 à 2003) [170 mètres linéaires]. Cote : N2. Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne).. Lettre circulaire, 1887 (Archives cantonales vaudoises, AChC, J/3.b/1), cité d’après Bertholet, Feihl et Hugueunin 1998, p. 131. Claire Huguenin, Patrimoines en stock. Les collections de Chillon, Lausanne, 2010 (en) « Conservation of Ancient Monuments and Remains. General Advice to Promoters of Restoration of Ancient Buildings », Sessional Papers of the Royal Institute of British Architects 1864-1865, Londres,‎ 1865, 1888. Bissegger 2010, p. 29. Denis Bertholet, «La loi de 1898» dans Bertholet, Feihl et Hugueunin 1998, p. 41-48. Bertholet, Feihl et Hugueunin 1998, p. 172 et Bissegger 2010, no 214, p. 39


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