Србија
SerbieContexte de Serbie
La Serbie (/sɛʁ.bi/), en forme longue la république de Serbie (en serbe : Srbija (/sř̩.bi...Lire la suite
La Serbie (/sɛʁ.bi/), en forme longue la république de Serbie (en serbe : Srbija (/sř̩.bi.ja/) et Republika Srbija, en serbe en écriture cyrillique : Сpбија et Република Сpбија), est un État des Balkans occidentaux et de l’Europe du Sud, parfois située en Europe centrale ; son régime politique est de type démocratie parlementaire monocamérale. La Serbie est frontalière de la Roumanie à l'est-nord-est, de la Bulgarie au sud-est, de la Macédoine du Nord au sud-sud-est, du Kosovo au sud, du Monténégro au sud-ouest, de la Bosnie-Herzégovine à l'ouest, de la Croatie au nord-ouest et de la Hongrie au nord-nord-ouest. Sa capitale est Belgrade.
Les populations slaves, dont les Serbes (néanmoins, des nouvelles découvertes scientifique remettent en question l'origine Slaves des Serbes), s’installèrent au début du VIIe siècle dans la région des Balkans. Auparavant, la population était constituée d'Illyriens, de Grecs Macédoniens et Thraces, et de petites ethnies montagnardes.
Au Moyen Âge, un puissant État serbe se constitua progressivement, qui atteignit son apogée au XIVe siècle, sous le règne de l'empereur Stefan Dušan (en cyrillique : Cтефан Душан).
Aux XIVe et XVe siècles, la Serbie fut progressivement attaquée par les Ottomans et le pays resta en leur possession jusqu’au XIXe siècle.
À la suite de deux soulèvements contre les Turcs, le premier en 1804, le second en 1815, une principauté de Serbie fut créée, autonome vis-à-vis de la Sublime Porte en 1830, officiellement indépendante en 1878. La principauté devint royaume de Serbie en 1882. Après la Première Guerre mondiale, se constitua progressivement un rassemblement de tous les Slaves méridionaux autour de la monarchie serbe : le royaume des Serbes, Croates et Slovènes fut proclamé en 1918 et il prit le nom de royaume de Yougoslavie en 1929. Après la Seconde Guerre mondiale, la Serbie devint une unité fédérée au sein de la république fédérative socialiste de Yougoslavie. Les années 1990 sont marquées par la dissolution progressive de la Yougoslavie. En 2006, la Serbie est redevenue totalement indépendante après que le Monténégro a décidé de quitter l’union de Serbie-et-Monténégro.
Le , le Kosovo, qui était jusqu’alors considéré comme une province au sein de la république de Serbie sous l'égide des Nations unies, avec sa résolution 1244, a déclaré unilatéralement son indépendance. Cette indépendance est contestée et non-reconnue par la Serbie et par une minorité des pays membres de l'Organisation des Nations unies.
Le , la Serbie effectue une demande d'adhésion formelle à l'Union européenne. Le , la Commission européenne octroie officiellement le statut de candidat à la Serbie.
La Serbie est militairement neutre, .
Plus à propos Serbie
- Devise Dinar serbe
- Nom natif Србија
- Indicatif d'appel +381
- Domaine Internet .rs
- Mains voltage 230V/50Hz
- Democracy index 6.22
- Population 6647003
- Zone 88361
- Côté conduite right
- De la Préhistoire à la fin de l’AntiquitéLire la suiteDe la Préhistoire à la fin de l’AntiquitéLire moins
Les archéologues ont mis au jour de nombreuses traces d’occupation humaine remontant à la Préhistoire. L’un des sites les plus anciens retrouvés en Serbie est celui de Lepenski Vir, près du Danube, dans l’actuel parc national de Đerdap (Djerdap), près des Portes de Fer. Dans ses parties les plus anciennes, le village, entièrement planifié, date du mésolithique (vers 8000 av. J.-C.)[1],[2]. Cette culture aurait atteint son apogée entre 5300 et 4800 av. J.-C. Outre les vestiges des habitations et quelques objets usuels, de nombreuses sépultures ont été retrouvées sur le site.
La Serbie abrite d’autres sites préhistoriques. C’est ainsi qu’en 1908, une équipe d’archéologues dirigée par Miloje Vasić a effectué des fouilles à Vinča, près de Belgrade, mettant au jour des vestiges datant de la période néolithique ; compte tenu de l’importance de ces découvertes, le site a donné son nom à une culture qui s’est développée le long du Danube entre 6000 et 3000 av. J.-C. : la culture de Vinča[3],[4]. D’autres découvertes caractéristiques de cette culture ont été effectuées dans de nombreux sites de Serbie, notamment à Divostin (près de Kragujevac), à Potporanj (près de Vršac), à Selevac (près de Smederevska Palanka) et à Pločnik (près de Prokuplje). D’autres vestiges du néolithique appartiennent à la culture de Starčevo (6200 - 5 600 av. J.C.), qui doit son nom à la ville de Starčevo, dans la municipalité de Pančevo[5].
Serbie médiévaleParmi les tribus slaves en expansion à partir du IVe siècle de notre ère, on trouve les Serbes blancs ou aujourd’hui Sorabes qui migrèrent d’abord vers l’ouest à travers la Pologne et la Tchéquie actuelles. Leurs descendants vivent aujourd’hui en Lusace, à l’est de l’Allemagne, plus exactement entre l’Elbe et la Saale, dans ce qui était jadis la Grande-Moravie. Cette région, s’appelle la « Serbie blanche », le blanc symbolisant l’ouest chez les Slaves. Au VIIe siècle, à l’époque de l’Empereur byzantin Héraclius, la majeure partie des serbes blancs migra en plusieurs vagues entre 610-641 vers la région centrale des Balkans où ils assimilèrent les Valaques et les Illyriens locaux, donnant ainsi naissance au peuple Serbe.
Plusieurs principautés serbes furent fondées au IXe siècle mais se disloquèrent à la fin du XIIe siècle. Le processus de christianisation fut engagé par les moines Cyrille et Méthode, qui évangélisèrent tous les peuples slaves, y compris les Serbes, et qui inventèrent l’alphabet cyrillique à partir des lettres grecques. Les premiers prénoms chrétiens, comme Stefan ou Petar firent alors leur apparition.
La dynastie des Nemanjić, ou Némanides, qui régna sur la Serbie de 1170 à 1371 transforma l'État indépendant de Rascie (Raška) en un vaste empire.
Fondateur de la dynastie, Stefan Nemanja, veliki zupan (« grand chef ») de l'État Serbe de Rascie de 1169 à 1196, commence à étendre son domaine tout en demeurant sous la tutelle de l'empereur byzantin. Son fils, Stefan Ier Nemanjić (Stefan Prvovenčani, le « premier couronné »), libéré de la suzeraineté Byzantine, reçoit du pape Honorius III le titre de roi de Rascie en 1217, tandis que son frère cadet, Rastko (futur Saint Sava), devient en 1219 le premier archevêque d'une Église orthodoxe serbe indépendante. Cette étroite alliance entre le pouvoir séculier et sacré donne à l'État Nemanjic sa force et sa stabilité.
Stefan Nemanja se retire dans un monastère en 1196 sous le nom de Syméon, puis fonde avec son fils Rastko (futur Saint Sava) le monastère de Hilandar au Mont Athos qui demeure, aujourd'hui encore, un haut lieu de la culture Serbe. L'Église orthodoxe l'a canonisé sous le nom de saint Syméon le Myroblyte.
Stefan Ier Nemanjić cède le trône à ses fils : Stefan Radoslav, Stefan Vladislav, puis Stefan Uroš Ier. Celui-ci est suivi par ses fils Stefan Dragutin et Stefan Uroš II Milutin (r. 1282-1321). Stefan Uroš II Milutin arrache à Byzance de vastes territoires en Macédoine. Expansion territoriale au sud et au nord de la Serbie, création d'une solide administration, création artistique, construction de monuments dans tout le monde chrétien orthodoxe, Milutin a fait de la Serbie un grand pays d'Europe, très influencé par la Rome d'Orient, Constantinople qui était présente partout dans la vie quotidienne, l'administration, l'armée et l'éducation.
Son fils, Stefan Uroš III Dečanski (r. 1322-1331), En 1327, se mit au service de l'empereur byzantin Andronic II, qui était en conflit pour le trône de Constantinople avec son petit-fils Andronic III. Andronic III avait le soutien de l'empereur Bulgare Mikhail III Chichman Asen. En 1330, Andronic II et Mikhail III Chichman Asen décident d'attaquer la Serbie. Stefan Decanski rassembla une armée composée de soldats serbes d'expérience qui avaient déjà combattu à plusieurs reprises contre son cousin, avec en plus des mercenaires catalans, saxons et surtout une troupe d'élite de cavalerie serbe préparée et dirigée par Dusan. La Bataille de Velbajd, près de Kyoustendil, le 28 juillet 1330, est un tournant dans l'histoire de l'Europe du Sud-Est, les Bulgares et l'armée d'Andronic III furent sévèrement battus. L'empereur Bulgare trouva la mort pendant la bataille. Cette bataille victorieuse marque le début de la domination serbe en Europe du Sud-Est, jusqu'à la Bataille de Kosovo Polje de 1389, cette victoire permit à Stefan d'étendre les frontières vers l'est, jusqu'en Bulgarie avant d'être détrôné par son propre fils, Stefan Uroš IV Dušan (r. 1331-1355). Lors d'une série de guerres contre les Byzantins, Stefan Uroš IV Dušan, plus grand roi Nemanjić, conquiert toute l'Albanie, la Macédoine et le Monténégro avant de poursuivre vers le sud pour s'emparer de trois régions grecques : l'Épire, l'Étolie et la Thessalie. Il est couronné empereur de Serbie en 1346. Les Serbes considèrent son règne comme l'apogée de leur État. Dušan promulgue en effet Le Code de Dušan (Zakonik), fait construire nombre d'églises et de monastères, et développe l'agriculture, l'industrie et le commerce.
Souverain faible, son fils et successeur Stefan Uroš V, qui règne à partir de 1355, laissera l'empire serbe se disloquer entre des principautés rivales avant de tomber aux mains des Turcs ottomans, qui commencent à pénétrer dans les territoires serbes à partir de 1371.
En effet, Le progressif éclatement de l'empire serbe gouverné par Stefan Uroš V, a abouti l'affaiblissement de la puissance serbe. Les seigneurs locaux gagnent en pouvoir et autonomie et les dissensions accélèrent la disparition de l'Empire depuis 1356 et la mort de l'empereur Dušan. La partie grecque de l'Empire, acquise en 1356 par Simeon le frère de Dušan, n'est plus sous l'autorité du royaume, et passe de l’autorité byzantine, aux autorités locales notamment celles des Albanais d'Épire. En 1365, Vukašin Mrnjavčević acquiert à son compte la Macédoine du Vardar.
La chute définitive de l'Empire serbe en 1371 accompagnera l'éclatement des États serbes, et leur progressive vassalisation par l'Empire ottoman avançant dans les Balkans. Après la après la bataille de la Maritsa en 1371, gagnée par les Turcs, le royaume de Vukašin Mrnjavčević est soumis à l'autorité ottomane et divisé entre son fils Marko qui règne sur Prilep, et les Dragaš récupérant la partie orientale. En parallèle, le royaume de Zeta dans l'actuel Monténégro redevient totalement indépendant, finalisant un processus amorcé depuis la mort de Dušan et conquiert les terres du duc Altomanović. De son côté, le ban et futur roi de Bosnie Stefan Tvrtko Ier de Bosnie intègre à son royaume en 1377 le sud de la Bosnie et l'Herzégovine, auparavant serbes. L'instabilité profitera également à Vuk Branković, qui acquiert la Métochie puis le Kosovo et Skopje. Mais parmi ces seigneurs c'est Lazar Hrebeljanović, seigneur local de Serbie moravienne sous l'Empire qui gagnera le plus d'ascendant sur les terres serbes.
Le roi Lazar Hrebeljanović, qui déplace sa capitale à Kruševac, devenu puissant dans la région face aux menaces des Ottomans, parvient à allier des territoires serbes autour de lui. Il se proclame seigneur des seigneurs serbes, sans parvenir pour autant à vassaliser les fiefs issus de l'ancien empire : certains appartenant déjà aux Ottomans (Marko Mrnjavčević et Constantine Dragaš y sont déjà soumis depuis 1371), aux Bosniens, d'autres étant désormais trop éloignés du pouvoir serbe (nord de la Grèce) et les autres étant attachés à leur souveraineté (Vuk Branković au Kosovo et les Balšić de Zeta). Toutefois, le pouvoir de Lazar se démontre face à la menace turque, par les alliances militaires avec Branković et Tvrtko de Bosnie.
Les batailles contre les Turcs se multiplient, cependant, la Macédoine entière (grecque et slave) est conquise ainsi que la Bulgarie. En 1389, la défaite symbolique de la Bataille de Kosovo Polje (« le champ des merles »), marque la progressive chute des principautés serbes, les forces serbes de Lazar (mortes au combat) et de Vuk Branković ayant été défaites. Il est raconté qu'à la suite du retrait des troupes turques, dû à la mort subite du sultan, les observateurs aurait relayé une victoire serbe, pour laquelle les cloches de Paris aurait sonné, saluant la défaite de l'envahisseur ottoman qui menaçait l'Europe et la chrétienté. Tué lors de cette bataille, le prince Lazar est vénéré comme un saint martyr par l'Église orthodoxe.
À la suite de cet événement, et malgré une instabilité du pouvoir turc, les royaumes serbes de la Morava et du Kosovo seront vassalisés par les Ottomans. Toutefois, la Serbie perdure encore sous le successeur de Lazar, Stefan Lazarević, d'abord avec la régence de la princesse Milica, puis le règne du prince. En 1403, il est nommé symboliquement despote par Byzance, et profite d'une période d'instabilité politique pour reconquérir le Kosovo puis Zeta, tout en s'émancipant de la tutelle ottomane en jurant sa loyauté aux Hongrois, voisins septentrionaux.
Le pays fut définitivement incorporé à l’Empire ottoman après la chute de Smederevo, en 1459.[6]
Entre 1459 et 1804, la Serbie ottomane subit trois invasions autrichiennes destinées à annexer ces terres à l’Empire d'Autriche.
Période ottomane Principauté de Serbie, révoltes serbes et indépendanceUne première révolte des Serbes eut lieu entre 1804 et 1813. Elle fut dirigée par Georges Petrović, surnommé Karageorges (« Georges le Noir »). Une seconde révolte eut lieu en 1815, sous la conduite de Miloš Ier Obrenović, qui aboutit à l’autonomie de la Principauté de Serbie, officiellement reconnue par la Sublime Porte le 12 décembre 1830. Après qu’il eut lui-même visité la Serbie autonome, le poète français Alphonse de Lamartine fit découvrir aux romantiques la culture serbe ; en 1833, il fit graver une inscription sur le site de Ćele kula (en serbe cyrillique : Ћеле Кула), la « tour aux crânes », élevée par les Ottomans qui y incrustèrent les crânes des soldats serbes morts à la bataille du mont Čegar (en) (19 mai 1809) : « Qu’ils laissent subsister ce monument ! Il apprendra à leurs enfants ce que vaut l’indépendance d’un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l’ont payée. »[7]
Malgré cela, les Turcs persécutèrent encore les Serbes dans les territoires qu’ils gardaient sous leur contrôle. Les massacres des Ottomans sur les Serbes ont inspiré à Victor Hugo, grand défenseur du peuple serbe, un célèbre discours, Pour la Serbie, écrit en 1876[8] [précision: Dans son discours Victor Hugo parle d'une certaine ville appelée Balak. Cette ville n'a jamais existé ni existe aujourd'hui en Europe. Par le fait que ledit discours est écrit en 1876 il s'agit plutôt de la ville de Batak[9],[10]. Cette même année fut étouffée l'insurrection d'avril par le gouvernement ottoman qui commit de grandes atrocités dont le massacre de Batak qui devint par la suite l'emblème de la lutte des bulgares contre le joug ottoman. Les témoignages détaillés de MacGahan (en) et Schuyler sensibilisent le public occidental ce qui provoqua la colère juste de beaucoup d'intellectuels et hommes d'état]. Ce discours est aujourd’hui considéré comme l’un des actes fondateurs de l’idée européenne[11]. L'année 1876 voit aussi, dès janvier, l'identité des serbes, alliés des russes, se cristalliser lors d'une insurrection bosniaque, qui débouche sur un conflit militaire entre la Russie et l'Empire ottoman[12], remporté par la première.
En 1878, le Congrès de Berlin accorda son indépendance à la Serbie et, en 1882, le prince Milan IV Obrenović devint roi de Serbie sous le nom de Milan Ier ; son fils, Alexandre Ier lui succéda mais à la faveur de son assassinat en 1903, la dynastie des Karađorđević remplaça sur le trône celle des Obrenović.
Royaume de Serbie ou le miracle de 1903Lors de son arrivée sur le trône en 1903. Pierre Ier de Serbie, prince francophile et admirateur de la pensée de John Stuart Mill, mit en place la constitution la plus démocratique et la plus libérale d'Europe après celle de Grande-Bretagne. Elle s'inspirait aussi de la constitution de 1888, abrogée par Alexandre Ier de Serbie en 1894.
Le régime était une monarchie constitutionnelle de type britannique[13]. Les électeurs y représentaient 23 % de la population[13]. L'école publique fut fondée en 1884, offrant à la Serbie ses premiers bacheliers[13]. La liberté de la presse, d'opinion et d'association permit en 1909 l'existence de 79 journaux, dont 13 quotidiens[14]. La mise en place de syndicats, dont la confédération générale des ouvriers en 1904, favorisa l'adoption de lois sociales avancées[14].Cette liberté fit éclore un foisonnement culturel qui fit de Belgrade un phare de liberté pour tous les Serbes des Balkans, ainsi que pour les Croates et les Slovènes qui souffraient dans l'Empire d'Autriche-Hongrie et qui rêvaient d'une Yougoslavie démocratique. Certains milieux réactionnaires à Vienne n'attendaient que l'occasion d'écraser le piémont serbe avant qu'il ne contamine les esprits de tous les Slaves du sud de l'Empire[14].
La Serbie reçut le surnom de berceau de la démocratie dans les Balkans modernes[14]. Ce régime de liberté se maintiendra jusqu'au début de la Première Guerre mondiale en 1914. Lors de la mise en place du régime yougoslave en 1921, la France poussa Pierre Ier à instaurer un régime plus centralisateur et plus autoritaire dans le but de lutter contre le risque de contamination communiste : la démocratie avait vécu. La constitution de 1903 restera la référence de tous les mouvements démocratiques dans la Yougoslavie royaliste d'entre les deux guerres ainsi que dans la Yougoslavie communiste de Josip Broz Tito[14].
Première Guerre mondialeDepuis 1878, la Bosnie-Herzégovine était occupée par l’empire d'Autriche-Hongrie, qui l’annexa en 1908, annexion mal vécue par les populations slaves notamment les Serbes qui refusaient cette occupation et souhaitaient la réunification avec le royaume de Serbie ou d’autres pays slaves. L’idéal de nombreux jeunes gens serbes de Bosnie était le mouvement Jeune Italie, qui s’était donné pour but la libération des territoires occupés par les Autrichiens. En 1914, le double assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, et de son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, à Sarajevo, le 28 juin 1914 par Gavrilo Princip, fut l’événement prétexte qui déclencha la Première Guerre mondiale. En 1915, le royaume fut envahi par les puissances centrales lors de la campagne de Serbie. Mais le pays fut finalement libéré en 1918 par l’armée serbe soutenue par les forces alliées, dont l’armée d’Orient française, menée par le maréchal Louis Franchet d'Espèrey.
Attentat de SarajevoLes organisateurs de l’attentat contre le prince François-Ferdinand étaient de jeunes nationalistes yougoslaves, des serbes de Bosnie, qui effectuaient leurs études à Belgrade[15]. Membres de l’organisation Jeune Bosnie (Млада Босна / Mlada Bosna), ils contactèrent la Main Noire (Црна рука / Crna ruka), une société secrète soutenue discrètement par le gouvernement serbe[16] ; leur intention était d’obtenir des armes pour leur projet d’attentat. Le lieutenant-colonel Dragutin Dimitrijević « Apis », chef des services secrets serbes et de la Main Noire aurait reçu l’ordre de faire annuler l’attentat[16]. Après les guerres balkaniques de 1912 et 1913, le gouvernement de Nikola Pašić voulait la paix, hésitant à s’unir avec le Monténégro du roi Nicolas Ier, en raison de l’opposition que l’Autriche-Hongrie aurait alors manifestée. Des notes diplomatiques échangées entre la Russie et la Serbie témoignent de cette hésitation[17]
Les trois étudiants serbes, Gavrilo Princip, Trifko Grabež et Nedeljko Čabrinović, passèrent à l’action le matin de la fête de Vidovdan. Une première tentative, effectuée par Čabrinović, échoua ; la seconde, effectuée par Gavrilo Princip, eut pour résultat la mort de l’archiduc François-Ferdinand. Les diplomates autrichiens considérèrent l’attentat comme une provocation directe de la Serbie ; selon l’historien Dušan T. Bataković, l’assassinat constituait pour Vienne « le prétexte longtemps attendu d’une guerre avec la Serbie »[16]. Dans l’Autriche-Hongrie de cette époque se développait une forte propagande contre les Serbes, notamment vis-à-vis des Slaves vivant dans l’Empire[réf. nécessaire]. Le 23 juillet 1914, bien que l’implication du gouvernement serbe ne fut pas prouvée[réf. nécessaire], l’Autriche lança à la Serbie un ultimatum en dix points. Belgrade accepta l’ultimatum[18], à l’exception du sixième point, exigeant l’envoi d’enquêteurs autrichiens dans le pays[18],[16] ; sur ce point particulier, considérant que « ce serait une violation de la Constitution et de la loi sur la procédure criminelle », la Serbie proposait de s’en remettre à une juridiction pénale internationale ou à l’arbitrage des Grandes puissances[18]. Quelques jours plus tard, l’Autriche-Hongrie affirma qu’une attaque serbe avait eu lieu contre ses troupes près de la ville de Kovin[réf. nécessaire]. Le 28 juillet 1914, le ministre autrichien des Affaires étrangères, Leopold Berchtold, déclara la guerre à la Serbie[19]. Le 1er août, l’Empire allemand déclara la guerre à la Russie, qui avait déjà mobilisé ses troupes, puis, le 3 août, à la France, alliée de la Russie. La Première Guerre mondiale avait commencé. Le royaume du Monténégro, invité à rester neutre, s’engagea aux côtés de la Serbie, le gouvernement de Cetinje déclarant : « Le destin de la Serbie est aussi notre destin. »[16]
Bataille du mont CerLes troupes autrichiennes d'invasion de la Serbie étaient commandées par le Slovène Oskar Potiorek, qui se trouvait dans la voiture de l’archiduc François-Ferdinand au moment de son assassinat. La première attaque autrichienne eut lieu le 12 août 1914, entre la Save et la Drina, dans la région de Šabac. Les forces autrichiennes comptaient trois divisions, soit 220 000 soldats au total, bien entraînés, bien équipés[réf. nécessaire]. En face, l’armée serbe, manquant de munitions pour l’artillerie, était commandée par le voïvode Radomir Putnik, un général expérimenté.
Le premier affrontement important entre les deux armées eut lieu du 16 au 20 août 1914, au mont Cer, non loin de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine. Les Serbes étaient commandés par le général Stepa Stepanović. Cette victoire serbe contraignit les Austro-Hongrois à se replier de l’autre côté de la Drina ; ce fut la première victoire alliée de la Première Guerre mondiale[16]. Les pertes furent importantes dans les deux camps : les Autrichiens perdirent environ 25 000 hommes et 5 000 soldats furent faits prisonniers ; les Serbes, quant à eux, avaient perdu environ 16 000 soldats[16]. Malgré l’importance des pertes, cette victoire renforça le moral des troupes serbes.
Les Russes insistèrent ensuite pour que la Serbie attaque à son tour les Autrichiens. L’armée serbe passa alors en Syrmie, une région aujourd’hui située dans la province serbe Voïvodine et, à l’époque, appartenant à l’Empire d’Autriche-Hongrie. Une armée serbe arriva le 25 septembre 1914 jusqu’à Pale, en Bosnie-Herzégovine ; Sarajevo fut évacué. En revanche, après la défaite de Glasinac, l’armée serbe, à son tour, dut retraverser la Drina[16].
Bataille de la KolubaraLa deuxième offensive autrichienne commença le 6 novembre 1914, avec des moyens plus importants que lors de la première attaque. Les Serbes, de leur côté, manquaient de munitions et, notamment, de pièces d’artillerie. Les Serbes durent se replier, abandonnant Belgrade et la vallée de la Kolubara. Le général Potiorek s’empara alors de la capitale serbe et des plans de découpage du pays furent préparés[16]. Dans cette période difficile, le général Živojin Mišić prit le commandement de la Première Armée serbe ; le roi Pierre Ier, malgré son âge, allait sur le front soutenir le moral des soldats.
Des munitions, promises par la France, finirent par arriver, transitant par la Grèce. Le 3 décembre 1914, Mišić donna le signal de la contre-offensive. L’armée austro-hongroise dut reculer et Belgrade fut reprise le 15 décembre. Cette contre-offensive porte le nom de « bataille de la Kolubara », d’après la rivière de la Kolubara, près de laquelle se déroula le combat le plus important de cette campagne militaire. Les Serbes firent prisonniers 333 officiers et plus de 42 000 soldats ; ils s’emparèrent également d’un important matériel militaire autrichien. Tout le territoire du royaume de Serbie fut libéré. En récompense de son succès dans cette bataille, Živojin Mišić fut élevé au rang de voïvode[16].
À partir du mois de décembre 1914, la Serbie connut une période d’accalmie. Le pays, qui avait réussi à repousser deux offensives autrichiennes, en retira un grand prestige auprès de ses alliés. En 1915, en France, une « journée serbe » fut célébrée dans les écoles[16].
Campagne de Serbie (1915)En 1915, la conquête de la Serbie était d’un intérêt stratégique majeur pour les Empires centraux. En octobre 1914, l’Empire ottoman avait attaqué la Russie et était devenu l’allié de l’Autriche-Hongrie et de l’Empire allemand. Allemands et Autrichiens souhaitaient établir une liaison terrestre avec Istanbul ; pour réaliser ce projet, ils devaient battre les Serbes. L’écrasement de la Serbie devenait d’autant plus urgent que les Turcs, notamment après la bataille de Sarıkamış (22 décembre 1914-17 janvier 1915) et la première offensive de Suez (28 janvier-3 février 1915), étaient en difficulté. L’alliance avec la Bulgarie était une des pièces maîtresse du projet : le 6 septembre 1915, la Bulgarie signa un traité d’alliance avec les Empires centraux qui promirent au tsar Ferdinand Ier la Macédoine ainsi qu’une bonne partie de la Serbie.
La stratégie d’invasion de la Serbie prit forme et la direction des opérations fut confiée à August von Mackensen, qui s’était déjà illustré sur le front russe. Le 5 octobre 1915 l’offensive fut lancée au nord, et les Austro-Allemands prirent Belgrade le 9. Ils progressent alors vers le sud tout en rencontrant une vive résistance de la part des Serbes. Le 14 octobre, les Bulgares passèrent à leur tour à l’offensive. L’aide promise par les alliés anglais et français de la Serbie, en provenance de Salonique, n’arrivait pas[16]. Comme l’armée serbe était attaquée de tous côtés et menacée d’encerclement et de destruction (ce qui était le plan de Mackensen), le général Radomir Putnik donna l’ordre de se replier vers l’Albanie. Son plan était de gagner Durazzo, sur l’Adriatique et, de là, de rejoindre Corfou ; l’armée serbe, réorganisée, devait ensuite se rendre à Salonique, où se trouvaient déjà les Anglais et les Français.
Commence alors un épisode de la campagne de Serbie que la mémoire collective serbe nomme « le Golgotha albanais »[16]. De fait, la traversée de l’Albanie s’effectua dans des conditions particulièrement difficiles. Les montagnes étaient déjà enneigées et les soldats harassés et affamés devaient passer des cols à 2 500 mètres sous des températures extrêmes. Avec les soldats, marchaient également de nombreux réfugiés ; le roi Pierre Ier suivait le convoi. Outre les conditions climatiques difficiles, les Serbes étaient régulièrement attaqués par les clans albanais[16]. En décembre, les troupes serbes finirent par atteindre les rives de l’Adriatique, alors occupées par l’Italie ; puis elles furent évacuées par bateau à Corfou, particulièrement aidées par les soldats français.
Occupation austro-allemande et la libération Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes et royaume de Yougoslavie Seconde Guerre mondialeD’abord neutre, le royaume de Yougoslavie est envahi par l’Allemagne nazie en 1941 à la suite du coup d’État du général Dušan Simović. La Serbie est attaquée par les Allemands le 6 avril 1941 ; Belgrade et d’autres grandes villes serbes sont bombardées. Un État fasciste satellite de l’Allemagne, l’État indépendant de Croatie englobant la majeure partie de l’actuelle Bosnie-Herzégovine, est institué, tandis que la Serbie est sous administration militaire allemande avec à sa tête le « gouvernement de salut national » du général Milan Nedić.
Un double mouvement de résistance s’organise : celui des tchetniks, très majoritairement serbe, fidèle au roi et au gouvernement exilé à Londres et dirigé par le Serbe Draža Mihailović, et celui des partisans communistes, multi-ethnique et dirigés par le Croate Josip Broz, dit Tito. Le 16 avril 1944, la capitale de la Serbie est bombardée par les Alliés, particulièrement par les Anglais et Américains, provoquant la mort d’environ 4 500 civils. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie et l'Albanie sont les seuls pays à se libérer sans l’intervention de l’Armée rouge sur son sol. Les Alliés, qui avaient d’abord misé sur Draža Mihailović, l’abandonnent après les conférences de Téhéran et de Yalta au profit de Tito, qui prend le pouvoir en 1945.
Une nouvelle Yougoslavie, fédérale et communiste, est formée. La république socialiste de Serbie en est l’une des six républiques fédérées.
Période communiste De la république fédérative de Yougoslavie à nos joursCette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2016).Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.Après la mort de Josip Broz Tito en 1980, alors que le communisme était en perte de vitesse, le nationalisme longtemps contenu et canalisé par le pouvoir central, devint un produit de substitution pratique pour maintenir la légitimité des dirigeants des six républiques fédérées. En « surfant » sur le nationalisme serbe, Slobodan Milošević, alors numéro deux de la Yougoslavie, profite de la montée des tensions au Kosovo-et-Métochie pour se faire élire président de la Serbie en mai 1989. La Slovénie et la Croatie déclarent leur indépendance le 25 juin 1991, suivies en 1992 par la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine. Les populations serbes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine refusant de quitter la Yougoslavie, puis demandant leur rattachement à la Serbie, un conflit militaire éclate : les guerres de Yougoslavie (1992-1995). Officiellement, ce sont des affrontements entre républiques, mais pratiquement, sur le terrain, les militaires de chaque « camp » s’en prennent aux populations civiles du « camp d’en face » et évitent de s’affronter entre eux. Pour la JNA et la Yougoslavie, il s’agit d’une série de sécessions inconstitutionnelles, légitimement réprimées par l’armée fédérale.
Dans la nouvelle Yougoslavie fédérale de 1992, il ne reste que la Serbie et le Monténégro. Mais en Serbie même, la région de Métochie, plus connue sous le nom de « Kosovo Polje » (Champ des Merles), où la Serbie avait jadis montré son courage face à l’Empire ottoman, était au fil des siècles devenue une enclave à majorité musulmane, de langue albanaise, en territoire slave ; en 1999, les Serbes représentent 10 % de la population de cette région autonome (98 % en 1455[20]), dont la majorité albanaise revendique à son tour l’indépendance. Le gouvernement de Slobodan Milošević, qui avait commencé ici sa métamorphose du communisme vers le nationalisme, intervient brutalement pour supprimer l’autonomie de cette région : la guerre éclate entre les autorités serbes et l’UCK albanophone. La violence et les déplacements de populations sont suivis par l’intervention de l’OTAN lors de la guerre du Kosovo.
En 1999, le Parlement de la république fédérale de Yougoslavie vote en faveur de l'entrée de la RFY dans l'union Russie-Biélorussie[21].
En octobre 2000, Slobodan Milošević et son gouvernement sont renversés.
Le 4 février 2003, la Yougoslavie restreinte cesse définitivement son existence : le Parlement accepte la création d’une nouvelle fédération aux liens très lâches, limitée aux deux États restants, sous le nom de Serbie-et-Monténégro. À la suite de l’indépendance du Monténégro, proclamée le 3 juin 2006, le Parlement serbe adopte dès le 5 juin 2006 une déclaration faisant officiellement de l’État serbe le « successeur » de l’ancien État commun de Serbie-et-Monténégro, ce qui équivaut de facto à proclamer l’indépendance de la Serbie et à reconnaître celle du Monténégro. Le 15 juin 2006, l’ex-ministre fédéral des Affaires étrangères Vuk Drašković, devenu ministre des Affaires étrangères de Serbie, reconnaît officiellement l’indépendance du Monténégro et signe le 22 juin, avec son homologue monténégrin, un protocole d’accord pour l’établissement de relations diplomatiques entre les deux États.
Quant au Kosovo, son statut reste en suspens : occupé par la KFOR, c’est déjà un État albanais sur le terrain, mais officiellement, il fait encore partie de la Serbie. Celle-ci propose une large autonomie, l’UÇK revendique toujours l’indépendance et la réunion avec l’Albanie.
Le 17 février 2008, les Kosovars albanophones (environ 90 % de la population du Kosovo) proclament unilatéralement l’indépendance du Kosovo. Les Serbes du Kosovo, ainsi que la Serbie, s’opposent farouchement à cette indépendance estimée illégale en raison entre autres de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies qui soutient « la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Serbie au Kosovo-et-Métochie ». En octobre 2008, l'Assemblée générale des Nations-Unies autorise la saisine de la Cour internationale de justice pour trancher la question de la légalité de cette indépendance. La Serbie a sur ce point de vue le soutien d'un grand nombre de pays des Nations-unies en premier lieu, la Russie, la Chine, le Brésil, l'Argentine, la Grèce et l'Espagne tandis qu'une autre partie de la communauté internationale guidée par les États-Unis suivis de l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie, a reconnu le nouvel État. Les Serbes du Kosovo, majoritaires au nord de Mitrovica, refusent l'indépendance. D'ailleurs la situation dans cette région est très tendue. Les serbes de la région, probablement sous le contrôle de Belgrade, provoquent sans cesse les autorités Kosovares afin de déclencher à nouveau un conflit international dans le but de rattacher, au moins, Mitrovica, à la Serbie.
Vers l'adhésion à l'Union européenneLe 22 décembre 2009, la Serbie effectue une demande d'adhésion formelle à l'Union européenne[22].
Le 25 octobre 2010, le Conseil des ministres fait franchir une première étape vers l'adhésion en annonçant la transmission de la candidature à la Commission européenne. Cette décision fait suite à la volonté d'apaisement des relations avec le Kosovo, que la Serbie a manifestée en signant à l'ONU une résolution appelant au « dialogue »[23].
Le 1er mars 2012, les 27 pays de l'Union européenne ont décidé d'octroyer à la Serbie le statut de candidat[24].
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