Pula

Pula (en italien : Pola ; en slovène : Pulj) est une ville et une municipalité située en Istrie, dans le comitat d'Istrie, en Croatie.

Au recensement de 2001, la municipalité comptait 58 594 habitants, dont 71,65 % de Croates, 5,83 % de Serbes et 4,82 % d'Italiens ; 8,28 % des habitants n'ont pas indiqué d'affiliation ethnique.

Il s'agit d’une commune bilingue croate/italien. Pula est la seule localité de la municipalité.

Pula regroupe nombre d’architectures différentes dans un espace restreint. Les temples romains y défient les palais baroques, les églises chrétiennes font face aux villas autrichiennes, et des pans de murs médiévaux voisinent avec des édifices remontant à l’Antiquité.

Pula (en italien : Pola ; en slovène : Pulj) est une ville et une municipalité située en Istrie, dans le comitat d'Istrie, en Croatie.

Au recensement de 2001, la municipalité comptait 58 594 habitants, dont 71,65 % de Croates, 5,83 % de Serbes et 4,82 % d'Italiens ; 8,28 % des habitants n'ont pas indiqué d'affiliation ethnique.

Il s'agit d’une commune bilingue croate/italien. Pula est la seule localité de la municipalité.

Pula regroupe nombre d’architectures différentes dans un espace restreint. Les temples romains y défient les palais baroques, les églises chrétiennes font face aux villas autrichiennes, et des pans de murs médiévaux voisinent avec des édifices remontant à l’Antiquité.

 Les dreadnoughts austro-hongrois à Pola en 1915. La division de la Vénétie julienne entre juin 1945 et septembre 1947 : en lilas, la zone A (occupation américano-britannique, administration civile italienne) ; en vert, la zone B (occupation et administration civile yougoslaves) ; en rouge, la « ligne Morgan » qui les séparait ; le territoire libre de Trieste en surimpression jaune ; et la frontière de 1954 en bleu (par laquelle Pula devient yougoslave), officialisée au traité d'Osimo.

L’histoire de la ville de Pula remonte à près de 3 000 ans[1]. Une légende locale place le mythe des Argonautes, en quête de la Toison d'or, non pas en mer Noire, mais en mer Adriatique, et en fait les fondateurs de Polis, la future Pula. En fait, il y a bien eu une colonisation grecque dans les environs, sur l’île de Cres (Chersos en grec) où ils fondèrent la colonie d’Apsoris.

Un des plus importants édifices de la ville est l’amphithéâtre romain de Pula, arena en latin[2]. On trouve également dans l’ancienne ville romaine de Pola un Temple d'Auguste, l’ancien capitole du forum (transformé en palais communal), un arc de triomphe (l'arc des Sergii), un mur d’enceinte en ruines et les restes (dont la façade) de deux théâtres antiques[2].

Des fouilles récentes ont permis de mettre au jour les fondations de différents quartiers romains, les travaux sont encore en cours (2006).

Après avoir appartenu au thème byzantin de Dalmatie, Pola devient possession vénitienne au XIVe siècle. Fortifiée par l’ingénieur militaire français Antoine de Ville, la ville s'affirme au XIXe siècle comme la principale base navale de l’Autriche-Hongrie, et est renforcée en conséquence. Pola abritait un observatoire astronomique et le service hydrographique de la marine austro-hongroise. La ville est alors multiculturelle : il y a une majorité d’Italiens ainsi qu'une forte présence d'Autrichiens, de Slaves et d'autres nationalités dans la ville et ses environs.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, les troupes italiennes occupent Pola, annexée à l'Italie comme le reste de l’Istrie.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 4 mai 1945, la ville est prise par les troupes yougoslaves. Elle est occupée par les troupes anglo américaines.En 1947, en l'espace de quelques mois, 28 058 Italiens sur une population d'environ 31 000 quittent alors la ville pour échapper aux massacres des foibe et choisissent la voie de l'exil. L'Explosion de Vergarolla (it) participe à une ambiance anti-italienne. Les maisons et les propriétés des Italiens exilés sont aussitôt occupées par des citoyens yougoslaves que le régime de Tito fait arriver du reste du pays. Puis, en 1954, est intégrée à la Yougoslavie (sous le nom de « Pula ») comme l’est déjà le reste de la péninsule istrienne depuis 1947. La cession de la ville est entérinée par le traité d'Osimo de 1975. En 1995, la Croatie gagne la Guerre de Croatie est obtient son indépendance. Pula est croate.

(it) « STORIA DI POLA », sur pula.hr (consulté le 26 février 2022) ↑ a et b « En Croatie, les chemins de Pula mènent à Rome », Le Monde.fr,‎ 15 janvier 2020 (lire en ligne, consulté le 21 mars 2023)
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