Équihen-Plage
Équihen-Plage [ekiɛ̃ plaʒ] est une commune française située sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche, dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Équihennois.
Ancien village de pêcheurs, Équihen-Plage est aujourd'hui une petite station balnéaire appréciée par les touristes pour son côté naturel et préservé, qui lui donne son nom de « fille sauvage de la Côte d'Opale ».
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Petit port de pêche jusqu'au début du XXe siècle, Équihen-Plage était une section d'Outreau[1] qui est devenue une commune le 6 avril 1939[2].
Son histoire est intimement liée à celle de la pêche.
René Bazin, dans son roman Gingolph l'abandonné, a décrit le paysage "pittoresque" d'Équihen-Plage qui s'est enorgueilli d'être le séjour de prédilection pour les artistes et les peintres : Caffier fréquentait Équihen au début du XXe siècle mais aussi Gil Franco, Chintreuil, Debrasse, Demizel, De Palézieux ou encore Rik Poot qui ont aussi travaillé et demeuré à Équihen-Plage sans oublier Jean-Charles Cazin, peintre boulonnais, ou Paul Christol[3], peintre Marseillais.
La mairie construite récemment et l'église Saint-Pierre renferment plusieurs tableaux de ces artistes.
En 1925, Frans Masereel achète pour les séjours d'été une maison de pêcheur à Équihen.
Le 16 avril 1912, Harriet Quimby atterrit sur la plage après avoir traversé la Manche au départ de Douvres en Angleterre.
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