Suite à la mort du roi Alexandre III d'Écosse en 1286, le trône d'Écosse reste sans héritier. Il est conquis par le roi Édouard Ier d'Angleterre qui envahit l'Écosse, entraînant ainsi la première guerres d'indépendance de l'Écosse. La ville d'Édimbourg rendit les armes après trois jours de bombardement. À la mort du roi Édouard en 1307, le pouvoir anglais sur l'Écosse s'affaiblit considérablement. Les défenses du château furent détruites le 14 mars 1314 sur l'ordre du roi Robert Ier d'Écosse, à la suite d'une invasion surprise anglaise de Thomas Randolph (1er comte de Moray) afin d'éviter une nouvelle occupation anglaise du château.
Le roi Édouard III d'Angleterre envahit l'Écosse en 1333, marquant le début de la deuxième guerres d'indépendance de l'Écosse. Les forces anglaises ont alors fortifié le château d'Édimbourg qu'ils ont occupé jusqu'en 1341. L'ultime attaque écossaise fut menée avec succès par William Douglas (1er comte de Douglas), et le château revint aux Écossais.
Le traité de Berwick (1357) conclut les deux guerres d'indépendance et permis au roi David II d'Écosse de démarrer un vaste projet de reconstruction du château, dont plusieurs séries de travaux s'échelonnèrent jusqu'au XVe siècle. À ce moment, le château vit sa fonction première lentement dériver vers un entrepôt d'armes et de matériel de guerre. Le roi Jacques IV d'Écosse fit construire le palais de Holyrood, à titre de résidence principale, à l'autre extrémité du Royal Mile. La tradition s'est perpétuée depuis.
En 1690À la suite des déboires de la reine Marie Ire d'Écosse (Marie Stuart) en 1567, elle fut emprisonnée dans un château en dehors de la ville mais elle s'en échappa et revint à Édimbourg. Elle y fut en sécurité jusqu'à ce que la mort du seigneur du château, William Kirkcaldy of Grange (en), qui lui était favorable. Lorsque le nouveau seigneur, James Douglas, entra en fonction en 1573, il demanda l'aide de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre pour enfin capturer la reine Marie. Le château fut donc à nouveau bombardé[1].
Le château d'Édimbourg et l'ancien lac Nor Loch, Galeries nationales d'Écosse (1824)La majeure partie du château fut rebâtie par la suite. Peu de dommages y furent causés entre cette époque et aujourd'hui, malgré un bon nombre d'occupations successives. Pendant les années 1720, des constructions majeures s'ajoutèrent au château, dont les bastions nord et ouest. Par la suite, plusieurs autres édifices furent ajoutés à la structure pour y détenir les prisonniers de différentes guerres dans le monde, dont ceux de la guerre de Sept Ans et de la guerre d'indépendance des États-Unis.
Armoiries et joueur de cornemuseEn 1818, Sir Walter Scott reçoit l'autorisation d'explorer le château à la recherche des Honneurs de l'Écosse que l'on croyait perdus après l'Actes d'Union (1707) de l'Écosse et de l'Angleterre. Il découvre dans une pièce scellée, maintenant connue sous le nom de Salle de la Couronne (Crown Room) un coffre à l'intérieur duquel se trouvent les insignes royaux dont la couronne écossaise qui sont ensuite exposés au public moyennant un droit d'entrée d'un shilling[2]. En 1822, le roi George IV effectue une visite à Édimbourg, devenant le premier monarque régnant à visiter le château depuis Charles II en 1651.
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