Palais de Holyrood

Le palais de Holyrood (Palace of Holyroodhouse est le nom anglais. En scots, Haly ruid signifie « Sainte croix ») se situe à Édimbourg en Écosse, dans le bas du Royal Mile, l’artère principale qui relie le palais de Holyrood au château d'Édimbourg.

C'est à l’origine un monastère fondé par le roi d'Écosse, David Ier en 1128. Il a servi comme résidence principale des rois et reines d’Écosse depuis le XVe siècle ainsi qu'à la reine Élisabeth II lors de ses séjours officiels en Écosse.

On utilise parfois le terme palais de Holyrood, ou simplement Hollyrood, pour désigner le Parlement écossais.

Une fois Jacques VI devenu roi d’Écosse et d’Angleterre en 1603, le palais ne fut plus le siège permanent de la cour royale. Jacques VI se rendit au palais encore une fois en 1617, comme Charles Ier quand il vint se faire couronner roi d’Écosse à l’abbaye de Holyrood.

En 1650, le palais fut brûlé lorsque les troupes d'Oliver Cromwell y logèrent. La forme actuelle du palais date de 1671 et 1679, période de travaux entrepris par Charles II et William Bruce.

Après la Révolution française, George III permit au plus jeune frère de Louis XVI, le comte d’Artois, de vivre à Holyrood. La famille royale française reviendra au palais lors de son second exil, de 1830 à 1832, avant de s’installer en Autriche.

 Palais de Holyrood, négatif de papier paraffiné par Thomas Keith, c. 1856. Department of Image Collections, National Gallery of Art, Washington DC.

Ce domaine reçut une franchise accordant l'immunité à tout justiciable fuyant la justice, qui fut restreinte aux débiteurs. Ces débiteurs devaient payer un droit d'entrée et ne jamais en ressortir plus de quinze jours, ni entreprendre de démarche pour partir, à part dans certains cas tels que le dimanche ou pour être assignés à témoigner. Ils vivaient sous l'autorité d'un bailli nommé par le gardien du palais. Le comte d'Artois fut un des bénéficiaires de ce privilège[1].

Revue Britannique ou choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques da la Grande-Bretagne [etc.]., Le Journal ; Dondey-Duprez, 1830 (lire en ligne), « Charles X, Holyrood et ses franchises », p. 115-121
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