ทางรถไฟสายมรณะ
( Ligne Siam-Birmanie )
La ligne Siam-Birmanie, aussi appelée « voie ferrée de la mort », est une ligne de chemin de fer de 414,2 kilomètres de longueur entre Bangkok et Rangoun, construite pendant la seconde guerre mondiale pour l'armée impériale japonaise par des prisonniers de guerre alliés et des dizaines de milliers de travailleurs forcés réduits en esclavage, elle devait faciliter la logistique de l'armée impériale dans le projet d'invasion de l'Inde. C'est sur son tracé que le pont sur la rivière Kwaï a été construit à Kanchanaburi, afin de franchir la Kwaï Yai.
Environ 180 000 civils autochtones et 60 000 prisonniers de guerre alliés ont été forcés de travailler à la construction du chemin de fer. De ce nombre, environ 90 000 civils et 16 000 prisonniers de guerre sont morts lors des travaux[1]. Parmi les prisonniers de guerre morts, on compte 6 318 Britanniques, 2 815 Australiens, 2 490 Néerlandais, 356 Américains et un plus petit nombre de Canadiens et de Néo-Zélandais[2].
Prisonniers de guerre australiens et néerlandais souffrant de béribériLa construction débute le 16 septembre 1942 et dure un an et demi alors que l’estimation initialement prévue par les ingénieurs japonais était de trois ans. Elle se fit par les deux extrémités à la fois : du côte thaïlandais vers la Birmanie à l'Ouest, en terrain plat jusqu’à la Kwaï Yai, et du côté birman, vers l'Est.
La jonction eut lieu à environ 37 kilomètres au sud de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande[3].
La ligne, tracée hâtivement et construite dans des conditions précaires ne fonctionna jamais à la capacité prévue . En 1943 le sous-marin américain USS Sealion torpilla un navire de transport japonais chargé de prisonniers alliés[4] et en recueillit quelques-uns, qui permirent aux militaires anglo-américains de connaître le détail du tracé (souvent masqué par le couvert végétal) et de bombarder cette infrastructure fragile.
Ajouter un commentaire