Barcelone vers 1700, montrant La Rambla descendant le centre et flanqué par le vieux mur de la vieille ville côté droite (en descendant).

La Rambla est construite sur le lit de l'ancien ruisseau, connu en 1850 sous le terme de riera d'en Malla[1],[2]. Des murailles et plusieurs couvents furent construits le long de ce ruisseau[3], qui fut dévié en plusieurs étapes[4] (d'où le nom « rambla », qui renvoie au « sable » de cette rivière)[5]. Le ruisseau ne coule plus depuis la fermeture de la Rambla par les murailles[1].

Le terme de Rambla est présent par exemple sur un plan du Siège de Barcelone (1713-1714), entre l'ancienne ville et la ville nouvelle, à l'extérieur des murailles de la ville ancienne[6].

En 1704, les murailles furent remplacées par des maisons autour du marché de la Boqueria[3]. Au XVIIIe siècle déjà la place de La Rambla est un lieu de rassemblement les soirées d'été[7].

 En 1820, La Rambla fait l'objet d'une peinture de Joseph Flaugier au pla de la Boqueria. Sur la Rambla de Barcelone (1900), illustration de Mariano Pedrero pour la revue Nuevo Mundo. La Rambla en 1899, à hauteur de la place de la Boqueria, par le photographe Antoni Esplugas. La Rambla en 1905.

En 1805, le passeo de la Rambla est mentionné dans un carnet de voyage d'Europe[8]. En 1820, La Rambla fait l'objet d'une peinture au pla de la Boqueria par le peintre français Joseph Flaugier. En 1828, la Rambla reste dans la promenade autour de la ville conseillée par le guide du voyageur[9].

La majeure partie des couvents disparut lors des incendies volontaires de 1835. La ville fut aussi bombardée en 1840/1842[10]. Sur l'espace libéré, des édifices actuels ont été construits, tels que le Liceu.

Dès 1702 des arbres sont mentionnés à la Rambla : tout d'abord 280 peupliers, remplacés plus tard par des ormes, puis à nouveau par des acacias en 1832 et enfin par les platanes actuels en 1859[11].

La fontaine de Canaletes fut inaugurée en 1860, mais en 1862, les deux rues perpendiculaires (rue de la Boqueria, et rue de l’Hôpital) furent inondées[12].

La vente de fleurs traditionnelle a commencé au milieu du XIXe siècle.

Au XIXe siècle, l'écrivain Edmondo De Amicis écrit « Une rue droite et très large, appelée la Rambla, ombragée par deux rangées d'arbres, coupe presque la ville en deux moitiés, du port à l'autre extrémité. »[13].

En 1837, l'écrivain Stendhal écrit dans ses Mémoires d'un touriste : « La Rambla m'a charmé »[5].

 En 1976, le Pla de la Boqueria est décorée par Joan Miró d'une mosaïque en céramique réalisée en même temps que Dona i ocell, toutes deux sur commande de la ville.

En 1976, la Mosaic del Pla de l'Os, ou Paviment Miró, une œuvre réalisée par Joan Miró est située sur La Rambla de Barcelone.