Contexte de Saint-Sébastien (Espagne)

Saint-Sébastien (en espagnol : San Sebastián ; en basque : Donostia) est une ville du Nord de l'Espagne, capitale de la province du Guipuscoa, dans la Communauté autonome basque. Elle est le siège du diocèse de Saint-Sébastien et de la province maritime de Saint-Sébastien.

Baignée par les eaux de la mer Cantabrique, à l'embouchure de la rivière Urumea, elle doit une grande partie de sa célébrité à sa rade, la baie de la Concha, encadrée par deux éminences rocheuses, les monts Igeldo et Urgull, véritables balcons naturels d'où on appréhende une grande partie de la cité, l'océan et les paysages vallonnés des environs. La ville compte de nombreux monuments (cathédrale du Bon Pasteur, basilique Sainte-Marie du Chœur, palais de Miramar, pont María Cristina, arènes d'Atocha, place de la Constitution et rues pittoresques du centre historique), musées (musée des sciences, de la chasse à ...Lire la suite

Saint-Sébastien (en espagnol : San Sebastián ; en basque : Donostia) est une ville du Nord de l'Espagne, capitale de la province du Guipuscoa, dans la Communauté autonome basque. Elle est le siège du diocèse de Saint-Sébastien et de la province maritime de Saint-Sébastien.

Baignée par les eaux de la mer Cantabrique, à l'embouchure de la rivière Urumea, elle doit une grande partie de sa célébrité à sa rade, la baie de la Concha, encadrée par deux éminences rocheuses, les monts Igeldo et Urgull, véritables balcons naturels d'où on appréhende une grande partie de la cité, l'océan et les paysages vallonnés des environs. La ville compte de nombreux monuments (cathédrale du Bon Pasteur, basilique Sainte-Marie du Chœur, palais de Miramar, pont María Cristina, arènes d'Atocha, place de la Constitution et rues pittoresques du centre historique), musées (musée des sciences, de la chasse à la baleine, musée Chillida-Leku) et d'un aquarium. Le palais Kursaal, édifié en 1998, est caractéristique de l'architecture contemporaine.

Importante place militaire et base navale au Moyen Âge, la ville est détruite à plusieurs reprises par des incendies au cours de son histoire. Le dernier d'entre eux, consécutif à la guerre d'indépendance en 1813, est à l'origine d'un grand projet de reconstruction urbaine mené au cours du XIXe siècle. Les murailles qui enserraient la ville sont détruites en 1863, permettant l'édification de quartiers modernes (ensanches), tel le quartier d'Amara. À partir de 1885, la reine régente Marie-Christine prend l'habitude de venir en villégiature à Saint-Sébastien, suivie par sa cour, puis par la bourgeoisie. La ville devient une station balnéaire réputée, et ne tarde pas à être surnommée « La perle du Cantabrique », nom qui est passé à la postérité.

Forte d'une population de 188 102 habitants (2021), au sein d'une aire urbaine de 436 500 habitants (2010), c'est une ville universitaire et un pôle économique majeur, centrée notamment sur le tourisme et les activités commerciales. Elle accueille chaque année depuis 1953 le Festival international du film de Saint-Sébastien, de renommée internationale, et le Festival de jazz de Saint-Sébastien depuis 1966. En 2016, la ville a été la capitale européenne de la culture, avec Vratislavie.

Plus à propos Saint-Sébastien (Espagne)

Population, Area & Driving side
  • Population 188743
  • Zone 60
Historique
  • Moyen Âge

    Les origines de Saint-Sébastien sont inconnues. Le document le plus ancien (considéré comme faux par la majorité des historiens) la mentionne en l'an 1014. Il est en revanche plus certain qu'au XIIe siècle, Sanche VI de Navarre, dit le Sage, aurait mis le monastère de Saint-Sébastien entre les mains de l'abbé de Leyre et de l'évêque de Pampelune. Ce document sera confirmé, en 1201, par le roi Pierre Ier[1]. Les premières nouvelles écrites de Saint-Sébastien font référence à un monastère, situé dans le quartier qui encore aujourd'hui est appelé Antiguo, dénomination issue de Saint-Sébastien l'Antiguo.

    Saint-Sébastien a été fondée vers 1180 par Sanche VI, roi de Navarre, pour être le port maritime de la Navarre, et accomplit sa mission comme tel. Le site où la nouvelle ville est fondée, situé au pied du mont Urgull, a été primitivement connu comme Izurum. Saint-Sébastien apparaît étymologiquement de l'évolution du mot Donebastian (Done < Domine, et Sebastian). L'endroit était donc habité par les locaux, Navarrais, comme on les appelle. Le roi navarrais a alors invité les commerçants gascons appelés de Bayonne à s'installer sur place.

    Le roi Sanche accorda le For de Saint Sébastien (ensemble de lois particulières à la ville), qui marque le début chronologique de l’histoire de la ville. Le for de la ville est considéré comme l'un des plus anciens fors maritimes, fondé sur celui d'Estella (Lizarra).

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    Moyen Âge

    Les origines de Saint-Sébastien sont inconnues. Le document le plus ancien (considéré comme faux par la majorité des historiens) la mentionne en l'an 1014. Il est en revanche plus certain qu'au XIIe siècle, Sanche VI de Navarre, dit le Sage, aurait mis le monastère de Saint-Sébastien entre les mains de l'abbé de Leyre et de l'évêque de Pampelune. Ce document sera confirmé, en 1201, par le roi Pierre Ier[1]. Les premières nouvelles écrites de Saint-Sébastien font référence à un monastère, situé dans le quartier qui encore aujourd'hui est appelé Antiguo, dénomination issue de Saint-Sébastien l'Antiguo.

    Saint-Sébastien a été fondée vers 1180 par Sanche VI, roi de Navarre, pour être le port maritime de la Navarre, et accomplit sa mission comme tel. Le site où la nouvelle ville est fondée, situé au pied du mont Urgull, a été primitivement connu comme Izurum. Saint-Sébastien apparaît étymologiquement de l'évolution du mot Donebastian (Done < Domine, et Sebastian). L'endroit était donc habité par les locaux, Navarrais, comme on les appelle. Le roi navarrais a alors invité les commerçants gascons appelés de Bayonne à s'installer sur place.

    Le roi Sanche accorda le For de Saint Sébastien (ensemble de lois particulières à la ville), qui marque le début chronologique de l’histoire de la ville. Le for de la ville est considéré comme l'un des plus anciens fors maritimes, fondé sur celui d'Estella (Lizarra).

     
    Cartographie de Saint-Sébastien, commandée par Philippe IV en 1622

    Aux XIe et XIIe siècles, le monastère de Saint-Sébastien l'Antiguo, de même que son centre spirituel, faisait partie de la vie sociale naissante et administrative de la population de cette zone, mais celle-ci, avec le temps, ne prend pas corps dans cette commune. Guipuscoa et Saint Sébastien ont été conquises en 1200 par l'armée du roi castillan Alfonse VIII[2], ennemi de Sanche le Fort[3], qui envahit la Navarre cette même année. Toutefois la ville a conservé le for navarrais. Ainsi, le port, auparavant réduit sans possibilité d'expansion devient le moyen pour une monarchie, la castillane, de s'ouvrir vers la mer.

     
    La marche de Saint-Sébastien
     
    Parc et palais d'Aiete

    Les rois de Castille comptent pour la première fois en 1248 avec les forces navales de Saint-Sébastien, qui participent à la neutralisation de l'escadron des Maures et du pont de bateaux, situé à l'endroit où se trouve aujourd'hui le pont de Triana, ce qui a eu pour résultat la capitulation de la ville de Séville.

    Alphonse VIII accorde les juridictions et entame la longue série de privilèges accordés à Saint-Sébastien, visant d'une part à maintenir en vie le trafic navarrais et d'autre part à procurer une situation privilégiée aux commerçants citadins sur le marché castillan.

    Cette prospérité permet à la ville, alors construite principalement en bois (y compris en charpenterie de marine réemployée) de se relever des multiples incendies dont elle souffre à partir de 1266 (elle aura brûlé complètement six fois en deux siècles).

    La guerre de Cent Ans, les Guerres de bandes[4] et l'évolution de la Navarre en direction française pour raisons dynastiques ont apporté pour Saint-Sébastien, dans la seconde moitié du XIVe siècle, une conséquence grave, le déplacement des principales lignes de trafic vers Bilbao, en remplaçant Saint-Sébastien comme centre du trafic commercial.

    En janvier 1489 un nouvel incendie réduit une fois de plus la ville en cendres. Cet événement malheureux a eu comme conséquence la reconstruction de la ville en pierre. Cet incendie a été le dernier de l'époque médiévale de Saint-Sébastien.

    À partir du dernier quart du XVe siècle, Saint-Sébastien, d'une ville marchande, devient, par sa situation stratégique, place militaire, et son port principal, Pasaia, passe de port essentiellement commercial à base navale.

    Place militaire
     
    Place de la Constitution

    Après la catastrophe de 1489, plus qu'une reconstruction de ville, il faut parler d'un nouveau mode de vie de la collectivité donostiarra. Pasaia, accueille la base navale de l'escadre cantabrique, force maritime qui mène pendant des siècles (jusqu'au XIXe siècle) la lutte contre les escadres françaises, néerlandaises et britanniques.

    Ce nouveau rôle de Saint-Sébastien comme forteresse, chargée de freiner les attaques des Français, donnera lieu à ce que la ville prenne de nouveaux chemins, par lesquels elle a gagné les titres nobiliaires et de Loyauté.

    Dans la période entre les Rois Catholiques et Philippe V, trois siècles approximativement, la ville souffrira de nombreux conflits.

    Cet état de guerre permanent suppose pour Saint-Sébastien une forte altération de son économie, motivé par les frais dans les fortifications, le maintien de la garnison, et la chute continue du commerce maritime, qui, à partir de 1573, est aggravée parce que Séville acquerra le monopole des transactions avec l'Amérique.

    Après deux siècles passés à accomplir héroïquement sa mission de guerre, Philippe IV d'Espagne, en 1662, lui accorde le titre de villa[5]. Jusqu'à sa fondation il y avait seulement de petites zones résidentielles dans le quartier de l'Antiguo (vieux quartier), dans la vieille partie et dans la vallée de l'Urumea, entreprenant jusqu'au XVe siècle un lent processus de croissance.

    En 1719, la ville est prise par une forte armée française et le maréchal de Berwick. La citadelle est prise le 17 août[6], la ville est alors mal fortifiée et sa petite garnison manque de vivres et de munitions. La ville a été occupée par une garnison de deux mille soldats français, jusqu'au 25 août 1721, date à laquelle elle a été évacuée à la suite de la paix de La Haye. En raison des dégâts produits par les bombardements des assaillants, on décide la construction d'une place tout au centre de la ville pour créer un espace en raison de la concentration étouffante de bâtiments qui affligeait les résidents, la Place Neuve, aujourd’hui appelée Place de la Constitution.

    Saint Sébastien subit aussi la crise éclatant en 1718 après le décret royale qui transférait les douanes de l'Ebro à la côte et Pyrènes. En 1727 un compromis est arrivé entre les autorités des Guipuscoa et la couronne sur les douanes et la contrebande qui débouche dans la création de la Compagnie Guipuscoane de Caracas basée en ville, une société qui marque décisivement la vie sociale, économique et politique de Saint Sébastien pour les prochaines 60 ans.

    Dans le cadre de la Guerre de la Convention, les troupes françaises commandées par Bon-Adrien Jeannot de Moncey entrèrent dans la ville sans résistance des autorités civiles ou militaires le 3 août 1794. Le maire Juan Vicente Michelena et d'autres autorités, considérés comme de connivence avec les Français ou favorables à la tentative de création d'une République de Guipuscoa, sont jugés en 1796 par les tribunaux espagnols à Pampelune.

     
    Plano de Ensanche de Cortázar, initié à la seconde moitié du XIXe siècle et terminé en 1913, un siècle après la construction de la cité en 1813

    Pendant la guerre d'indépendance, Saint-Sébastien a été occupée en 1808 par les troupes napoléoniennes. Joseph Bonaparte[7], souverain de l'Espagne, est entré le 9 juin à Saint-Sébastien, en parcourant la rue Narrica, dans laquelle toutes les fenêtres restèrent fermées. En juin 1813 les alliés, les troupes anglo-portugaises, sous le commandement direct de Sir Thomas Graham et du généralissime Duc de Wellington, assiégèrent la ville. Après plusieurs jours de bombardement intense provocant un élargissement de la brèche (les troupes françaises étaient entrées par cette dernière en 1719), on a entamé l'opération d'assaut formée par une colonne de volontaires, appelés les desperados. Un incendie fortuit et l'explosion d'une réserve de munitions ont provoqué une panique chez les Français, événement dont profitent les assaillants, qui obligent les troupes françaises à se replier vers le château, où elles capitulent le 8 septembre.

    Le pillage des alliés pendant la reconquête de la ville a duré six jours et demi, en sauvant de l'incendie seulement les deux paroisses et trente-cinq maisons, situées dans la rue Trinidad, qui pour un tel motif porte actuellement le nom de 31 de Agosto/Abuztuaren 31. Ces maisons n'ont pas été brûlées parce qu'elles servaient de logement aux fonctionnaires britanniques et portugais, pendant qu'ils entamaient l'attaque au château.

    La ville fut pionnière pour la pêche à la baleine, avec d'autres ports de la côte, et son activité s'étendit bientôt à d'autres secteurs, comme l'industrie et le commerce. Ville fortifiée jusqu'en 1863, elle fut ravagée à douze reprises par des incendies jusqu'à cette date. Le dernier d'entre eux, ayant eu lieu en 1813, pendant la guerre d'Indépendance, les survivants se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire la ville.

    Saint-Sébastien semble avoir été la première ville espagnole fortement touchée par la pandémie grippale de 1918, dite grippe espagnole due au virus H1N1. Il est possible que sa situation (baie très fermée, dans laquelle se déversaient les égouts) et le passage de touristes venant de diverses régions d'Europe, voire venant se reposer après être passés sur le front, aient pu favoriser la diffusion de l'épidémie.

    XIXe siècle

    Après la guerre, les notables de la ville se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire Saint-Sébastien.

    La division du royaume d'Espagne en 52 provinces fixa la capitale du Guipuscoa à Saint-Sébastien. Jusque-là la capitale était alternativement Saint-Sébastien, Tolosa, Azpeitia et Azkoitia, selon le lieu où se réunissaient les Juntes et où résidait le corrégidor, représentant du roi dans la province. Après un nouveau transfert à Tolosa, en 1854, il est déclaré à Saint-Sébastien comme importante pour la province. On décide le retrait des douanes à l'Èbre et la fermeture de Saint-Sébastien comme port habilité pour le commerce avec l'Amérique.

    Dans la province s'opposent les carlistes et les libéraux, ces derniers partisans de la Constitution. Les deux partis défendaient les juridictions, mais de manière différente. Saint-Sébastien optera pour le libéralisme, contrairement aux campagnes de la province.

    En 1863, après un débat intense, les murs qui limitaient le développement de la ville, sont démolis. Le 4 mai, aux accords d'une marche expressément réalisée pour l'événement, la première pierre est retirée, mise en pièces, puis distribuée entre les hôtes du premier rang.

    Saint-Sébastien change d'orientation. Terminée son étape comme forteresse, se mettra à accomplir la fonction de capitale de la province, en commençant son expansion reflétée dans le Plan Antonio Cortázar pour la nouvelle ville.

    Belle époque
     
    La Reine Marie-Christine.
     
    Fontaine Wallace à Saint-Sébastien
     
    Vue du port de Saint-Sébastien en 1890, avec la Baie de la Concha au fond

    Au décès du roi Alphonse XII d'Espagne, en 1885, sa veuve la reine régente Marie-Christine emmène tous les étés la cour à Saint-Sébastien, résidant dans le Palais de Miramar. Le maire de Saint-Sébastien, en reconnaissance, la nomme maire honorifique de la ville. Par la suite, déjà en plein développement de l’Ensanche Cortázar, qu'il dotera la ville de son actuel attrait architectural, la construction du casino en 1887 augmente le nombre d'estivants. Les bâtiments remarquables de la ville sont tous de cette époque — indépendamment de ceux de la vieille ville —, comme la cathédrale du Buen Pastor ou Artzain Ona de Saint-Sébastien, l’Escuela de Artes et Oficios (actuel siège de la poste) et l’Instituto Peñaflorida (occupé ensuite par l’Escuela d'Ingenieros Industriales et de nos jours par le Centre Cultural Koldo Mitxelena), le palais Miramar, le théâtre Victoria Eugenia, l'hôtel María Cristina, les villas du Paseo de Francia ou Frantziako pasealekua ou la gare du Nord, ainsi que le reste des bâtiments du Secteur romantique (roman ?), tous avec un style français marqué, qui a donné du charme à Saint-Sébastien et son surnom de « petit Paris » ou « Paris du Sud ».

    La Première Guerre mondiale fait de Saint-Sébastien une des villes les plus cosmopolites d'Europe[réf. nécessaire]. Dans son Casino se retrouvent toutes les personnalités de la vie européenne : Mata Hari, Léon Trotski, Maurice Ravel, Romanones, Pastora Imperio, des toreros renommés, des banquiers, etc. À la Belle Époque, Saint-Sébastien reçoit la compagnie française d'opérette, les ballets russes, des chanteurs d'opéra et beaucoup d'autres artistes célèbres.

    En 1930, la ville accueille une réunion de républicains, qu'on a appelé l'accord de Saint-Sébastien, qui aura un impact important dans l'avènement postérieur de la IIe République[8], le 14 avril 1931. De fait, le premier gouvernement républicain sera formé, dans une grande mesure, par le noyau de politiciens participant à l'« accord ». L'élection de la capitale donostiarra a été due, d'une part, à la proximité de la ville avec la République française et au fait que Saint-Sébastien était la capitale estivale de la Cour. Fernando Sasiain, hôte du Pacte, sera le maire de Saint-Sébastien pendant la République.

    Franquisme

    Peu après le début de la Guerre civile espagnole, le 13 septembre 1936, Saint-Sébastien tombe, sans sérieux combat, entre les mains des nationalistes. Le franquisme maintiendra à Saint-Sébastien le rôle de ville capitale de la villégiature. De 1940 à 1975 Franco passera le mois d'août au palais d'Aiete, acheté par la mairie qui le lui a offert, et y tiendra les conseils des ministres. C'est là que, le 17 octobre 2011, sera publiée la déclaration intégrale sur la paix au Pays basque, à la suite de la conférence internationale de paix de Aiete.

    En 1953, et à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, naît le Festival de Saint-Sébastien, avec le double objectif de prolonger la saison touristique et de rendre à Saint-Sébastien le rôle culturel et le glamour perdus depuis la Guerre Civile. Le succès de la première édition arrive aux oreilles du régime franquiste qui soutient la manifestation dans le but d'améliorer l'image extérieure de l'Espagne. Il devient l'un des meilleurs[réf. souhaitée] festivals de cinéma au monde, la scène de quelques premières cinématographiques historiques et le point de rencontre de bonne partie des plus importantes étoiles du septième art.

    Développement moderne
     
    Vue aérienne de Saint-Sébastien. On observe la ligne de cote de près de 10 km, et la baie de la Concha et la plage de Zurriola

    En 1955 on a entamé le second et plus important processus d'extension de la ville, dans ce qu'on a appelé Amara Berri, en donnant lieu à un quartier du même nom (faisant allusion aux marais qu'il y avait dans ce terrain avant sa construction). Un des premiers pas dans la construction de l'extension a été le transfert de l' Ecole des Arts et Métiers et Commerce, située dans le centre, à des écoles reconstruites, ainsi que de celui de lInstitut Peñaflorida, en l'appelant Institut Usandizaga pour sa section féminine. On peut considérer que le processus de consolidation du quartier d'Amara a fini en 1993, avec la construction du stade d'Anoeta et de la rénovation totale de la ville sportive (située à Amara).

    Après les deux extensions, la ville a consolidé son axe principal, qui continue de se développer bien qu'à un rythme beaucoup plus lent. Aujourd'hui, les priorités de la ville sont l'amélioration des infrastructures (promotion de l'aéroport, meilleures communications ferroviaires, amélioration des routes), la régénération des quartiers de la périphérie, le maintien et le renforcement du tourisme, la principale source de recettes, et la lutte contre l'ETA et la violence urbaine, que la ville a punie avec intensité. La croissance urbaine prétend être combinée avec les soins de l'environnement, la lutte à l'échelle municipale contre le changement climatique et l'aptitude à soutenir des opérations prolongées. Fruit des efforts effectués dans cette direction, en 2008 Saint-Sébastien a été récompensé par la Fédération espagnole de Communes et Provinces[9] comme la ville la plus soutenable de l'Espagne[10].

    Après le décès de Franco, en 1975, la gestion a été donnée à un conseil présidé par le socialiste Ramón Jáuregui chargé de diriger les institutions municipales jusqu'aux premières élections municipales de la démocratie, en 1979. Dans ces élections le Parti nationaliste basque est arrivé en tête, et Jesus María Alkain a été choisi comme premier maire de la nouvelle étape démocratique. Il sera remplacé en 1983, par Ramón Labayen, du PNB, qui à son tour sera remplacé par le nationaliste Xabier Albistur, d'Eusko Alkartasuna, en 1987. Saint-Sébastien a tourné progressivement vers la gauche et vers les positions libérales qui l'avaient caractérisée jusqu'à l'arrivée de la dictature, en occupant la mairie en 1991 par le socialiste Odón Elorza, du Parti socialiste du Pays basque, appartenant au PSOE. Elorza a occupé la mairie en 1991 bien qu'étant le candidat de la troisième force électorale et grâce à l'appui du PNV et du Parti populaire. Le 23 janvier 1995, la veille des élections municipales de mai, le groupe terroriste ETA assassine l'adjoint au maire, Gregorio Ordoñez, candidat du Parti populaire. Ordoñez avait amélioré progressivement ses résultats électoraux dans la Communauté autonome basque, en obtenant la majorité aux élections au Parlement européen en juin 1994. Après son assassinat, le candidat du Parti socialiste d'Euskadi, Elorza fut réélu, et occupe le poste de maire de la ville jusqu'en 2011, lorsque la coalition de la gauche abertzale Bildu l'emporte.

    Pierre Ier d'Aragon (né vers 1074 - mort à Huesca en 1104) fut roi d'Aragon et de Navarre entre 1094 et 1104. Il est le fils de Sanche Ier d'Aragon et d'Isabelle d'Urgell. Alphonse VIII né le 11 novembre 1155, mort le 5 octobre, 1214, roi de Castille et de Tolède. Sanche VII de Navarre, dit « Le Fort », né en 1170, mort en 1234. Il régna sur la Navarre de 1194 à 1234. Sa sœur Bérengère épouse Richard Cœur de Lion le 12 mai 1191. Fils de Sanche VI de Navarre, dit « le sage » et de Sancha de Castille, parfois nommée Béatrice de Castille († 1179). La « guerre des bandes » opposait les partisans de deux familles : les Oinaz et les Gamboins. Les Oinacins étaient des partisans de la lignée guipuscoanne des Oinaz. Elle était menée par la famille Mendoza, avec comme alliés les Beaumontais et la couronne de Castille. Les Gamboins étaient les partisans de la lignée guipuscoanne des Gamboa. Ils étaient alliés aux Agramontais (qui apparaissent pour la première fois au début du XIIe siècle avec Sanche VII le Fort) et le Royaume de Navarre. Une villa est une population rurale de taille intermédiaire entre une aldea et une ciudad. Le terme « villa » dérive du latin villa, domaine rural. Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 (ISBN 2-11-094732-2), consulté le 3 mars 2007 p 41 Joseph Bonaparte, (né à Corte (Corse), le 7 janvier 1768 et mort à Florence le 28 juillet 1844), avocat, diplomate et soldat, puis prince français, roi de Naples et enfin roi d'Espagne, est le frère aîné de Napoléon Bonaparte. La Seconde République espagnole (en espagnol, Segunda República Española) est le régime qu'a connu l'Espagne de 1931 à 1939. Elle est proclamée à la suite des élections municipales le 14 avril 1931. Le roi Alphonse XIII abandonne Madrid à 20 h 15 et part en exil sans avoir abdiqué. En juillet 1931, la gauche espagnole a le pouvoir de transformer par voie législative l'ordre social et économique du pays. La Federación Española de Municipios et de Provincias (FEMP) est une association espagnole d'organismes locaux qui groupe les mairies, Députations provinciales et la députation statutaire Alava, Conseils Insulaires et de Cabildos insulaires. Premios a la Sostenibilidad de la FEMP, mayo de 2008
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