Ολυμπία

( Olympie )

Olympie (en grec ancien : Ὀλυμπία ; grec moderne : Ολυμπία / Olympía) est un centre religieux de la Grèce, dans le Péloponnèse, plus précisément dans une petite plaine de l’Élide, sur la rive droite de l’Alphée et au pied du Mont Cronion, à quelques kilomètres de la cité antique de Pise. Le site se trouve actuellement sur la petite cité moderne d'Olympie, à environ 18 km de la ville de Pýrgos et de la mer Ionienne. À l’emplacement du site était l’Altis, un bois sacré, et l'Autel de Zeus. Le stade lui-même était au milieu d'un bois d'oliviers sauvages.
Le site d'Olympie a accueilli les Jeux olympiques durant l'Antiquité, et aujourd'hui encore la flamme olympique y est allumée quelques mois avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques modernes. Toutes les découvertes archéologiques ...Lire la suite

Olympie (en grec ancien : Ὀλυμπία ; grec moderne : Ολυμπία / Olympía) est un centre religieux de la Grèce, dans le Péloponnèse, plus précisément dans une petite plaine de l’Élide, sur la rive droite de l’Alphée et au pied du Mont Cronion, à quelques kilomètres de la cité antique de Pise. Le site se trouve actuellement sur la petite cité moderne d'Olympie, à environ 18 km de la ville de Pýrgos et de la mer Ionienne. À l’emplacement du site était l’Altis, un bois sacré, et l'Autel de Zeus. Le stade lui-même était au milieu d'un bois d'oliviers sauvages.
Le site d'Olympie a accueilli les Jeux olympiques durant l'Antiquité, et aujourd'hui encore la flamme olympique y est allumée quelques mois avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques modernes. Toutes les découvertes archéologiques sont regroupées au musée archéologique d'Olympie.

 Olympie parmi les principaux sanctuaires grecs.

Le site semble avoir été occupé de manière continue depuis le début du IIIe millénaire av. J.-C. Olympie était un sanctuaire, et non une ville, uniquement habité par le personnel des temples et les prêtres du culte. Le sanctuaire était dédié à Zeus, sous l'égide duquel se tenaient des Jeux, tous les quatre ans, à partir de 776 av. J.-C., date de la paix entre Lycurgue, roi et législateur de Sparte, et le roi Iphitos, en Élide. Au moment de ces Jeux, on estime à plus de 40 000 le nombre de personnes présentes sur le site (athlètes, spectateurs, marchands, artisans, poètes, sculpteurs et architectes)[1].

À l'origine, le sanctuaire d'Olympie dépendait de la cité de Pise, la plus importante de la Triphylie, une des régions de l'Arcadie. Puis les Arcadiens furent chassés au début du VIe siècle av. J.-C. par les Éléens, qui, selon la légende, venaient de la Grèce centrale. Les Éléens faillirent perdre à leur tour Olympie à la fin du Ve – début du IVe siècle av. J.-C. au profit des premiers occupants et ils durent finalement remettre la conduite des concours aux Arcadiens en 364 av. J.-C. Après des luttes sanglantes dans le sanctuaire même, ils reprirent le contrôle du sanctuaire et des concours, qu'ils conservèrent sans discontinuité jusqu'à la dernière célébration des Jeux en 393 ap. J.-C., année où l'empereur Théodose Ier, sous l'insistance d'Ambroise, évêque de Milan, ordonne l'abandon des rites et des lieux de culte païens dont les jeux faisaient partie : les monuments ne seront cependant détruits qu'à la suite de l'édit de Théodose II en 426. Une petite communauté chrétienne s'installe ensuite sur le site[2].

On considère généralement qu'en 522 et 551 ap. J.-C., des tremblements de terre contribuèrent à la ruine définitive du site, cependant une étude géomorphologique récente menée sous la direction d'Andreas Vött tendrait à prouver qu'un raz-de-marée a aussi joué un rôle[3].

Nathalie Roy, « Tous aux Jeux ! Le sport dans l’Antiquité », exposition du 12 mai au 30 septembre 2012 au musée départemental des Antiquités de Rouen Ulrich Sinn (trad. Aude Virey-Wallon), Olympie, centre d'artisanat chrétien, pp. 229 à 231 des actes du cycle de conférences organisées au musée du Louvre du 18 janvier au 15 mars 1999, dans Alain Pasquier, Olympie, publication de la Documentation française et du musée du Louvre, Paris 2001 (ISBN 2-11-004780-1). A. Vött (Johannes Gutenberg Universität, Mainz), « Olympia hypothesis: Tsunamis buried the cult site on the Peloponnese »Lire en ligne
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