Évora (en portugais : Évora) est la plus grande ville et le chef-lieu de Alentejo, au Portugal.

La municipalité d'Évora est le siège de l'une des plus vastes communes du Portugal, avec 1 308,25 km2 de superficie et 56 596 habitants (CENSOS 2011). La commune est divisée en dix-neuf freguesias. Elle est limitée au nord par la commune d'Arraiolos, au nord-est par Estremoz, à l'est par Redondo, au sud-est par Reguengos de Monsaraz, au sud par Portel, au sud-ouest par Viana do Alentejo et à l'ouest par Montemor-o-Novo. Elle est le siège de l'archidiocèse d'Évora.

Le centre-ville historique d'Évora a été classé au Patrimoine mondial en 1986. En raison de sa richesse historique, Évora est appelée « ville-musée ». Elle a conservé d'un riche passé de nombreux palais médiévaux et Renaissance qui en font un musée de l'architecture portugaise.

Époque romaine  Le temple romain d'Évora, dit Temple de Diane.

Le nom portugais d'Évora provient du latin Eburobrittium, nom probablement lié à la divinité celte Eburianus. Ce nom aurait pour racine celte *eburos, l'if commun.

Évora était, à l'époque préromaine, une ville fortifiée (oppidum). Elle portait, sous la République, le nom d'Ebora Cerealis. Durant la guerre civile opposant César à Pompée, elle resta fidèle au premier et en fut récompensée par le titre honorifique de Liberalitas Iulia.

La ville s'est développée rapidement. Le temple romain d'Évora est un témoignage de son importance à cette époque. Il est construit sur un plan similaire à celui de la Maison Carrée. Un podium rectangulaire de granite supporte des colonnes d'ordre corinthien, dont la base et le chapiteau sont en marbre d'Estremoz et le fût en granite, qui formaient un temple périptère hexastyle. Il est très probable que ce monument ait été dédié au culte impérial à l'époque d'Auguste.

Un autre monument romain, un arc de triomphe orné de quatre statues et de nombreuses colonnes, fut démoli en 1570, afin de permettre la construction de l'église de Santo Antão.

Moyen Âge et Renaissance  Les murailles d'Évora, vestiges de l'ancien château.

La cité est intégrée à l'éphémère seigneurie musulmane d'Ahmad ibn Qasi au milieu du XIIe siècle. Elle est reprise aux Maures en 1166[1] par Geraldo sem Pavor (pt), date à laquelle le diocèse est restauré. La ville est résidence royale pendant une longue période, essentiellement sous les règnes de Jean II, Manuel Ier et Jean III. Son prestige atteint son sommet au XVIe siècle, quand elle est élevée au rang de métropole ecclésiastique. L'université d'Évora, qui se développe à partir d'un collège jésuite, est fondée à l'instigation du cardinal Henri, premier archevêque d'Évora.

Époque moderne

La fermeture de l'université en 1759, à la suite de l'expulsion des Jésuites par le marquis de Pombal, est un rude coup porté à Évora.

Le 29 juillet 1808, Évora est le siège de la bataille d'Évora, une des plus sanglantes de la première invasion napoléonienne. La ville est pillée, de nombreux habitants ayant pris les armes sont massacrés[2].

A crónica dos Godos, Frei António Brandão, Monarquia Lusitana, Parte Terceira, Lisboa, Imprensa Nacional-Casa da Moeda, 1973, págs. 129-137 Charles Beauvais de Préau, Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis 1792, vol. 9, Paris, libr. de Firmin Didot frères, 1856, 576 p. (lire en ligne), p. 380.
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