اليمن

Yémen
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Contexte de Yémen

Le Yémen (en arabe : اليَمَن / al-yaman), en forme longue la république du Yémen (en arabe : ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﯾّﺔ اليمنية / al-jumhūriyya al-yamaniyya), est un pays du Moyen-Orient situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie. Il possède une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite au nord et avec Oman au nord-est, et une frontière maritime avec Djibouti et l'Érythrée à l'Ouest et la Somalie au Sud. Il présente une importante façade maritime sur le golfe d'Aden, une moindre sur la mer Rouge, et contrôle, avec Djibouti, le détroit de Bab-el-Mandeb qui mène vers le canal de Suez. Sa capitale, Sanaa, se situe dans l'ouest du pays, et son principal port est Aden.

Le Yémen est l'un des plus anciens berceaux de la civilisation au Moyen-Orient. Dans l'Antiquité, le pays était un territoire du Royaume de Saba. Il est aussi l'une des premières nations à adopter ...Lire la suite

Le Yémen (en arabe : اليَمَن / al-yaman), en forme longue la république du Yémen (en arabe : ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﯾّﺔ اليمنية / al-jumhūriyya al-yamaniyya), est un pays du Moyen-Orient situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie. Il possède une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite au nord et avec Oman au nord-est, et une frontière maritime avec Djibouti et l'Érythrée à l'Ouest et la Somalie au Sud. Il présente une importante façade maritime sur le golfe d'Aden, une moindre sur la mer Rouge, et contrôle, avec Djibouti, le détroit de Bab-el-Mandeb qui mène vers le canal de Suez. Sa capitale, Sanaa, se situe dans l'ouest du pays, et son principal port est Aden.

Le Yémen est l'un des plus anciens berceaux de la civilisation au Moyen-Orient. Dans l'Antiquité, le pays était un territoire du Royaume de Saba. Il est aussi l'une des premières nations à adopter l'islam et constitue également un important centre de la théologie chaféite. L’actuelle nation yéménite est née de la réunion de la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud) et de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord), le 22 mai 1990. L'histoire du pays est marquée par une forte instabilité politique, qui continue de nos jours.

L'Arabie saoudite, depuis 2015, a lancé un blocus qui empêche l'importation de produits alimentaires, déclenchant la plus grande crise humanitaire du moment. Le Yémen se classe 183e sur 191 pays à l'indice de développement humain de l'ONU en 2021 avec un IDH de 0,455 contre 0,383 en 1990.

Plus à propos Yémen

Informations de base
  • Devise Riyal yéménite
  • Nom natif اليمن
  • Indicatif d'appel +967
  • Domaine Internet .ye
  • Mains voltage 230V/50Hz
  • Democracy index 1.95
Population, Area & Driving side
  • Population 28250420
  • Zone 555000
  • Côté conduite right
Historique
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    Vue des ruines de l'antique Marib, ancienne capitale des royaumes de Saba et d'Himyar dont la prospérité est lié à l'irrigation permise par le barrage.

    Le Yémen est l'un des plus anciens berceaux de civilisation au Moyen-Orient. Des traces de civilisation existaient dans les montagnes du nord du Yémen dès le Ve millénaire av. J.-C.[1]

    À partir du XIIe siècle av. J.-C., les principaux royaumes sudarabiques ont commencé à monter en puissance. Ces derniers étaient Saba, Hadramaout, Qataban et Ma’in. Le plus puissant, Saba (en arabe: سَـبَـأ) est notamment connu pour être mentionné dans la Bible[2] ainsi que le Coran[3]. Les souverains sabéens portaient le titre de « Mukarrib », signifiant « unificateur » ou « roi-prêtre »[4]. Vers 700 av. J.-C, les Sabéens ont construit le grand barrage de Marib[5]. Bâti pour résister aux crues soudaines saisonnières qui déferlaient dans la vallée, il est considéré comme une merveille d’ingénierie du monde antique et un des plus beaux exemples d’architecture dans la péninsule Arabique[6].

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    Vue des ruines de l'antique Marib, ancienne capitale des royaumes de Saba et d'Himyar dont la prospérité est lié à l'irrigation permise par le barrage.

    Le Yémen est l'un des plus anciens berceaux de civilisation au Moyen-Orient. Des traces de civilisation existaient dans les montagnes du nord du Yémen dès le Ve millénaire av. J.-C.[1]

    À partir du XIIe siècle av. J.-C., les principaux royaumes sudarabiques ont commencé à monter en puissance. Ces derniers étaient Saba, Hadramaout, Qataban et Ma’in. Le plus puissant, Saba (en arabe: سَـبَـأ) est notamment connu pour être mentionné dans la Bible[2] ainsi que le Coran[3]. Les souverains sabéens portaient le titre de « Mukarrib », signifiant « unificateur » ou « roi-prêtre »[4]. Vers 700 av. J.-C, les Sabéens ont construit le grand barrage de Marib[5]. Bâti pour résister aux crues soudaines saisonnières qui déferlaient dans la vallée, il est considéré comme une merveille d’ingénierie du monde antique et un des plus beaux exemples d’architecture dans la péninsule Arabique[6].

    Selon l'historien Jean-Claude Grenier, les sociétés sudarabiques furent les « championnes de l'irrigation » et à Marib, « plus qu'ailleurs, les hommes ont su être des jardiniers du paysage »[7]. En effet, les premiers programmes d'irrigation à grande échelle au Yémen ont commencé au IIIe millénaire av. J.-C.[7],[8]. À son apogée, sous le règne de Karib'il Watar, le royaume de Saba a étendu sa souveraineté sur une grande partie de l’Arabie du Sud et dans le nord de l'Éthiopie et l'Érythrée actuelles[9], où les sabéens avaient fondé plusieurs colonies de peuplement[10]. La présence de l'influence sabéenne en Éthiopie et en Érythrée se retrouve d'ailleurs dans l'architecture, la religion et les nombreuses inscriptions présentes[10],[11].

    Au IIIe siècle av. J.-C., les royaumes de Qataban, Hadramout et Ma’in sont devenus indépendants de Saba et le sont restés jusqu'à l'unification du Yémen par Shammar Yahri'sh, souverain d'Himyar[12]. Sous la domination Himyarite, le Yémen a obtenu une nouvelle période de prospérité et de stabilité. Les Himyarites profitèrent du commerce maritime, étendant leur autorité et leur influence jusqu'en Afrique de l'est[13]. Par l’intermédiaire du gouverneur de Maʿafir, les souverains Himyarites établirent leur domination sur l'Azania et ses ports[13],[14].

    Durant le règne d'Abîkarib As'ad (380-440), Himyar établit sa domination sur l'Arabie centrale (Nejd) et le judaïsme devint la religion officielle de l'état[15]. À la suite de la conversion d'Abîkarib As'ad, les princes des grandes tribus ainsi que le peuple se convertirent, conduisant au déclin et à la disparition du paganisme en Arabie du Sud[15].

    Le VIe siècle voit se développer des troubles religieux d'importances mais aussi un déclin politique de l'Empire Himyarite. Ainsi, vers 470 eut lieu le martyre d'Azqir sous le règne de Sharahbi'îl Ya'far. Une lutte religieuse se développe entre chrétiens et juifs sous couvert d'une guerre civile.

    Dès 519, le roi d'Éthiopie Kaleb Ella Asbeha soutient activement le coup d'État du chrétien Madîkarib Yafur sur le trône[16]. En juin 522, il est exécuté par le monarque juif Yusuf As'ar Yath'ar qui s'empresse d'asseoir son pouvoir en lançant une grande persécution des chrétiens, dont l'apogée se situe en novembre 523 avec le martyre de saint Aréthas à Najrân[16]. Enfin, l'Empire demeure impuissant à contrer la grande invasion du pays en 525 par le royaume d'Aksoum[16]. Le roi Yusuf se suicide. Himyar entretient alors des relations diplomatiques tant avec Aksoum qu'avec l'Empire byzantin puis avec les Sassanides[16]. Himyar devient alors un protectorat aksoumite puis sassanide pendant une courte période, jusqu'à l'arrivée de l'Islam dans le pays.

    Vers 630, Badhan, le gouverneur sassanide du Yémen, se convertit à l'Islam[17]. Les habitants du pays se convertirent alors et le Yémen devint rapidement islamisé[17]. La confédération des Banu Hamdan fut d'ailleurs l'une des premières à se convertir.

    Durant la période du Califat Rashidun, le Yémen entra dans une nouvelle période de stabilité. Les tribus yéménites ont joué un rôle central dans les conquêtes islamiques de l’Égypte, de l’Irak, de la Perse, du Levant, de l’Anatolie, du Maghreb, de la Sicile et de l’Andalousie[18],[19]. Les tribus yéménites installées en Syrie ont contribué de manière significative à la solidification de la domination Omeyyade, en particulier sous le règne de Marwān Ier[20].

    Le Yémen connut ensuite la domination successive des Abbassides, des Ayyoubides, des Ziyadides, des Sulayhides, des Rassoulides et des Tahirides, des Zayidis et brièvement, des Ottomans. Entre 1902 et 1904, une frontière qui sépare le Nord ottoman et le Sud britannique est tracée et perdure jusqu'à l'unification en 1990.

    Yémen du Nord et Yémen du Sud

    En 1585, les Ottomans occupent la partie nord du Yémen mais en sont chassés dès 1608 par les imams Al-Mansur al-Qasim et Al-Mu’ayyad Muhammad[21],[22].

    En 1835, l’imamat Zayidi commença à décliner. Au sud, les Britanniques occupent Aden en 1839 afin de contrôler la route des Indes[21] et au nord les Ottomans profitent de l'instabilité politique et envahissent le pays en 1873, l'occupant jusqu'en 1918.

    La monarchie (imamat), qui portait le nom de Royaume Mutawakkilite du Yémen, est abolie en 1962 et la partie nord du pays prend le nom de République arabe du Yémen (Yémen du Nord), où une guerre civile dure jusqu'en 1970.

    La partie sud du Yémen correspond à l'ancienne colonie britannique, formée progressivement à partir de 1839 autour du port d'Aden. Après le départ des troupes britanniques, la Fédération d'Arabie du Sud et le Protectorat d'Arabie du Sud se regroupent en 1967 pour former un nouvel État indépendant, la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud), d'orientation pro-soviétique.

     
    Des parachutistes britanniques patrouillent après des émeutes dans la région d'Aden, novembre 1956

    Les positions révolutionnaires du gouvernement du Yémen du Sud provoquent son isolement au sein de la péninsule arabique. Les monarchies absolues de la région se considèrent menacées, voyant le Yémen du Sud comme l’avant-garde de mouvements révolutionnaires potentiels dans leurs propres États. Ceux-ci, en particulier l’Arabie saoudite, favorisent l'isolement économique du pays et soutiennent les incursions armées de groupe d'opposition, forçant le régime à privilégier les dépenses militaires et la défense au détriment du développement. Le Yémen du Sud est la cible de plusieurs interventions militaires : de l’Arabie saoudite en octobre 1968, décembre 1969 et novembre 1970 ; de la part du Yémen du Nord en septembre et octobre 1972 ; et l’aviation britannique bombarda et rasa en mai 1972 la ville de Hauf[23].

    Les difficultés économiques sont par ailleurs accentuées par la fermeture du canal de Suez à partir de juin 1967 (sur lequel reposait une grande partie des activités du port d’Aden) et par la fuite de l’élite économique du secteur privé, emportant avec elle ses actifs financiers. L’arrière-pays, essentiellement désertique, ne présente qu'un potentiel limité[24].

    Malgré cet environnement hostile, le régime du Yémen du Sud adopte des réformes politiques, sociales et économiques significatives : éducation universelle, service de santé gratuit, égalité formelle pour les femmes. Le gouvernement tente également de lutter contre le tribalisme. L’écart entre les conditions de vie rurales et urbaines est considérablement réduit ; le régime, dont une partie des dirigeants était d’origine rurale, veillait à ce que les campagnes ne soient pas négligées malgré leur faible densité de population et l'étendue géographique du pays. Pour autant, les conflits récurrents entre factions à l'intérieur du pouvoir finiront par saper sa crédibilité[24].

    Histoire contemporaine
     
    Carte du Yémen de 1990 jusqu'au traité du 12 juin 2000

    Le 22 mai 1990, le Yémen du Nord et le Yémen du Sud se réunissent pour former la République du Yémen actuelle.

    La même année, le Yémen soutient l'Irak durant la première guerre du Golfe (sans pour autant valider son annexion du Koweït) ce qui lui vaut des représailles de la part des États-Unis : la monnaie est attaquée et fortement dévaluée, l'Arabie saoudite suit l'allié américain et expulse de son territoire le million de travailleurs yéménites privant des millions de familles de ressources.

    En 1994, le sud du Yémen tente en vain de faire de nouveau sécession. Le conflit fait 7 000 à 10 000 morts.

    Au début des années 2000, le gouvernement doit faire face à des mouvements rebelles islamistes, en particulier l'insurrection des Houthis. En 2004, les affrontements près de la frontière avec l'Arabie saoudite ont fait environ 400 morts. Depuis 2004, le Yémen est aussi confronté à une rébellion armée de la minorité chiite zaïdite dans le gouvernorat de Sa'dah (nord-ouest), qui ne reconnait pas le régime du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1990. Au début du mois d'avril 2005, les forces du gouvernement ont attaqué la position des rebelles dans les montagnes du nord-ouest du pays ; trois semaines de combats dans la province de Sa'dah ont provoqué la mort d'environ 200 personnes. En 2009, la guerre civile continue toujours et l'ONU compte 150 000 déplacés[25]. Depuis le 4 novembre 2009, l'Arabie saoudite intervient militairement contre la rébellion[26]. Malgré un ancrage officiel dans le camp occidental et une coopération pour le contrôle de ses côtes, le pays reste un foyer d'instabilité.

     
    Révolution yéménite, 2011.

    Début 2011 survient la « révolte yéménite de 2011 » désignant un mouvement de contestation de grande ampleur se déroulant au début de l'année 2011 à Sana'a et dans plusieurs autres villes du Yémen[27]. S'inspirant des précédents tunisien et égyptien, les manifestants réclament la démocratie, la fin de la corruption et de la mainmise du congrès général du peuple (CGP, au pouvoir), de meilleures conditions de vie et le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 22 ans. Les protestations ont par la suite dégénéré en révolte à la suite de l'insurrection de combattants tribaux.

     
    Carte de la guerre civile du Yémen, situation en 2020.
    Territoire contrôlé par les loyalistes. Territoire contrôlé par les Houthis. Territoire contrôlé par les djihadistes d'AQPA et de l'EI au Yémen. Territoire contrôlé par le Conseil de transition du Sud.

    Le nouveau président élu en 2012, Abdrabbo Mansour Hadi, ne parvient pas à mettre en place les recommandations du dialogue national établi après la révolution populaire de 2011 et la chute d'Ali Abdallah Saleh. Débordé en septembre 2014 par le mouvement chiite houthiste, venu de l'extrême nord du pays, et par certains éléments de l'armée, il est contraint à la démission en janvier 2015, lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. Il se réfugie en février à Aden, port stratégique du sud du pays, qui plonge dans les violences inter-confessionnelles et les attaques terroristes[28]. Fin mars, alors que les rebelles houthis s'emparent peu à peu d'Aden, le président Hadi fuit le pays et se réfugie en Arabie saoudite[29].

    À partir de mars 2015, une coalition de plusieurs pays arabes sunnites dirigée par l'Arabie saoudite lance de nombreuses frappes aériennes contre les positions rebelles houthis[30].

    L’ancien président Ali Abdallah Saleh est tué le 4 décembre 2017 lors de la bataille de Sanaa contre les Houthis[31].

    En décembre 2017, l'ONU indique que plus de huit millions de personnes sont « à deux doigts de la famine » en raison du blocus des ports[32]. Plus d'un million de personnes sont par ailleurs atteintes du choléra d'après le Comité international de la Croix-Rouge[33].

    Un communiqué de la Ligue des droits de l'homme (France), en date du 14 mai 2019, relaie dix-sept ONG qui dénoncent des menaces de poursuites judiciaires pesant sur les journalistes français Geoffrey Livolsi et Mathias Destal, du média d’investigation Disclose, et Benoît Collombat, de la cellule investigation de Radio France, qui ont enquêté sur la présence d’armes françaises dans le conflit au Yémen et qui sont entendus par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « compromission du secret de la défense nationale » ouverte par le parquet de Paris après le dépôt d’une plainte par le ministère des Armées[34].

    Selon le nouveau rapport lancé en mai 2022 par les trois organisations des droits de l'homme - Amnesty International, ECCHR[35] et Center Delàs for Peace Studies[36] - Airbus Defence and Space a transféré des armes aux Émirats arabes unis et à l'Arabie saoudite, qui a utilisé des crimes de guerre présumés au Yémen commis entre le début du conflit en 2015 et juin 2021, inclus des attaques contre les hôpitaux, les écoles et contre les civils. Selon les sources des Nations unies, près de 20 000 personnes auraient été tuées ou blessées lors des plus de 25 000 raids aériens de la coalition et 2,5 millions de déplacés en interne depuis 2015. En outre, les trois organisations ont demandé au gouvernement espagnol de mettre en place une enquête indépendante impliquant des experts renommés en droit international des droits de l'homme et en droit international humanitaire, suspendre toute licence pour l'entretien et suspendre toute licence d'exportation des pièces et des composantes des combattants aériens[37],[38]. Après le rapport sur la participation des armes espagnoles dans la guerre du Yémen, en juin 2022, trois organisations de défense des droits de l'homme, ECCHR, Mwatana et Sherpa International, ont déposé une plainte contre trois sociétés d'armes françaises, Dassault Aviation, Thales et MBDA, à Paris avec le soutien d'Amnesty International[39], pour avoir vendu des armes à l'Arabie saoudite et aux ÉAU, et pour l'utilisation de ces armes dans la guerre civile du Yémen[40],[41].

    McLaughlin, Daniel, Yemen, Bradt Travel Guides, p. 3 I Rois, p. X, 1-3 Coran, Sourates 27,34 ANCIENT YEMEN, Oxford University Press, 1995 Bruno Le Cour Grandmaison, Le sultanat d'Oman, Karthala, 2000, 269 p. (lire en ligne), p. 64 « Marib Dam: An Engineering Wonder of the Ancient World », sur SabaNet - Yemen News Agency SABA, 18 décembre 2018 (consulté le 27 novembre 2021) ↑ a et b Géo no 225, p. 210-212 Yémen, au pays de la reine de Saba, Institut du monde arabe, 1997, 239 p., p. 54 Peter R. Schmidt, Historical Archaeology in Africa : Representation, Social Memory, and Oral Traditions, Rowman Altamira, 2006, p. 281 ↑ a et b Francis Anfray, Les anciens Éthiopiens, Siècles d'histoire, A. Muzzolini, 295 p. Gérard Prunier, L'Ethiopie contemporaine, CFEE, 2007, 440 p., p. 225 Dieter Vogel, Susan James, Yemen, APA Publications, 1990, p. 34 ↑ a et b Françoise Le Guennec-Coppens, Sophie Mery, « Les Swahili : une singularité anthropologique en Afrique de l'Est », Journal des africanistes, t. 72, no 2, 2002, p. 55-70 Le Périple de la mer Érythrée,, p. 31 ↑ a et b « Himyar, royaume monothéiste à la conquête de l’Arabie », sur Yémen, le pays de la reine de Saba’ (consulté le 27 novembre 2021) ↑ a b c et d Catherine Saliou, Le Proche-Orient : De Pompée à Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C., Belin, coll. « Mondes anciens »,, 6 octobre 2020, 608 p., p. 69-71 ↑ a et b Michael M.J. Fischer, Mehdi Abedi, Debating Muslims: Cultural Dialogues in Postmodernity and Tradition, University of Wisconsin Press, 1990, p. 193,194 Wilferd Madelung, The Succession to Muhammad : A Study of the Early Caliphate, Cambridge University Press, 1998, p. 199 Idris El Hareir, The Spread of Islam Throughout the World, UNESCO, 2011, p. 380 Hugh Kennedy, The Armies of the Caliphs : Military and Society in the Early Islamic State, Routledge, 2013, p. 33 ↑ a et b Pascal Leduc, Yémen, Editions Marcus, 1998, p. 12 Michel Tuchscherer, « Chronologie du Yémen (1506-1635) », Arabian Humanities. Revue internationale d’archéologie et de sciences sociales sur la péninsule Arabique/International Journal of Archaeology and Social Sciences in the Arabian Peninsula, no 8,‎ 1er juillet 2000 (ISSN 1248-0568, DOI 10.4000/cy.11, lire en ligne, consulté le 17 janvier 2022) « Manœuvres autour du Yémen du Sud », Le Monde diplomatique,‎ janvier 1974 (lire en ligne) ↑ a et b « Quand le drapeau rouge flottait sur Aden », sur Orientxxi.info, 30 novembre 2017. Reuters, « Enquête du HCR sur l'impact des raids saoudiens au Yémen », sur http://www.euroinvestor.fr, 6 novembre 2009 (consulté le 7 novembre 2009) Paul Handley, « Ryad veut “neutraliser” les rebelles chiites yéménites à sa frontière », AFP, 6 novembre 2009 (consulté le 7 novembre 2009) « Yémen : Des milliers de manifestants dans la rue », Radio-Canada.ca avecAgence France Presse, Reuters et Associated Press, 27 janvier 2011 (consulté le 27 janvier 2011). « Attentats de Sanaa : quelles sont les forces qui s'affrontent au Yémen ? », sur lemonde.fr, 20 mars 2015. « Yémen : le président Abd Rabbo Mansour Hadi s'est réfugié en Arabie saoudite », sur jeuneafrique.com (consulté le 25 juillet 2015). « Yémen : les destructions calculées de l'Arabie saoudite » (consulté le 25 juillet 2015). « Yémen : l’ex-président Saleh est mort, tué par ses anciens alliés houthistes », sur lemonde.fr, 4 décembre 2017 (consulté le 13 décembre 2018). « Yémen: 8 millions de personnes au bord de la famine (ONU) », sur lefigaro.fr, 11 décembre 2017. « Yemen: 1 million de cas de choléra (CICR) », sur lefigaro.fr, 21 décembre 2017 (consulté le 22 décembre 2017). « 17 ONG dénoncent les menaces de poursuites contre des journalistes enquêtant sur les armes françaises au Yémen », communiqué de la Liguedes droits de l'homme en date du 14 mai 2019, en ligne. (en) « New report reveals: Arms exports by Spanish company Airbus to Saudi Arabia and UAE may have contributed to war crimes in Yemen », sur ECCHR (consulté le 12 mai 2022) (en) « A new report launched by Centre Delàs, Amnesty International and ECCHR, concludes that arms transfers by Spanish company Airbus to Saudi Arabia and UAE may have contributed to war crimes in Yemen », sur Centre Delàs for Peace Studies (consulté le 12 mai 2022) (en) « Spain: Report claims arms exports by Spanish company Airbus to Saudi Arabia & UAE may have contributed to war crimes in Yemen », sur Buisness & Human Rights Resource Centre (consulté le 16 mai 2022) (en) « SPANISH ARMS EXPORTS AND ALLEGED WAR CRIMES IN YEMEN », sur PDF (consulté le 16 mai 2022) « Yémen : trois entreprises d’armement françaises soupçonnées de complicité de crimes de guerre », sur Amnesty international (consulté le 1er juin 2022) « Yémen : trois entreprises françaises d’armement visées par une plainte pour complicité de crimes de guerre », sur Le Croix (consulté le 2 juin 2022) « Yémen : trois entreprises françaises visées par une plainte pour « complicité de crimes de guerre » », sur Le Monde (consulté le 2 juin 2022)
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