Contexte de Israël

Israël (/is.ʁa.ɛl/), en forme longue l'État d'Israël (respectivement en hébreu יִשְׂרָאֵל (Yisrā'el) et מְדִינַת יִשְׂרָאֵל (Medīnat Yisra'el/...Lire la suite

Israël (/is.ʁa.ɛl/), en forme longue l'État d'Israël (respectivement en hébreu יִשְׂרָאֵל (Yisrā'el) et מְדִינַת יִשְׂרָאֵל (Medīnat Yisra'el/mediˈnat jisʁaˈʔel/ ; en arabe إِسْرَائِيلُ (Isrā'īl) et دولة إسرائيل (Dawlat Isrā'īl)), est un État situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée au Proche-Orient en Asie occidentale. Sa création est proclamée le , après le vote du plan de partage de la Palestine le par l'Organisation des Nations unies (ONU) qui met fin au mandat britannique et qui prévoit la création d’un État juif sur 60 % des territoires de la Palestine mandataire. Les premières bases politiques en ce sens ont été posées lors du premier congrès mondial sioniste à Bâle en 1897 sous la direction de Theodor Herzl.

Israël est une démocratie parlementaire. Le Premier ministre, désigné par le président et confirmé par le Parlement (la Knesset), est le chef de l'exécutif. La Knesset (assemblée), où siègent cent vingt députés élus au scrutin proportionnel intégral à un tour, représente le pouvoir législatif. La Cour suprême, composée de quinze juges, sert à la fois de pouvoir judiciaire et de Cour d'appel. Le pays a établi sa capitale à Jérusalem, choix qui n’est pas reconnu par une grande partie de la communauté internationale. Tel Aviv est le centre diplomatique, économique et financier du pays.

Israël est également le seul État au monde où la population est majoritairement juive avec une proportion de 75 %. Le , la Knesset adopte une nouvelle loi fondamentale de l'État d'Israël qui fait d'Israël l'État-nation du peuple juif. La population non juive comprend principalement des Arabes pour la plupart des descendants des Arabes de l'époque de la Palestine mandataire aussi appelés Arabes israéliens ; ils représentent 21 % de la population : 85 % d'entre eux sont musulmans.

Depuis sa création en 1948, l'État d'Israël s'est confronté à plusieurs reprises avec des pays arabes voisins. L'Égypte et la Jordanie ont signé un traité de paix avec lui, mais Israël reste en conflit avec la Syrie, le Hezbollah au Liban et le Hamas dans la bande de Gaza. En outre, de nombreux pays de la région ne reconnaissent pas, voire rejettent, son existence.

Plus à propos Israël

Informations de base
  • Devise Shekel
  • Nom natif ישראל
  • Indicatif d'appel +972
  • Domaine Internet .il
  • Mains voltage 230V/50Hz
  • Democracy index 7.84
Population, Area & Driving side
  • Population 9840000
  • Zone 20770
  • Côté conduite right
Historique
  • Voir pour les périodes antérieures à la création de l'État d'Israël :

    Israël antique, Histoire de l'Israël antique, royaume de Juda et royaume d'Israël ; la chronologie des différentes dominations sur le territoire de la Palestine (pour les Juifs Erets Israel) traitée dans Histoire de la Palestine et dans Palestine mandataire. Quant à l'histoire plus particulière des Juifs, elle est abordée dans Histoire des Juifs en terre d'Israël ; l'histoire des hommes et des idées amenant à la création de l'État d'Israël abordée dans Histoire du sionisme ; Histoire du peuple juif pour l'histoire des Juifs en général.

    L'histoire de l'État d'Israël est détaillée dans l'article « Histoire d'Israël ».

    ...Lire la suite

    Voir pour les périodes antérieures à la création de l'État d'Israël :

    Israël antique, Histoire de l'Israël antique, royaume de Juda et royaume d'Israël ; la chronologie des différentes dominations sur le territoire de la Palestine (pour les Juifs Erets Israel) traitée dans Histoire de la Palestine et dans Palestine mandataire. Quant à l'histoire plus particulière des Juifs, elle est abordée dans Histoire des Juifs en terre d'Israël ; l'histoire des hommes et des idées amenant à la création de l'État d'Israël abordée dans Histoire du sionisme ; Histoire du peuple juif pour l'histoire des Juifs en général.

    L'histoire de l'État d'Israël est détaillée dans l'article « Histoire d'Israël ».

    Terre d’Israël dans l’Antiquité
     
    La prise du second temple de Jérusalem représentée sur l’arc de triomphe à Rome lors de la première guerre judéo-romaine.

    La Terre d'Israël, appelée « Eretz Yisrael » en hébreu est considérée comme étant la « terre » du peuple juif. D’après les religions abrahamiques, la Terre d’Israël fut promise par Dieu, aux enfants d'Israël.

    Les historiens constatent l'émergence des premiers royaumes israélites aux alentours du début du Ier millénaire av. J.-C.. Ces royaumes gouvernent tout ou partie de la région pendant un millénaire, quand ils ne sont pas supplantés par des envahisseurs, tels les Assyriens, les Perses, les Grecs ou les Romains.

    De la fin de la province de Judée à la fin de la domination mamelouke

    Entre la période des royaumes israélites et la conquête musulmane au VIIe siècle apr. J.-C., la Terre d’Israël tomba aux mains successives des Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Sassanides et Byzantins. Cependant, la population, majoritairement juive, ne va commencer à décliner qu’après la guerre contre l’Empire romain lors de la première guerre judéo-romaine, entre 66 et 73 apr. J.-C., puis la seconde guerre judéo-romaine (guerre de Kitos)[1] et la révolte de Bar Kokhba, en 132 apr. J.-C., qui provoquera l’exil forcé d’une majorité d’entre eux et la nouvelle appellation romaine de la région en province de Syrie-Palestine, et, plus tard, Palestine, afin d’essayer d’effacer le lien entre le peuple juif et la Terre d’Israël[2],[3]. En 628-629 apr. J.-C., une révolte juive contre l’empereur byzantin Héraclius conduit au massacre et à l’expulsion de la plupart des Juifs de la région. La population juive de la région se réduisit considérablement et atteignit probablement son point le plus bas. Toutefois, une présence juive minoritaire se maintint continuellement.

    Le centre de la population juive se déplaça de Judée (Jérusalem et région au sud de Jérusalem) en Galilée (région de Tibériade) dès le Ier siècle, à la suite de l’occupation romaine de Jérusalem. La Mishna et des parties du Talmud et le Talmud de Jérusalem, qui sont, hormis la Torah, parmi les plus importants textes du judaïsme, furent composés en Israël durant cette période. En 636 apr. J.-C., la Terre d’Israël fut prise par les Arabes musulmans. Le contrôle de la région échut aux Omeyyades, puis aux Abbassides. La région fut gouvernée un temps par les croisés, principalement francs, de 1099 à 1260, date à laquelle la région tomba aux mains des Mamelouks.

    Période ottomane

    En 1516, sous le règne de Selim Ier, la Palestine (appelée Filistin Sancağı, sandjak de Palestine, à cette époque) fit partie intégrante de l’Empire ottoman, qui gouverna la région jusqu’au début du XXe siècle, à l'exception de la courte période d'invasion des troupes françaises menées par Bonaparte, dont certains disent qu’il envisagea la création d’un État juif sous protection française en Palestine[4].

    La fin de l'Empire ottoman, après la Première Guerre mondiale, place la région sous administration (1917) puis mandat britanniques (1922) après accord de la Société des Nations.

     
    Premier congrès sioniste mondial à Bâle (Suisse) en 1897.
    Développement du sionisme : congrès de Bâle

    Le premier congrès sioniste se réunit à Bâle en Suisse, du 29 au 31 août 1897, et marque le tournant décisif dans l'histoire du mouvement des Amants de Sion, qui devient officiellement mouvement « sioniste-politique ». Herzl y propose son programme, qu'il qualifie de « plan de réunification nationale juive ». Dans son journal, Herzl écrit : « Si je devais résumer le congrès de Bâle en un mot, ce serait celui-ci : à Bâle j'ai fondé l'État juif. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante ans, chacun le saura »[5]. Le congrès se déroule à dix reprises dans la ville helvétique jusqu’à la fondation d’Israël en 1948[6]. .

     
    Police auxiliaire juive durant le mandat britannique.
    Mandat britannique

    En 1917, les Britanniques prennent le contrôle de la Palestine à la suite de la défaite de l’Empire ottoman lors de la Première Guerre mondiale.

    En accord avec la promesse faite par Lord Balfour à Chaim Weizmann, ils obtiennent de la conférence de San Remo l’établissement d’un mandat britannique sur la région qui aura pour but, notamment, l’établissement d’un « foyer national juif » en Palestine selon les aspirations du mouvement sioniste.

    En 1945, une étude[7] montre que la population se monte à 1 845 560 habitants, dont 1 076 780 musulmans, 608 230 juifs, 145 060 chrétiens et 15 490 personnes d’autres groupes.

    Année Total Musulmans Juifs Chrétiens Autres 1922 752 048 589 177
    (78 %) 83 790
    (11 %) 71 464
    (10 %) 7 617
    (1 %) 1931 1 033 314 759 700
    (74 %) 174 606
    (17 %) 88 907
    (9 %) 10 101
    (1 %) 1945 1 845 960 1 076 780
    (58 %) 608 230
    (33 %) 145 060
    (8 %) 15 490
    (1 %)

    Outre l'accroissement naturel, une immigration de 100 000 à 200 000 personnes explique l'accroissement de la population arabe[8].

    Prières au mur des Lamentations (début du XXe siècle) 

    Prières au mur des Lamentations (début du XXe siècle)

    Travailleurs juifs (1915-1920) 

    Travailleurs juifs (1915-1920)

    Rue de Petah Tikva (1920-1925) 

    Rue de Petah Tikva (1920-1925)

    Ouvrier juif (1925-1930) 

    Ouvrier juif (1925-1930)

    Spectacle dans le kibboutz Givat Hashlosha (années 1930) 

    Spectacle dans le kibboutz Givat Hashlosha (années 1930)

    Agriculteurs à Ramat-Hacovesh (1937) 

    Agriculteurs à Ramat-Hacovesh (1937)

    Inondation en hiver à Tel Aviv (années 1940) 

    Inondation en hiver à Tel Aviv (années 1940)

    Visite d'un domaine viticole à Zichron Yaakov (1945) 

    Visite d'un domaine viticole à Zichron Yaakov (1945)

    Vote du Plan de partage de la Palestine par l'ONU

    Le 29 novembre 1947, l’ONU vote le Plan de partage de la Palestine en un État juif et un État arabe tout en faisant de Jérusalem un corpus separatum sous administration internationale. Trente-trois pays votent « pour », treize « contre », et dix s’abstiennent[9].

    Le lendemain, la guerre civile éclate entre les populations juives et arabes de Palestine tandis que les Britanniques organisent leur retrait.

    Indépendance de l’État d’Israël
     
    Titre du Palestine Post: « L'État d'Israël est né »
     
    Drapeaux israéliens aux fenêtres pour la fête du Jour de l'indépendance d'Israël (Yom Ha'atzmaout), 2010.

    Le 14 mai 1948, dernier jour du Mandat britannique, le président de l’Agence juive, David Ben Gourion, proclame l’indépendance de l'État d'Israël dont il devient le premier Premier Ministre.

    Les pays arabes voisins soutenus par la Ligue arabe lui déclarent immédiatement la guerre. Israël affronte les armées de Transjordanie, d’Égypte, de Syrie et d’Irak et l'Armée de libération arabe mise sur pied par la Ligue arabe lors de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.

    Au cours de courtes périodes de combats entrecoupées de trêves, Israël agrandit les territoires sous son contrôle. En 1949, plusieurs armistices sont signés entre Israël et ses voisins. Tout d’abord avec l’Égypte, le 12 février 1949 qui occupe la bande de Gaza, le Liban le 23 mars 1949 sur la ligne bleue, la Jordanie le 3 avril 1949 qui annexe la Cisjordanie et la partie est de Jérusalem et qui procède à un échange de territoires avec Israël pour aboutir aux frontières actuelles délimitées par la ligne verte et enfin la Syrie, le 20 juillet 1949. Cependant, ces armistices n'ouvrent qu'une trêve des conflits israélo-palestinien et israélo-arabe qui durent jusqu'à aujourd'hui.

    Débuts de l'État d'Israël : réfugiés arabes et réfugiés juifs
     
    Deux soldats s'occupent d'enfants dans un camp de réfugiés de Juifs du monde arabe (1951)

    Les premières années du pays sont marquées par l’arrivée des rescapés de la Shoah et en particulier les réfugiés des pays arabes[10] puis à partir des années 1970, les Juifs d’Union soviétique.

     
    Réfugiés arabes en 1948.

    Lors de la guerre israélo-arabe de 1948-1949 près de 750 000 Arabes palestiniens sur les 900 000 qui vivaient dans les territoires partent sur les conseils des pays arabes voisins qui pensaient conquérir Israël en peu de temps. Leurs descendants vivent aujourd'hui pour la plupart en Jordanie, en Syrie et au Liban.

    Dans les années qui suivent la création d’Israël, s'intensifie l'exode des Juifs des pays arabes et musulmans, 900 000 fuient les pays arabes, abandonnant leurs biens. Parmi eux, 600 000 se réfugient en Israël[10]. Les Juifs du monde arabe constituent aujourd'hui la majeure partie des Juifs de France et de la société israélienne[11].

    Frontières du pays

    Les frontières du pays ont beaucoup évolué depuis la déclaration d'indépendance, au cours des guerres israélo-arabes et selon les traités de paix.

    Certaines résolutions de l’ONU ont revêtu une importance significative pour Israël, entre autres la résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies[12] qui soutient la constitution d’un État juif et celle d'un État arabe, puis la Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 22 novembre 1967, à la suite de la guerre des Six Jours et de la Résolution 338 du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 22 octobre 1973, qui proposent un cadre pour le règlement du conflit israélo-arabe.

    Les frontières internationalement reconnues sont celles avec l'Égypte et la Jordanie avec lesquelles Israël a signé des traités de paix, respectivement en 1979 et en 1994. Celles avec le Liban et la bande de Gaza sont des lignes de cessez-le-feu de la guerre de 1948 qu’on appelle également « frontières de 1967 », c’est-à-dire d’avant la guerre des Six Jours. La plupart des pays reconnaissent Israël dans ces délimitations. Toutefois après la guerre des Six-Jours, Israël a aussi pris le contrôle du plateau du Golan à la Syrie, la Cisjordanie à la Jordanie et la péninsule du Sinaï à l'Égypte. La partie orientale de Jérusalem est quant à elle annexée sans une reconnaissance internationale. Depuis l’évacuation du Sinaï en 1981 et de la bande de Gaza en 2005, Israël occupe encore la Cisjordanie, revendiquée pour la création d’un État palestinien et a annexé en 1981 le plateau du Golan revendiqué par la Syrie (et les fermes de Chebaa revendiquées depuis 2000[13] par le Liban bien que faisant partie du plateau du Golan).

    « Kitos War - Everything on Kitos War (information, latest news, articles,…) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)] « Copie archivée » (version du 13 août 2011 sur Internet Archive). « Where did the name Palestine come from? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Palestine Facts. Maurice Sartre, D'Alexandre à Zénobie : Histoire du Levant antique, IVe siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr. J.-C., Paris, Fayard, 2001, 1194 p. (ISBN 978-2-213-60921-8, Maurice Sartre), p. 606. Patrice Bret, « Autour de l’expédition d’Égypte », sur Annales historiques de la Révolution française. « A look at the Congresses - הארכיון הציוני\<כםמא », sur www.zionistarchives.org.il (consulté le 23 mai 2019) Walter Laqueur : Le sionisme, t. I & II, éd. Gallimard, Tel, 1994, (ISBN 2070732525), (ISBN 2070739929) (en) « The Population of Palestine Prior to 1948 », MidEastWeb & Ami Isseroff (consulté le 9 mars 2010). (en) « Population of Ottoman and Mandate Palestine - Statistical and Demographic Considerations - The Population of Palestine Prior to 1948 », sur MidEast Web (consulté le 12 décembre 2018). Élie Barnavi, Une histoire moderne d’Israël, Paris, Flammarion, 1998 (1re éd. 1988), 347 p. (ISBN 2-08-081246-7), p. 298. ↑ a et b (en) « The Forgotten Refugees »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Voir : Shmuel Trigano (Dir), 2003, L'exclusion des Juifs des pays arabes. Aux sources du conflit israélo-arabe, Éditions In Press, Paris. (en + fr) Comité spécial des Nations Unies sur la Palestine, « Résolution adoptée sur le rapport de la commission ad hoc chargée de la question palestinienne » [archive] [PDF], sur https://www.un.org/fr/, 29 novembre 1947 Olivier Da Lage, « Chebaa : les fermes de la discorde », sur RFI, 6 juin 2000 (consulté le 12 janvier 2010).
    Lire moins

Guide de conversation

Bonjour
שלום
Monde
עוֹלָם
Bonjour le monde
שלום עולם
Merci
תודה
Au revoir
הֱיה שלום
Oui
כן
Non
לא
Comment vas-tu?
מה שלומך?
Bien, merci
טוב תודה
Combien ça coûte?
כמה זה?
Zéro
אֶפֶס
Une
אחד

Où pouvez-vous dormir près de Israël ?

Booking.com
490.028 visites au total, 9.198 Points d'interêts, 404 Destinations, 77 visites aujourd'hui.