Contexte de Brésil

Le Brésil (en portugais : Brasil /bɾaˈziw/), la république fédérative du Brésil (República Federativa do Brasil ), est le plus grand État d’Amérique latine. Le Brésil, désigné comme pays-continent, est le cinquième plus grand pays de la plan...Lire la suite

Le Brésil (en portugais : Brasil /bɾaˈziw/), la république fédérative du Brésil (República Federativa do Brasil ), est le plus grand État d’Amérique latine. Le Brésil, désigné comme pays-continent, est le cinquième plus grand pays de la planète, derrière la Russie, le Canada, les États-Unis et la Chine. Avec une superficie de 8 547 404 km2, le pays occupe la moitié de la superficie de l'Amérique du Sud, partageant des frontières avec l'Uruguay et l'Argentine au sud, le Paraguay au sud-sud-ouest, la Bolivie à l'ouest-sud-ouest, le Pérou à l'ouest, la Colombie à l'ouest-nord-ouest, le Venezuela au nord-ouest, le Guyana au nord-nord-ouest, le Suriname et la France au nord (par la Guyane), soit la plupart des pays du continent sauf le Chili et l'Équateur. Le pays compte une population de 215 millions d'habitants. Ancienne colonie portugaise, le Brésil a pour langue officielle le portugais alors que la plupart des pays d'Amérique latine ont pour langue officielle l'espagnol.

En 2017, selon le FMI, le PIB du Brésil s'élève à 2 054 milliards de dollars américains, ce qui en fait la huitième puissance économique mondiale. Considéré comme une grande puissance émergente, le pays est notamment membre de l'Organisation des Nations unies, du Mercosul, du G20 et des BRICS. Sur le plan militaire, les forces armées brésiliennes sont classées parmi les vingt premières puissances militaires et demeurent les plus importantes du continent américain, derrière celle des États-Unis. En dépit de la taille de son économie, le Brésil reste l'un des pays où les inégalités sociales et économiques sont parmi les plus élevées du monde. En 2017, le Brésil est le troisième pays d'Amérique latine pour l'inégalité sociale après le Honduras et la Colombie. Avec la Chine, l'Inde ou la Russie, le Brésil est considéré comme un des rares pays à présenter le potentiel pour devenir un jour une superpuissance mondiale,.

La population brésilienne se caractérise par une importante diversité ethnique et culturelle : selon l'Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), il y a au Brésil 47,7 % de Blancs, 43,1 % de Métis, 7,6 % de Noirs et environ 2  % d'Asiatiques et d'Amérindiens. Un grand nombre de Brésiliens ont des ancêtres issus de pays européens, principalement du Portugal, puis d'Italie, d'Allemagne ou d'Espagne. La majorité des Brésiliens noirs, quant à eux, sont originaires d'Afrique subsaharienne, principalement d'Angola. À l'instar de ses voisins, le Brésil est un pays à majorité chrétienne (89 %). Avec 123 millions de fidèles, il s'agit de la deuxième nation chrétienne du monde (derrière les États-Unis, dont la majorité de la population est protestante) et de la première nation catholique.

Riche en ressources naturelles, le Brésil a été identifié comme étant une nouvelle puissance pétrolière. D'immenses gisements pétroliers pré-salifères ont été découverts dans les bassins de Santos et de Campos, au large de Rio de Janeiro. Les réserves récupérables n'ont cessé d'être réestimées à la hausse : en 2013, elles sont évaluées à 106 milliards de barils selon l'AIE, « soit plus de réserves découvertes au Brésil que dans n'importe quel autre pays » souligne l'AIE.

Plus à propos Brésil

Informations de base
  • Devise Réal brésilien
  • Nom natif Brasil
  • Indicatif d'appel +55
  • Domaine Internet .br
  • Mains voltage 220V/60Hz
  • Democracy index 6.92
Population, Area & Driving side
  • Population 203062512
  • Zone 8515767
  • Côté conduite right
Historique
  • Le blason de la république portait, à l'origine, le nom adopté par le pays après l'abolition de la monarchie : Estados Unidos do Brasil, soit « États-Unis du Brésil ». La version actuelle, établie par la loi no 5700, du 1er septembre 1971, reflète son changement en República Federativa do Brasil (« république fédérative du Brésil »)[1],[2]. Le drapeau brésilien présente un losange jaune sur fond vert, ce qui symbolise l'union impériale à la naissance de la maison royale brésilienne : le vert de la maison royale de Bragance à laquelle appartenait Pierre Ier (Pedro I), premier empereur brésilien, le jaune de la maison royale autrichienne de Habsbourg, lignée de Marie-Léopoldine d'Autriche, son épouse.

    ...Lire la suite

    Le blason de la république portait, à l'origine, le nom adopté par le pays après l'abolition de la monarchie : Estados Unidos do Brasil, soit « États-Unis du Brésil ». La version actuelle, établie par la loi no 5700, du 1er septembre 1971, reflète son changement en República Federativa do Brasil (« république fédérative du Brésil »)[1],[2]. Le drapeau brésilien présente un losange jaune sur fond vert, ce qui symbolise l'union impériale à la naissance de la maison royale brésilienne : le vert de la maison royale de Bragance à laquelle appartenait Pierre Ier (Pedro I), premier empereur brésilien, le jaune de la maison royale autrichienne de Habsbourg, lignée de Marie-Léopoldine d'Autriche, son épouse.

    Au centre du losange, où trônait le blason de l'empire du Brésil, un disque bleu représente le ciel de Rio de Janeiro le 15 novembre 1889 à 20 h 30, date du coup d'État qui installa la république[3]. Les vingt-sept étoiles placées sur ce fond représentent les vingt-six États fédérés et la capitale. On retrouve au centre la bannière portant la devise nationale Ordem e Progresso (« ordre et progrès ») venue d’Auguste Comte[4].

    Période précoloniale

    Avant sa découverte par les Portugais en 1500, on estime que le territoire actuel du Brésil (la côte orientale de l'Amérique du Sud), a été habité[5] par environ deux millions d'Amérindiens, répartis au nord et au sud[6]. La population amérindienne a été divisée en grandes nations autochtones composées de différents groupes ethniques parmi lesquels se distinguent les principales familles linguistiques : tupi-guarani, macro-jê et arawak. Les Amérindiens étaient répartis dans d'innombrables tribus, dont les Tupiniquims, les Guaranis et les Tupinambas[7].

    La tribu des Tupis fut la première en contact avec les Portugais, et celle dont l'héritage culturel est le plus important. En effet, en raison de l'assimilation des Tupis aux colons, des traces de l'ancienne culture amérindienne subsistent encore de nos jours[8], que ce soit dans la culture, la grammaire ou le vocabulaire. Divisés en sept « clans », les Tupis s'étendaient du Rio Grande do Sul au Rio Grande do Norte.

    Les clans amérindiens établissaient leurs frontières respectives en faisant la guerre aux autres clans, soit pour protéger leur territoire, soit pour en conquérir de nouveaux[O 1]. Certaines de ces tribus étaient particulièrement bien organisées, même si aucune d'elles ne l'était autant que d'autres populations amérindiennes des pays voisins, comme les Mayas ou les Aztèques, qui eux avaient façonné de grands empires et bâti des civilisations très avancées[9].

    Les guerres entre Amérindiens s'inscrivaient dans des campagnes militaires de grandes envergures à la fois sur terre et sur mer, et il arrivait qu'au cours de ces guerres, certaines tribus s'adonnent à des rituels cannibales sur les prisonniers de guerre[O 2].

    Colonisation portugaise

    En 1500, Pedro Álvares Cabral découvre les côtes brésiliennes et, revenant au Portugal, annonça avoir découvert de nouveaux territoires[O 3]. On estime qu'avant 1500, la côte orientale de l'Amérique du Sud était habitée[10] par environ 2 millions d'Amérindiens. Selon le traité de Tordesillas, signé en 1494, sous l'égide du pape Alexandre VI, toutes les terres nouvellement découvertes situées à plus de 370 lieues à l'ouest du Cap Vert allaient à l'Espagne, les autres étaient attribuées au Portugal. La pointe orientale du continent sud-américain (le Brésil) revenait ainsi au Portugal[11].

     
    Arrivée de Pedro Álvares Cabral à Porto Seguro, Bahia, en 1500.
     
    L'église de François d'Assise, l'œuvre d'Aleijadinho, un exemple de l'architecture coloniale baroque à Ouro Preto, dans l'État du Minas Gerais.

    Des navigateurs retournèrent plus tard au Brésil et en rapportèrent le bois de Brésil, bois de couleur braise qu'ils achetaient aux Indiens, et auquel le Brésil doit son nom actuel[12]. Toutefois, l'entreprise de colonisation ne débuta réellement que dans les années 1530, lorsque Jean III divisa le territoire en douze capitaineries héréditaires[O 4],[O 5]. Cependant, à la suite de nombreux problèmes liés à ce système, le roi du Portugal, Jean III, décida de nommer le 7 janvier 1549 un gouverneur général, Tomé de Sousa, chargé d'administrer la colonie entière[O 5],[O 6]. Vers le milieu du XVIe siècle, le sucre est devenu la principale richesse commerciale du Brésil[O 7], ce qui amena les Portugais à développer la traite des esclaves africains[O 8],[O 9] afin d'augmenter la production et répondre à la demande internationale croissante[O 10].

    À la suite d'expéditions secrètes menées par le Français Nicolas Durand de Villegagnon, la France parvint à récolter suffisamment d'informations en vue d'établir une colonie dans la baie de Guanabara. Ce fut le début de la France antarctique, nom donné à l'éphémère colonie française, qui occupa la baie de Rio de Janeiro, de 1555 à 1567, et fut finalement éliminée par l'arrivée de renforts portugais[13]. Les Portugais parvinrent ainsi, à l'issue du conflit avec les Français, à élargir leur territoire au sud-est (prise de Rio en 1567) et au nord-ouest (prise de São Luís[14] en 1615)[O 11].

    Le Brésil commença à se développer économiquement et l'exploitation de la population indienne locale n'étant plus suffisante pour la production sucrière, les premiers esclaves furent importés d'Afrique en 1550[15]. La traite négrière dura jusqu'au milieu du XIXe siècle : le Brésil est le pays d'Amérique du Sud qui a reçu le plus d'esclaves noirs, avec environ 5,5 millions d'Africains (majoritairement de l'Afrique de l'Ouest) déportés du XVIe siècle aux années 1850, soit 40 % du total[16]. Les esclaves furent principalement importés par des trafiquants britanniques et français, notamment bordelais et nantais. Les esclaves arrivaient sur le continent américain au moyen d'échanges intercontinentaux basés sur le système du commerce triangulaire[17],[18].

    En 1630, les Néerlandais de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales enlèvent aux Portugais les villes de Recife, Natal et Salvador afin de s’assurer une partie de la production sucrière[19]. Recife devient la capitale de la colonie sous le nom de Mauritsstaad. Les populations locales se révoltent (Insurreição Pernambucana ou « Insurrection de Pernambouc ») contre leur présence à la faveur de la Première guerre anglo-néerlandaise (1652-1654) et à l’issue de celle-ci le Portugal récupère ces territoires[20]. En août 1661, avec la signature du traité de La Haye, les derniers territoires de Nouvelle-Hollande sont officiellement cédés aux Portugais[21].

    À la fin du XVIIe siècle, les exportations de sucre commencèrent à baisser[O 12] mais en 1693, la découverte de gisements d'or dans la région qui allait devenir le Minas Gerais sauva la colonie de l’effondrement économique imminent[O 13]. Cette découverte a également permis l'essor de l'activité minière dans la région[O 14].

    Vice-royaume du Portugal
     
    Acclamation du roi Jean VI du Royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves, à Rio de Janeiro.

    À la fin de l'année 1807, après l'invasion du Portugal par les armées françaises de Napoléon, le prince régent Jean VI de Portugal est contraint, pour échapper à la menace des armées napoléoniennes, de transférer la cour royale de Lisbonne vers le Brésil[O 15]. La famille royale entreprend alors de développer les institutions brésiliennes : cette période coïncide avec l'émergence des premières places financières locales[22], la création d'une banque nationale, la fin du monopole commercial que le Portugal avait sur le Brésil et l'ouverture du commerce à l'échelle internationale. En 1809, en guise de représailles contre la France qui l'a forcé à l'auto-exil, le prince régent ordonne l'invasion de la Guyane française par l'armée portugaise[O 16].

    Avec la fin de la guerre espagnole en 1814, les tribunaux européens exigent le retour du prince régent et de sa mère, la reine Marie, car ils jugent inapproprié que les représentants d'une monarchie européenne résident dans une colonie. En 1815, désireux de retourner au Brésil, ou la cour royale avait prospéré au cours des six dernières années, le Portugal élève le Brésil au rang de Vice-Royaume et en fait la capitale de son empire. Ainsi, la famille royale pouvait séjourner au Brésil sans avoir à fournir de justifications. Le Brésil devient alors une Vice-Royauté, sous le nom de royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves.

    Toutefois, cela ne suffit pas à calmer les exigences des instances européennes, qui réclament toujours le retour de la famille royale à Lisbonne[23]. En 1821, les pressions deviennent de plus en plus fortes et Jean VI n'a pas d'autre choix que de retourner à Lisbonne, où il est contraint de prêter serment à la nouvelle constitution, laissant son fils, le jeune prince Pedro de Alcântara au Brésil en tant que régent du Vice-Royaume[O 17]. Celui-ci deviendra plus tard le premier empereur du Brésil sous le nom de Pierre Ier.

    Indépendance à l'égard du Portugal et empire
     
    Déclaration de l'indépendance du Brésil par le futur empereur Pierre Ier, 7 septembre 1822.

    En 1821, après le départ de son père le roi Jean VI pour le Portugal, Dom Pedro devient donc le nouveau prince régent du Brésil. Mais les Cortes portugaises désirent mettre un terme à l’autonomie du Brésil et veulent ramener le pays au rang de simple colonie[O 18],[O 19]. Les Cortes décident de dissoudre le gouvernement central établi à Rio de Janeiro et ordonnent au prince régent de rentrer à Lisbonne[O 20],[O 21]. Les proches des Cortes n'hésitent pas à provoquer le prince en se moquant ouvertement de lui ou en lui manquant publiquement de respect à plusieurs reprises[O 22].

    La lutte entre le prince et les Cortes continue de s'intensifier. La population brésilienne soutient vivement Dom Pedro, si bien que le 9 janvier 1822, celui-ci reçoit une pétition contenant pas moins de 8 000 signatures le priant de ne pas repartir au Portugal[O 23],[O 24]. Devant le soutien de la population, Pierre refuse les ordres des Cortes et déclare le même jour : « Si c'est pour le bien de tous et le bonheur général de la Nation, je suis prêt ! Dites au peuple que je reste »[24].

    À partir de là, Pierre entre en conflit direct avec les Portugais. 2 000 soldats portugais, conduits par le général Jorge Avilez, se soulèvent alors pour punir le prince d’avoir défié les Cortes. Ils se rendent sur le mont Castelo, mais sont bientôt entourés par 10 000 Brésiliens armés, venus prêter main-forte à leur souverain[O 25],[O 26],[O 27],[O 28].

     
    Vue de Rio de Janeiro prise devant l'église de Saint Benedicte, 1822, gravure de Rugendas.

    Commence ainsi en 1821 une guerre d'indépendance qui voit la toute nouvelle armée brésilienne s'opposer aux troupes coloniales portugaises encore présentes dans certaines régions du pays. Le 25 août 1822, Pierre se tourne vers ses compagnons, jette son brassard aux couleurs du Portugal, et déclare : « Mes amis, les Cortes veulent nous rendre en esclavage et nous poursuivre. [...] Plus aucun lien ne nous unit désormais. Retirez vos brassards, soldats. Saluez l’indépendance, la liberté et la sécession du Brésil ! » Il dégaine ensuite son épée et lance : « Par mon sang, par mon honneur et par Dieu, je jure de donner sa liberté au Brésil » et crie : « L’indépendance ou la mort ! »[O 29],[O 30],[O 31],[O 32].

    Le conflit durera trois ans et se terminera en 1824 avec la victoire des troupes brésiliennes et la signature du traité de Rio de Janeiro en 1825. La première constitution brésilienne a été promulguée le 25 mars 1824. Le 12 octobre 1822, l'Empire du Brésil est officiellement proclamé. Dom Pedro est proclamé Empereur sous le nom de Pierre Ier.

    Le 7 avril 1831, épuisé par les années d'exercice du pouvoir impérial, période au cours de laquelle il doit faire face à une tentative républicaine de sécession, mécontent de l’intransigeance de ses adversaires politiques, et devant l'usurpation par Miguel du trône portugais, Pierre Ier abdique finalement[O 33],[O 34] et retourne en Europe[O 35],[O 36] pour restaurer Marie II, sa fille et reine légitime, sur le trône.

    De retour au Portugal, Pierre envahit le Portugal depuis les Açores avec une armée de partisans et déclare la guerre aux troupes de Miguel. Le 24 juillet 1833, Pierre et ses armées entrent dans Lisbonne et chassent Miguel du trône.

    Après le départ de son père, Pierre II devient à cinq ans seulement le nouvel empereur du Brésil (bien qu'il ne puisse prendre officiellement ses fonctions qu'a sa majorité.) Avant de quitter le Brésil, Pierre Ier avait laissé à son messager une lettre dans laquelle il écrivait : « Vous avez ici mon acte d’abdication, je retourne en Europe et je laisse un pays que j’ai beaucoup aimé et que j’aime toujours. »[O 34],[O 37]

    Régence (1831-1840)

    À la suite du départ puis de la mort de son père, Pierre II hérite d'un empire au bord de la désintégration. Tandis que les dernières années du règne de Pierre Ier avaient été très critiquées (l’empereur avait notamment été accusé par les médias et l'opposition de ne pas s’impliquer assez dans le gouvernement du Brésil[O 38], en plus de devoir faire face à un scandale conjugal et d’être régulièrement accusé par les journaux de vouloir rétablir l'ancien royaume luso-portugais[O 39]), la situation de crise prend de l'ampleur durant les douze années suivantes. En effet, l’Empire est confronté à l'absence de véritable exécutif car, en vertu de la constitution, Pierre II ne peut pas gouverner avant sa majorité, le 2 décembre 1843[O 40]. Dans l'attente de cette date, le pouvoir est confié à une régence élue mais celle-ci se révèle incapable de redresser la situation[O 41], allant même jusqu’à l'empirer[O 42].

    Dans l'après-midi du 18 juillet 1841, Pierre II est finalement acclamé, couronné et sacré empereur à 16 ans (deux ans avant sa majorité)[O 43],[O 44]. Ce sacre avant l'heure s'explique par la volonté des politiques d'aider le jeune souverain à prendre ses fonctions au plus vite dans l'espoir qu'il puisse remédier à l’extrême situation de crise qui sévit alors au Brésil. L'historien Roderick J. Barman déclare qu'« ils avaient perdu toute confiance en leur capacité à gouverner eux-mêmes le pays. Ils ont accepté Pierre II comme une figure d'autorité dont la présence était indispensable à la survie du pays »[O 45].

    Âge d'or sous Pierre II
     
    L'empereur Pierre II à l'âge de 49 ans. Il vient de sortir victorieux de plusieurs campagnes militaires, dont une guerre diplomatique contre l'Empire britannique.

    D'abord influençable en raison de son jeune âge, Pierre II parvient à consolider le pouvoir et assoit petit à petit son autorité sur le gouvernement. Pierre doit faire face à plusieurs crises mineures ou majeures entre 1848 et 1852[O 46]. Une révolte éclate dans la province du Pernambouc le 6 novembre 1848, mais l'empereur parvient à la réprimer. Plus tard, un conflit éclate avec la Confédération argentine[O 47]. Pierre II conclut alors une alliance avec l'Uruguay et les opposants argentins au régime, ce qui conduit à la guerre de 1851, qui se termine avec la chute du régime argentin en février 1852[O 48],[O 49].

    Sous Pierre II, le Brésil jouira d'une stabilité intérieure et d'une grande prospérité économique[O 50]. Le commerce international du Brésil atteint les 472 000 000 $ entre 1886 et 1887, soit un taux de croissance annuel de 3,88 % depuis 1839[O 51]. En 1850, les exportations placent le Brésil en tête de l'Amérique latine[O 52] et représentent le triple de celles réalisées par sa rivale, l'Argentine. En 1858, le Brésil devient la huitième puissance économique mondiale[O 53]. Sa croissance est alors comparable à celle des États-Unis et des puissances européennes[O 54].

    Le Brésil connaît également un développement massif sous le règne de Pierre II[O 55],[O 56]. En 1850, le pays ne possède qu'une cinquantaine d'usines dont la valeur cumulée est supérieure à sept milliards de reis. À la fin de l'empire, le Brésil comporte 636 usines (ce qui représente une croissance annuelle de 6,74 % depuis 1850) dont la valeur est estimée à plus de quatre cents milliards de reis (ce qui représente une croissance annuelle de 10,94 % entre 1850 et 1889[O 57].) Des constructions ferroviaires, des installations téléphoniques et des systèmes de traitement des eaux usées sont installés dans tout le pays. En termes de constructions ferroviaires, seuls huit pays au monde ont créé plus de voies que le Brésil au cours de la décennie 1880. La première ligne de chemin de fer[O 58] est inaugurée à une époque où de nombreux pays européens n'ont encore aucun service ferroviaire[O 55]. Le Brésil entre dans l'ère moderne[O 55],[O 56] et devient un des pionniers dans l'installation du téléphone[O 59], en plus d'être le cinquième pays au monde à installer des égouts et le troisième à avoir un traitement des eaux usées[O 55]. De même, l'armée du Brésil, et notamment la marine, est une des plus importantes et puissantes du monde. En 1889, le pays possède la sixième plus grande marine de guerre de la planète[O 60], ainsi que les navires les plus puissants de l'hémisphère ouest[O 61].

    Pendant plusieurs décennies, les riches latifundiaires s’opposent avec succès à l’interdiction de la traite d’esclaves. Le Royaume-Uni émet certaines pressions pour son abolition. Le « commerce illicite » trouble les échanges commerciaux anglo-brésiliens et gêne la pénétration économique et politique de l’Europe en Afrique. Par la suite, les milieux financiers britanniques soutiennent les porte-parole des planteurs lorsque ceux-ci affirment que la libération des esclaves ruinerait l’économie brésilienne et rendrait insolvable l’État auquel des prêts considérables avaient été consentis. Le commerce européen limitait son contrôle aux magasins de café des ports brésiliens, sans se préoccuper des conditions de travail dans les plantations[25]

    Années de guerres (1860-1870)

    Pendant les premières années de la décennie 1860, le Brésil doit faire face à deux conflits d'envergure : le premier est militaire et commence avec une guerre civile qui éclate en Uruguay[O 62],[O 63],[O 64] (alors une province du Brésil). Ce conflit interne s'accompagne de l'assassinat de plusieurs Brésiliens par les rebelles et du pillage de leurs biens dans tout le pays[O 65]. Cependant, l'armée brésilienne est envoyée en Uruguay, ou elle réprime rapidement la rébellion, rétablit le calme et pacifie la région. La campagne militaire se termine par une victoire du Brésil en 1865[O 66],[O 67],[O 68].

    Toutefois, le vrai danger survient quand l'armée paraguayenne, profitant de la situation en Uruguay, envahit la province brésilienne du Mato Grosso et, quatre mois plus tard, envahit l'Argentine avant d'attaquer à nouveau le Brésil, signant le début de la guerre du Paraguay[O 66],[O 69],[O 70]. Ce qui s’annonce comme une guerre brève conduit en fait à un conflit à grande échelle qui embrase tout le sud de l'Amérique latine et mobilise plusieurs puissances militaires de la région : l'Argentine et le Brésil alliés avec l'Uruguay contre les troupes paraguayennes. Devant l'incapacité de ses généraux à repousser l'armée paraguayenne, Pierre II décide de monter au front en personne[O 71], accompagné par un petit groupe de Brésiliens volontaires, groupe qui est connu au Brésil comme les « Volontaires Patriotes ». La guerre se terminera finalement par une victoire totale du Brésil et de ses alliés[O 72],[O 73]. Lopez, un des principaux commandants paraguayens, est tué au combat le 1er mars 1870[O 74],[O 75].

     
    Bataille de l'Avaí, Guerre de la Triple-Alliance, 1868

    La seconde crise a lieu entre l'Empire du Brésil et l'Empire britannique. William Christie Dougal, le consul britannique à Rio de Janeiro, envoie au Brésil un ultimatum abusif après deux incidents mineurs en 1861 et en 1862[O 76],[O 77]. Le gouvernement brésilien refuse de céder : Christie ordonne alors aux navires britanniques de capturer des navires marchands brésiliens[O 78],[O 79],[O 80]. Là encore, Pierre II refuse de se plier à la volonté des Britanniques et, au lieu de se soumettre comme l'espère Christie, il ordonne à la marine de guerre brésilienne de se déployer pour faire barrage aux Britanniques[O 81]. Surpris par cette réponse, Christie change de comportement et préfère opter pour un règlement pacifique entre les deux nations[O 82],[O 83],[O 84]. Plus tard, Pierre II reçoit l'ambassadeur britannique Edward Thornton, qui lui présente publiquement des excuses au nom de la reine Victoria et du gouvernement britannique[O 85],[O 86]. L'empereur vient alors de remporter une victoire diplomatique sur la nation la plus puissante du monde. À son retour à Rio de Janeiro, fort de ses deux victoires face au Paraguay et au Royaume-Uni, Pierre II est reçu en héros[O 87].

    Pierre II est aussi un abolitionniste : il déclare ainsi que l'esclavage est « une honte nationale »[O 88]. Pierre est d'ailleurs un des rares nobles à ne posséder aucun esclave[O 89]. Après avoir conduit le Brésil à son apogée, son règne prend fin le 15 novembre 1889 à la suite d'un coup d'État.

    Premières républiques oligarchiques et période nationaliste
     
    Proclamation de la république au Brésil, 15 novembre 1889.

    En 1889, l'armée renverse l'empereur et la République est proclamée. Le pays ne devient pas une démocratie : il est dirigé par une oligarchie de riches propriétaires et d'élus locaux, les coronels, jusqu'à la crise de 1929[26].

    Les hommes d'affaires (barons du café, magnats de la finance et du commerce, oligarchie industrielle urbaine, etc.) prennent en grande partie possession de l’État. Pour empêcher l'effondrement des prix du café en raison de la constante augmentation de la production, l’État achète le surplus et le met en stock. Il recourt pour ce faire à l'emprunt : 72,7 millions de livres sterling sont empruntés entre 1906 et 1930 pour cette politique de valorisation du café. Les garanties et conditions de ces emprunts sont souvent draconiennes ; l'emprunt Rothschild de 10 millions de livres sterling est assorti du contrôle des douanes comme gage et de la promesse qu'aucun nouvel emprunt ne serait sollicité par le Brésil sans l'assentiment de la banque Rothschild. Au niveau local, les coroneis contrôlent les élections afin de maintenir une législation favorable aux intérêts des hommes d'affaires. Au contraire, la classe ouvrière ne bénéficie que très peu des affaires réalisées par les entreprises[27]

    En 1922, de jeunes officiers issus des classes moyennes réagissent : c'est le mouvement tenentismo (du mot teniente qui signifie lieutenant). Le premier soulèvement a lieu le 5 juillet 1922 à la forteresse d'Igrejinha. Bien que réprimé après une solide résistance, le mouvement du 5 juillet est d'une grande importance politique. Il marque le début de l'assaut contre la « vieille république oligarchique » et de son affaiblissement jusqu'à sa disparition en 1930. Deux ans plus tard, en juillet 1924, une révolte de militaires éclate à São Paulo ; les insurgés parviennent même à occuper la ville pendant trois semaines. Une troisième révolte a lieu dans l’État de Rio Grande do Sul en 1925, et une dernière se produit en 1926[27].

    Les objectifs des militaires rebelles sont essentiellement ceux des classes moyennes, insatisfaites par la situation économique et politique du Brésil, aucun changement démocratique n'étant envisageable du fait d'un système politique bouché par le « règne des gouverneurs » selon un système en vertu duquel les gros propriétaires et la grande bourgeoisie dictent les conditions dans les États. Les revendications formulées par le mouvement concernent notamment le vote secret, la liberté de presse et d'association, le respect des résultats électoraux, l'alphabétisation et la nationalisation de certains intérêts économiques étrangers[27].

     
    Siège du Congrès national du Brésil en 1959, lors de la construction de la nouvelle capitale fédérale.

    C'est aussi dans ce contexte que se produit la marche de la colonne Prestes. Luís Carlos Prestes est un ingénieur militaire, futur secrétaire général du Parti communiste du Brésil et commandant de l'état-major du chef de la révolte de São Paulo, Miguel Costa. À la tête d'une colonne de quelques centaines de soldats, il entreprend de diffuser les idées révolutionnaires à travers tout le pays. Après une marche d'avril 1925 à février 1927, constamment poursuivie par l'armée fédérale sans jamais être vaincue, la colonne demande l'asile à la Bolivie[27].

    Le 4 octobre 1930, Getúlio Vargas devient président après un coup d'État. En 1942, à la suite d'attaques par des sous-marins allemands, le pays s'engage dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés (cf. la Déclaration des Nations unies). Au lendemain de la guerre, en 1945, Vargas doit démissionner.

    Le Brésil connaît alors une vingtaine d'années de relative démocratie pendant sa deuxième république, et le pays ne décolle pas encore économiquement. Cependant, la nouvelle capitale du pays, Brasilia, est construite en moins de trois ans et les institutions fédérales, qui ne parvenaient pas à se décider entre les deux grandes métropoles de Rio de Janeiro et São Paulo, s'y installent en 1960. C'est le début de l'ère de conquête du territoire par les grands chantiers, mais il s'enfonce progressivement dans les problèmes politiques intérieurs et de conflits d'intérêts entre les régions, les grands propriétaires et surtout avec les forces de sécurité intérieure et l'armée pas encore fidélisées au régime républicain, dans un pays où les inégalités sociales sont encore exacerbées. Le contexte politique et sécuritaire (également troublé dans les pays voisins) et la corruption intérieure finiront par mettre en péril la stabilité des institutions.

    Dictature militaire (1964-1985)
     
    Humberto de Alencar Castelo Branco fut le premier président du régime militaire instauré au Brésil, issu du coup d'État de 1964.

    À partir de 1964, le Brésil connut, comme d'autres pays d'Amérique latine, une dictature militaire de droite. La junte militaire qui prit le pouvoir lors d'un coup d'État en 1964, et qui s'y maintint de manière parfois autoritaire, voire brutale, pendant deux décennies, força le pays à adopter un nouveau type d'économie.

    Le régime renoua les relations du Brésil avec les institutions financières internationales, qui étaient gelées depuis la décision du président Juscelino Kubitschek, en 1958, de refuser les conditions imposées par les États-Unis et le Fonds monétaire international (FMI), pour l'obtention d'un prêt de 300 millions de dollars. Les mesures économiques critiquées par les États-Unis et le FMI sont supprimées. Les grèves sont interdites, les syndicats réprimés et les salaires réels chutent, le PIB baissant de 7 % en 1965. Au cours de cette même année, le Brésil signe un Stand-By Arrangement avec le FMI, reçoit de nouveaux crédits et voit sa dette extérieure restructurée par les États-Unis, plusieurs pays créanciers d’Europe et le Japon. Les prêts annuels passent, à partir du coup d’État, de zéro à une moyenne de 73 millions de dollars pour le reste des années 1960, puis à près de 500 millions de dollars par an au milieu des années 1970. La politique économique du régime militaire est saluée par les institutions financières internationales[28][source insuffisante].

    Dans les années 1970, le gouvernement brésilien participa à l'opération Condor, vaste plan de coordination entre les dictatures militaires latino-américaines, piloté par la CIA, avec comme but de lutter dans tout le continent contre les opposants aux régimes. On compte un grand nombre de groupes révolutionnaires qui, dès 1964, ont organisé la résistance contre le pouvoir militaire. La plupart d'entre eux ont pris forme dans les milieux d'étudiants, dont le MR-8, plutôt basé à Rio de Janeiro, ou l'ALN (Action de libération nationale), basée à São Paulo.

    C'est finalement la crise financière qui mine la plupart des pays d'Amérique du Sud, le développement de la pauvreté et de l'insécurité dans les immenses favelas, ainsi que la ruineuse corruption des militaires et les mouvements syndicaux qui feront perdre les derniers soutiens économiques du régime militaire.

    Restauration de la démocratie
     
    Ulysses Guimarães (pt) tenant la Constitution de 1988 dans les mains

    En 1985, Tancredo Neves fut élu à la présidence, mais décéda avant son entrée en fonction. C'est alors le vice-président José Sarney qui devint président. La démocratie s'installa dans un contexte économique et financier difficile. Le Congrès national établit une nouvelle constitution adoptée le 5 octobre 1988.

    Le 27 octobre 2002, l'ancien syndicaliste Luiz Inácio Lula da Silva remporta l'élection présidentielle. Il fut réélu le 28 octobre 2006. Il est le premier président du Brésil issu du Parti des travailleurs. Le pays sort du marasme économique, accède au statut de puissant pays émergent, grâce au développement accordé à la classe moyenne qui soutient massivement les réformes démocratiques du président, et la création d'un grand marché intérieur qui attire les capitaux étrangers et les industries d'exportation à la suite du retour de la confiance des banques et la stabilisation de la monnaie du pays. En réussissant en septembre 2010 la plus grande augmentation de capital de l'histoire, le géant pétrolier Petrobras devient le symbole de cette forte croissance.

    De 2003 à 2010, près de 20 millions de Brésiliens (sur une population de 190 millions) sont sortis de la pauvreté[29]. La malnutrition infantile a régressé de 46 %[29].

    Dilma Rousseff, elle aussi membre du Parti des travailleurs, est élue le 31 octobre 2010 pour succéder à Luiz Inácio Lula da Silva et lui succède le 1er janvier 2011, devenant la première femme présidente du Brésil. Elle est réélue en 2014.

    Le Brésil organise à l'été 2014 la 20e édition de la Coupe du Monde de football, gagnée par l'Allemagne. Rio de Janeiro accueille ensuite la 31e édition des Jeux Olympiques d'été en 2016.

    En mars 2014 débute l'opération Lava Jato, une enquête judiciaire anti-corruption de grande ampleur visant de nombreuses personnalités politiques de droite comme de gauche liées à l'entreprise Petrobras puis à l'entreprise Odebrecht. Le discrédit de la classe politique et la crise économique que subit le Brésil de 2014 à 2018 provoquent des contestations populaires. Dilma Rousseff est visée par un impeachment pour avoir dissimulé l'ampleur du déficit public brésilien et elle est destituée par un vote du Sénat le 31 août 2016. Son vice-président Michel Temer, membre du Parti du mouvement démocratique brésilien, lui succède et adopte une politique libérale. Impopulaire dès le début de sa présidence, il est accusé de corruption dans le cadre de Lava Jato en 2017, de même que Luiz Inácio Lula da Silva qui est condamné à neuf ans de prison.

    L'élection présidentielle de 2018 oppose le député d'extrême-droite Jair Bolsonaro au candidat du Parti des travailleurs Fernando Haddad, Luiz Inácio Lula da Silva ayant été empêché de se présenter par la justice. Jair Bolsonaro est élu le 28 octobre 2018 et devient président le 1er janvier 2019. L'année 2019 est marquée par une vague d'incendies en Amazonie, et l'année 2020 par la pandémie de Covid-19 lors de laquelle le Brésil est le deuxième pays le plus touché au monde après les États-Unis.

    (pt) « Constitución Política de la República Federativa del Brasil, 1988 » [PDF] (consulté le 17 décembre 2011). (en) United Nations – Group of experts on geographical names, « UNGEGN list of country names » [PDF], Vienne, 2011 (consulté le 12 décembre 2011), p. 17. « Ambassade du Brésil en France »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bresil.org (consulté le 23 mai 2009). « Michel Foucher: de «l'influence française au XXIe siècle» dans le monde ». Mercosul Educacional, « A Pré-História do Brasil registrada »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 10 novembre 2011). (pt) « O PAPEL DA MIGRAÇÃO INTERNACIONAL NA EVOLUÇÃO DA POPULAÇÃO BRASILEIRA (1872 A 1972) », sur scielo.br, 1974 (consulté le 19 octobre 2014). (pt) « Que índios dominavam o litoral do Brasil na época do Descobrimento? », sur mundoestranho.abril.com.br. (pt) Luís da Câmara Cascudo, Dicionário do folclore brasileiro, vol. II, p. 865. « IV) Les civilisations précolombiennes ou amérindiennes », sur historia2004.free.fr (consulté le 19 octobre 2014). (pt) Mercosul Educacional, « A Pré-História do Brasil registrada »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), INEP.gov.br, 2006 (consulté le 19 décembre 2011). « Partage du monde à Tordesillas », sur herodote.net. « Brésil », sur la-definition.fr. « 10 novembre 1555: Le rêve avorté d'une France antarctique », sur herodote.net. Qui faisait partie de la France équinoxiale. « Un Brésil en sucre », sur brasilazur.com. Luiz Felipe de Alencastro, « La fusion brésilienne », L'Histoire, no 322,‎ juillet-août 2007, p. 45. « Le commerce triangulaire », sur monumerique.bordeaux.fr. « commerce triangulaire », sur herodote.net. (en) « From 1624 On: The Dutch Invasions », sur thebrazilbusiness.com. (en) « The Dutch In Brazil », sur colonialvoyage.com. « Signature du traité de La Haye », sur linternaute.com. (pt) Marta Barcellos et Simone Azevedo (préf. Ney Carvalho), Histórias do Mercado de Capitais no Brasil, Campus Elsevier, 2011, 192 p. (ISBN 978-85-352-3994-2 et 85-352-3994-4), xiv. (en) Jeffrey C. Mosher, Political struggle, ideology, and state building : Pernambuco and the construction of Brazil, 1817-1850, Lincoln (Neb.), U of Nebraska Press, 2008, 344 p. (ISBN 978-0-8032-3247-1, lire en ligne), p. 9. En portugais : « Se é para o bem de todos e felicidade geral da Nação, estou pronto! Digam ao povo que fico » Julia Juruna, « Brésil, le despotisme tropical », 1er juin 1976 Grand Larousse en cinq volumes Larousse, 1993. (ISBN 978-2-03-101480-5). ↑ a b c et d Leslie Manigat, L'Amérique latine au XXe siècle : 1889-1929, Éditions du Seuil, 1991, p. 118-125 Eric Toussaint, « Brésil : 55 ans après le renversement du président démocratique Joao Goulart, le nouveau président d'extrême-droite, Jair Bolsonaro a ordonné une célébration du coup d'État militaire de 1964 », sur CADTM, 26 mars 2019 ↑ a et b « Bourse et favelas plébiscitent « Lula » », Le Monde diplomatique,‎ 1er septembre 2010 (lire en ligne, consulté le 25 novembre 2017).


    Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « O », mais aucune balise <references group="O"/> correspondante n’a été trouvée

    Lire moins

Guide de conversation

Bonjour
Olá
Monde
Mundo
Bonjour le monde
Olá Mundo
Merci
obrigada
Au revoir
Adeus
Oui
Sim
Non
Não
Comment vas-tu?
Como você está?
Bien, merci
Tudo bem, obrigado
Combien ça coûte?
Quanto isso custa?
Zéro
Zero
Une
Um

Où pouvez-vous dormir près de Brésil ?

Booking.com
489.961 visites au total, 9.198 Points d'interêts, 404 Destinations, 10 visites aujourd'hui.