Contexte de Azerbaïdjan

L’Azerbaïdjan (en azéri : Azərbaycan /ɑzærbɑjˈd͡ʒɑn/), en forme longue la république d'Azerbaïdjan (en azéri : Azərbaycan Respublikası /ɑ...Lire la suite

L’Azerbaïdjan (en azéri : Azərbaycan /ɑzærbɑjˈd͡ʒɑn/), en forme longue la république d'Azerbaïdjan (en azéri : Azərbaycan Respublikası /ɑzærbɑjˈd͡ʒɑn respublicɑˈsɯ/), est un pays du Caucase situé sur la ligne de division entre l'Europe et l'Asie. Sa capitale est Bakou, sa langue officielle est l'azéri et sa monnaie est le manat. Le pays a gagné son indépendance au moment de l'éclatement de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en 1991. Elle est considérée aujourd’hui comme une dictature tenue depuis plusieurs décennies par la famille Aliyev, de père en fils.

Cette ancienne république soviétique a des frontières terrestres avec la Russie au nord, l'Iran au sud, la Turquie à l'ouest-sud-ouest, l'Arménie à l'ouest et la Géorgie au nord-ouest. Bien que le pays n'ait pas accès à la mer ouverte (c'est-à-dire donnant sur l'océan mondial), il possède un littoral de 713 kilomètres sur la mer Caspienne (mer fermée), à l'est.

Ce pays est membre de plus de quarante organisations internationales, dont l'ONU, le Conseil turcique, la Communauté des États indépendants, l'Organisation de la coopération islamique et le Conseil de l'Europe.

Plus à propos Azerbaïdjan

Informations de base
  • Nom natif Azərbaycan
  • Indicatif d'appel +994
  • Domaine Internet .az
  • Mains voltage 220V/50Hz
  • Democracy index 2.68
Population, Area & Driving side
  • Population 10180770
  • Zone 86600
  • Côté conduite right
Historique
  • Préhistoire et Antiquité

    Les premières implantations humaines dans la région remontent à l'âge de la pierre, il y a plus de 1,5 million d'années. La plupart des sites préhistoriques sont situés dans les régions du Karabagh (grottes d'Azykh, de Taghlar et de Zar), de Gazakh (grottes de Dashsalahli et de Damdjili, sites préhistoriques de Shishguzey et de Kekilli où ont été découverts des outils de travail et autres), du Nakhitchevan et en région talyshe.

    Moyen Âge

    Du VIIe au Xe siècles, la région connaît un essor politique, sous les Sajides, les Chirvanchahs, les Salarides, les Ravvadides et les Cheddadides.

    Au XIIe siècle, après l'effondrement de l'Empire seldjoukide, les Atabegs d'Azerbaïdjan règnent depuis leur capitale de Nakhitchevan, puis d'Ardabil, et enfin de Tabriz, sur l'Azerbaïdjan iranien actuel et sur l'Arran (l'Azerbaïdjan moderne)[1]. Leur territoire est ensuite conquis par le Khwarezmchahs Jalal ad-Din au XIIIe siècle, dont l'État succombe ensuite aux Mongols. Au XIIIe siècle, l'Empire mongol des Khulaguides est fondé, avec sa capitale à Tabriz.

    ...Lire la suite
    Préhistoire et Antiquité

    Les premières implantations humaines dans la région remontent à l'âge de la pierre, il y a plus de 1,5 million d'années. La plupart des sites préhistoriques sont situés dans les régions du Karabagh (grottes d'Azykh, de Taghlar et de Zar), de Gazakh (grottes de Dashsalahli et de Damdjili, sites préhistoriques de Shishguzey et de Kekilli où ont été découverts des outils de travail et autres), du Nakhitchevan et en région talyshe.

    Moyen Âge

    Du VIIe au Xe siècles, la région connaît un essor politique, sous les Sajides, les Chirvanchahs, les Salarides, les Ravvadides et les Cheddadides.

    Au XIIe siècle, après l'effondrement de l'Empire seldjoukide, les Atabegs d'Azerbaïdjan règnent depuis leur capitale de Nakhitchevan, puis d'Ardabil, et enfin de Tabriz, sur l'Azerbaïdjan iranien actuel et sur l'Arran (l'Azerbaïdjan moderne)[1]. Leur territoire est ensuite conquis par le Khwarezmchahs Jalal ad-Din au XIIIe siècle, dont l'État succombe ensuite aux Mongols. Au XIIIe siècle, l'Empire mongol des Khulaguides est fondé, avec sa capitale à Tabriz.

    Après la mort de Timur, deux États turcs indépendants et rivaux ont émergé dans la région : Qara Qoyunlu et Aq Qoyunlu. Aq Qoyunlu et Qara Qoyunlu se composaient principalement de tribus turques de langue azérie et avaient une structure confédérée à deux États.[2],[3],[4] Certains historiens sont d'avis qu'ils sont des Azerbaïdjanais modernes[5],[6] Les Shirvanshahs, en revanche, sont redevenus indépendants dans ce processus et ont renforcé leurs gouvernements locaux.

    Époque moderne
     
    Carte représentant l'État safavide entre 1512 et 1722.

    En 1501, l'État des Safavides a été créé en Azerbaïdjan et en Iran. La lignée de la dynastie était basée sur la ville d'Ardabil dans le sud de l'Azerbaïdjan.  La langue principale des Safavides était l'azéri[7], mais ils parlaient aussi le persan,

    La langue principale des dirigeants safavides était l'azéri, il était parlé dans le palais safavide jusqu'à l'effondrement de l'État[8],[9],.Les seigneurs féodaux de l'État se composaient des tribus Qizilbash de langue azerbaïdjanaise.  et ils avaient le dessus dans l'administration de l'État.  de même, ils constituaient l'armée de l'état des Safavides.[10],[11],[7]

    À la fin du XVe et au début du XVIe siècle, Shah Ismaïl Ier Séfévi s'empare de la Perse et conquiert la Transcaucasie. Allié à l’Angleterre et au Portugal contre les Ottomans, il est néanmoins défait lors de la bataille de Tchaldiran en 1514.

    À la fin du XVIe siècle, l’Empire séfévide s’affaiblit à la suite des guerres permanentes avec les Ottomans, qui conquièrent le territoire de l’Azerbaïdjan moderne. Leur domination dure vingt ans, jusqu'à ce que l’héritier et petit-fils d'Ismail Ier, Shah Abbas Ier, les rejette : il forme rapidement une armée régulière, vainc les Turcs et restaure presque entièrement l'ancien Empire séfévide au début du XVIIe siècle.

    Au début du XVIIIe siècle, l’Empire séfévide s’affaiblit de nouveau et il est une nouvelle fois envahi par les Turcs, qui y resteront six ans: Nadir Shah, fondateur de la dynastie des Afcharides, expulse les Turcs ottomans mais après la mort de Nadir Shah, l'empire s’effondre de nouveau.

    Sous le règne de Nadir-shah, de nombreuses entités — principalement des khanats (qualifiés d'« Azerbaijani » par Tadeusz Swietochowski et Firouzeh Mostashari[12]), avec à leur tête des dynastes turcs — se forment sur le territoire de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan iranien modernes, qui aspirent à l’indépendance[13],[14]. Ils le sont vraisemblablement sous la dynastie Zand mais sont repris en main au début du XIXe siècle sous les Kadjars. Les khanats réussissent toutefois à maintenir leur indépendance[réf. nécessaire]. Deux d'entre eux, les khanats de Kouba et du Karabagh, prennent sous leur contrôle la plupart des autres khanats.

    Liste des khanats
    Khanat d’Ardébil Khanat de Bakou Sultanat de Bortchaly Khanat de Gandja Khanat de Derbent Khanat de Djavad Djamaat de Djaro-Belokan Sultanat d’Ilisou Sultanat de Gazakh Khanat du Karabagh Khanat de Karadagh Khanat de Kouba Sultanat de Goutgashen Khanat de Maku Khanat de Maraga Khanat de Nakhitchevan Khanat de Sarab Khanat de Talysh Khanat de Tabriz Khanat d’Urmiya Khanat de Khoï Khanat de Chaki Khanat d'Erevan Khanat de Chirvan
    Époque contemporaine Empire russe

    En 1796, en prenant les khanats de Bakou et Talish, les troupes russes envahissent le Caucase de l’Est. Mais elles sont rapidement chassées.

    En 1806, Bakou est de nouveau conquise par les Russes au cours de la nouvelle guerre russo-perse[13],[14]. Le traité de Golestan en 1813 donne à la Russie les provinces perses situées au nord de l’Araxe. Bakou devient la capitale d’un gouvernement russe aux termes du traité de Turkmantchaï de 1828 et du traité de paix conclu à Edirne.

    À la fin du XIXe siècle, la Russie découvre les richesses en pétrole du pays. Bakou devient le premier producteur mondial de pétrole. Un mouvement azéri relativement structuré émerge au même moment.

    République démocratique d'Azerbaïdjan

    Le 28 mai 1918, la République démocratique d'Azerbaïdjan est proclamée à Tbilissi en Géorgie. Elle constitue une des premières tentatives réussies d'établir un régime laïque et démocratique dans le monde musulman après l'Albanie en 1912 et 5 ans avant la république de Turquie. Le 16 juin 1918, la capitale est transférée de Bakou à Gandja à la suite de la prise de la première par les forces pro-russes.

    Dans la lignée de la proclamation de la république se met en place l'intégration juridique de certains principes institutionnels occidentaux à l'instar de la création du Parlement national, la garantie de certains droits et libertés individuels, le droit de vote des femmes, etc.

    Le 28 avril 1920, la 11e Armée rouge envahit Bakou et instaure la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan avec Bakou comme capitale.

    Union soviétique
     
    Armoiries de la république socialiste soviétique d'Azerbaïdjan.

    Fondée le 28 avril 1920, en lieu et place de la république démocratique d'Azerbaïdjan et intégrée en 1922 à l'Union soviétique, elle fut regroupée avec les républiques socialistes soviétiques (RSS) de Géorgie et d'Arménie au sein de la république socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie du 12 mars 1922 au 5 décembre 1936. La Constitution de la RSS d'Azerbaïdjan a été approuvée le 14 mars 1937.

    Malheureusement, le "Scandale du caviar" éclate et secoue l'URSS. À l'évidence, les dirigeants azéri exploitent à leur fins personnelles la commercialisation du caviar, ce qui leur permet d'entretenir un immense réseau de corruption. En août 1969, Iouri Andropov limoge l'intégralité des dirigeants au pouvoir à Bakou et place à la tête du secrétariat du parti communiste de la république, Heydar Aliyev, ancien responsable local du K.G.B. et protégé de Leonid Brejnev. Heydar Aliyev deviendra leader historique pendant l'ère soviétique.

    Le retrait de l'Armée rouge d'Afghanistan et la Chute du mur de Berlin génèrent un mouvement de révolte nationaliste contre l'URSS. Ses partisans déclenchent des pogroms contre les armeniens. Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1990, l'armée rouge intervient pour reprendre le contrôle de l'Azerbaïdjan, mais officiellement à titre de « prévention de violences ethniques ». Une repression sanglante s'ensuit : c'est le Janvier Noir.

    Le 19 novembre 1990, la RSS d'Azerbaïdjan est rebaptisée République d'Azerbaïdjan, peu avant d'accéder à l'indépendance en 1991.

    Indépendance

    L'Azerbaïdjan proclame son indépendance après l'effondrement du bloc communiste, le 30 août 1991.

    Dès la sortie de l'URSS, une guerre oppose l'Azerbaïdjan et les Arméniens du Haut-Karabagh, soutenus par l'Arménie, à l'issue de laquelle le Haut-Karabagh maintient son indépendance de facto. Les pertes militaires sont estimées à 25 856 morts au total sans compter les civils. Mais il n'y a toujours pas eu de signature de paix et des altercations continuent de se produire sur la ligne de front, malgré l'absence d'offensive directe.

    Aboulfaz Eltchibeï, le chef du Front populaire d'Azerbaïdjan (FPA), est élu président au suffrage universel avec 55 % des voix en juin 1992. À la suite d'une courte guerre civile, il est destitué en juin 1993 et remplacé provisoirement par l’ancien dirigeant soviétique Heydar Aliyev, chef du Parti communiste. La destitution d’Eltchibeï est « acceptée » par référendum en octobre 1993 et Aliyev est élu président avec 98,8 % des suffrages.

    En septembre 2020, le pays se lance dans la guerre de 2020 au Haut-Karabagh, conflit dont l'objectif avoué est de reprendre le territoire perdu pendant la guerre du Haut-Karabagh.

    (en) K. A. Luther, « Atabakan-e Adarbayjan », dans Encyclopædia Iranica (lire en ligne). M.Behrâmnejâd, « Karakoyunlular, Akkoyunlular : İran ve Anadolu'da Türkmen Hanedanları », (turc) sh.  14 : "En raison de la domination des Turkmènes Qaraqoyunlu et Aqqoyunlu dans la région, de nombreuses tribus turkmènes s'y sont installées, et les autres ont établi l'État safavide en Iran. Aujourd'hui, une partie de l'héritage important qu'ils nous ont donné est Gunchikhan Oghuz ou Turkman, qui est utilisé dans certaines régions de Gunchikhan Anatolie, principalement à Igdir et Kars, ainsi qu'en Iran et en Azerbaïdjan, qui sont maintenant appelés Azerbaïdjanais. M. Faruk Sümer, «Kara Koyunlular», (Turc) s. VIII: Les Karakoyunlus ne sont pas seulement responsables de ces mouvements migratoires politiques de l'Anatolie vers l'Iran, mais aussi le premier agent d'un nouveau mouvement de colonisation qui assurera la reprise de la domination turkmène en Iran et, en lien avec celle-ci, la turquification absolue de l'Azerbaïdjan .. ils l'ont été.  Comme on peut le comprendre à partir de ces mots, le turc qu'ils parlaient était, bien sûr, le dialecte oriental Oguz ou turkmène, qui s'appelle aujourd'hui le dialecte azéri.  Aujourd'hui, il est clairement entendu que Cihan Shah, l'un des dirigeants de Karakoyunlu, était l'un des représentants de la littérature azerbaïdjanaise Miklukho-Maklay, N. D. Shiism and its social face in Iran at the turn of the XV-XVI centuries "These tribes, which later became known as the Qizilbash tribes... created the states of Kara Koyunlu and Ak Koyunlu, which in the 15th century successively ruled Azerbaijan and most of Iran Gerhard doerfer, Turks in Iran, p.  248 It is very strange that the word "Turkmen" still leads to confusion. I saw in Leningrad that Iraqi Oghuz literature included the name Oghuz "Turkmen"; the word "Turkmen" actually means "nomadic Oghuz." In any case, the "Turkmen" of Aq qoyunlu and Qaraqoyunlu are Azerbaijanis. Г.Д Мuклухо-Маклаū, Шuuзм u еso соцо Иране на рубеже ХV-XVI  ьь. : "As a result, these tribes, called Qizilbash, were related to the Azerbaijani tribes, who by their languages and origins established the Qaraqoyunlu and Aqqoyunlu states, and ruled Azerbaijan and much of Iran in the 15th century." ↑ a et b Roger Savory (2007). Iran Under the Safavids. Cambridge University Press. p. 213. (ISBN 978-0-521-04251-2). qizilbash normally spoke Azari brand of Turkish at court, as did the Safavid shahs themselves; lack of familiarity with the Persian language may have contributed to the decline from the pure classical standards of former times Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :5 «Mission to the Lord Sophy of Persia, (1539- 1542) / Michele Membré ; translated with introduction and notes by A.H. Morton», p. 10-11 David Blow. Shah Abbas: The Ruthless King Who Became an Iranian Legend. — С. 165. The primary court language remained Turkish. But it was not the Turkish of Istambul. It was a Turkish dialect, the dialect of the Qizilbash Turkomans, which is still spoken today in the province of Azerbaijan, in north-western Iran. Willem Floor, Hasan Javadi, The Role of Azerbaijani Turkish in Safavid Iran. Оригинальный текст (англ.) During the Safavid period Azerbaijani Turkish, or, as it was also referred to at that time, Qizilbash Turkish, occupied an important place in society, and it was spoken both at court and by the common people... Throughout the Safavid period there were two constants to Azerbaijani Turkish as a spoken language in Iran. First, it was and remained the official language of the royal court during the entire Safavid period. Second, the language remained the spoken language of the Turkic Qizilbash tribes and was also spoken in the army. Cf. référence suivante, et au contraire d'autres auteurs ; voir par exemple Antoine Constant, L'Azerbaïdjan, Karthala, Paris, 2002 (ISBN 9782845861442) [voir les occurrences du mot « khanats » dans ce livre] ; ou (en) Robert H. Hewsen, Armenia: A historical Atlas, The University of Chicago Press, Chicago et Londres, 2001 (ISBN 0-226-33228-4). ↑ a et b (en) Tadeusz Swietochowski, Russian Azerbaijan, 1905-1920: The Shaping of National Identity in a Muslim Community, Cambridge University Press, 2004 (ISBN 0-521-52245-5), p. 2. ↑ a et b (en) Firouzeh Mostashari, On the religious frontier: Tsarist Russia and Islam in the Caucasus, I. B. Tauris, New York, 2006 (ISBN 1-85043-771-8), p. 13 et 150.
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