Zermatt

Zermatt (anciennement en français Praborgne) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Viège. Il s'agit de l'une des stations de ski les plus réputées de Suisse et d'Europe, notamment en raison de l'altitude et de l'étendue de son domaine skiable, le plus haut d'Europe et l'un des plus grands d'Europe, et de sa contiguïté avec plusieurs des plus hauts sommets d'Europe, notamment le Cervin (Matterhorn), le Liskamm, la pointe Dufour, la dent Blanche et le Weisshorn.

 Photo aérienne (1964).

Plusieurs alpages d'altitude étaient déjà peuplés depuis plus de 6 000 ans. Au début de l'ère chrétienne, il n'y avait pas de glacier autour de Zermatt, permettant notamment la culture de la vigne et la production de vin. En 1280, Zermatt est mentionnée pour la première fois sous le nom de Pratabornum. C'est de cette époque qui remonte la création de la première paroisse. Au Moyen Âge, plusieurs routes commerciales passaient par le col de Saint-Théodule, en direction de l'Italie. Entre 1000 et 1300, pendant une période de réchauffement climatique, les glaces se replièrent, permettant ainsi de franchir le col libre de glaces. Quant au village de Zermatt, il ne faut pas oublier l'importance de l'année 1618, au cours de laquelle le pays a réussi à acheter sa liberté par la noble famille à laquelle il appartenait. La première auberge fut construite en 1839 avec les balbutiements du développement touristique, puis en 1852 le premier hôtel, le Monte-Rosa dirigé par Alexander Seiler. La compagnie de guides de Zermatt est créée en 1858. La première ascension du Cervin en 1865 marque le début du fort développement touristique à Zermatt. En 1891, la voie ferrée est construite entre Viège et Zermatt. C'est en 1944 que pour la première fois, les touristes deviennent plus nombreux pendant la saison hivernale qu'estivale. Un héliport est créé en 1968.

Une épidémie de fièvre typhoïde pénalise la station en 1963, contaminant au moins 430 personnes et causant trois décès. Des touristes anglais infectés ramènent même la bactérie à Londres, ce qui donne à l’affaire des proportions considérables. Un hôpital de secours est établi dans l’école de Zermatt, l’armée est appelée en renfort, et un pont aérien permet d’évacuer 106 patients vers les hôpitaux de plaine. Cette crise sanitaire conduit en 1970 à la nouvelle loi fédérale sur les épidémies, la précédente remontant à 1886. Dans la foulée, on crée aussi le Centre suisse des salmonelles, ainsi que des laboratoires de microbiologie et des postes de médecins cantonaux dans tous les cantons[1],[2].

Marie-France Vouilloz Burnier et Jérôme Debons, 1963, épidémie à Zermatt. La fièvre typhoïde à Zermatt : un événement régional aux conséquences internationales, Sierre, Monographic, 2010. Nathalie Jollien, « Une épidémie de fièvre typhoïde à Zermatt », Passé simple, no 55,‎ avril 2020, p. 29-31.
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