Contexte de Tchéquie

La Tchéquie, en forme longue la République tchèque, (en tchèque : Česko /ˈt͡ʃɛskɔ/ et Česká republika /ˈt͡ʃɛLire la suite

La Tchéquie, en forme longue la République tchèque, (en tchèque : Česko /ˈt͡ʃɛskɔ/ et Česká republika /ˈt͡ʃɛskaː ˈrɛpublɪka/ ), est un pays d'Europe centrale sans accès à la mer, entouré par la Pologne au nord-est, l’Allemagne au nord-ouest et à l’ouest, l’Autriche au sud et la Slovaquie à l'est-sud-est.

Regroupant les régions historiques de Bohême et de Moravie ainsi qu'une partie de la Silésie, la République tchèque est indépendante depuis le et est issue de la scission de la République fédérale tchèque et slovaque, dernière forme de gouvernement de la Tchécoslovaquie.

La Tchéquie est membre de l’OTAN depuis le et fait partie de l’Union européenne depuis le .

Plus à propos Tchéquie

Informations de base
  • Devise Couronne tchèque
  • Nom natif Česko
  • Indicatif d'appel +420
  • Domaine Internet .cz
  • Mains voltage 230V/50Hz
  • Democracy index 7.67
Population, Area & Driving side
  • Population 2000000
  • Zone 78866
  • Côté conduite right
Historique
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    La couronne de saint Venceslas.

    La Tchéquie est formée par les anciennes provinces de Bohême et de Moravie (incluant une partie de la Silésie), qui constituaient le royaume de Bohême (la Couronne de Saint Venceslas) et le Margraviat de Moravie, parties du Saint-Empire romain germanique, puis de l’Empire d'Autriche.

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    La couronne de saint Venceslas.

    La Tchéquie est formée par les anciennes provinces de Bohême et de Moravie (incluant une partie de la Silésie), qui constituaient le royaume de Bohême (la Couronne de Saint Venceslas) et le Margraviat de Moravie, parties du Saint-Empire romain germanique, puis de l’Empire d'Autriche.

     
    Statue équestre de Venceslas Ier, duc de Bohême (saint Venceslas), l'un des fondateurs de l'État tchèque, à Prague.

    Après la dislocation de l’Autriche-Hongrie à la fin de la Première Guerre mondiale, les Tchèques deviennent indépendants au sein d’un pays qui inclut également les régions slovaques en Tchécoslovaquie. Thomas Garrigue Masaryk (1850–1937) devient le premier président tchécoslovaque. En 1935, Edvard Beneš (1888–1948) lui succède à la présidence de la République. Le régime politique de l'entre-deux guerres est celui d'une démocratie parlementaire instituée par la Constitution de 1920 et fait figure d'exception en Europe centrale et orientale jusqu'en 1938, année où l'Allemagne nazie annexe la région des Sudètes. Sur le plan économique, le pays connaît une forte prospérité, si bien que la Tchécoslovaquie fait partie des dix premières puissances industrielles de l'époque. Cette première Tchécoslovaquie disparaît lorsque l’Allemagne nazie annexe la Bohême et la Moravie en mars 1939, créant un Protectorat de Bohême-Moravie sous administration militaire, tandis que la Slovaquie (1939-1945) proclame son indépendance.

    Néanmoins, la résistance s'organise tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Edvard Beneš organise un gouvernement en exil réfugié à Londres qui combat aux côtés des Alliés. En 1942, des résistants assassinent Reinhard Heydrich gouverneur de la Bohème-Moravie. En représailles, l'occupant nazi extermine le village de Lidice. En 1945, les troupes soviétiques entrent dans Prague tandis que les Américains s'avancent jusqu'à Pilsen.

    Reconstituée en 1945, la Tchécoslovaquie doit céder à l'Union soviétique la Ruthénie subcarpathique. En 1946, des élections donnent aux communistes la majorité des voix avec Klement Gottwald à leur tête, qui devient président du conseil. En 1947, la Tchécoslovaquie sous la pression de l'URSS, doit refuser le plan Marshall. En février 1948, Gottwald prend le pouvoir lors du coup de Prague, faisant de la Tchécoslovaquie un satellite de l’URSS pendant la guerre froide. Le début des années 1950 est suivi par les procès de Prague contre de hauts dignitaires du Parti, dont Rudolf Slánský, secrétaire général du Parti communiste tchécoslovaque (PCT) depuis 1945[1]. Sur le plan économique, le nouveau régime nationalise tout le secteur privé et met en place une économie de type soviétique avec des plans quinquennaux. La Tchécoslovaquie adhère au Conseil d'assistance économique mutuelle (Comecon) dès 1949. En 1955, elle adhère au Pacte de Varsovie.

    En 1968, Alexander Dubček lance un programme de réformes allant dans le sens d'une libéralisation du régime, appelé « Printemps de Prague ». L'URSS et ses alliés du Pacte de Varsovie n’ont pas l’intention de laisser naître cette expérience autonome et libéralisante au sein du bloc communiste. Ils envahissent la Tchécoslovaquie en août de la même année et imposent la « normalisation » ; Gustáv Husák arrive au pouvoir. Il remplace Dubček à la tête du Parti communiste en 1969 et accède à la présidence de la République en 1975. En 1977, un groupe de dissidents crée la Charte 77 en appelant le gouvernement à respecter les engagements pris sur les droits de l'Homme à Helsinki en 1975, lors de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe. Les années 1980 sont caractérisées par un raidissement du régime, notamment lors de l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir. Le 17 novembre 1989, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la répression estudiantine, débute la « Révolution de Velours », qui, le 30 décembre porte l’opposant tchèque Václav Havel à la présidence de la République tchécoslovaque.

    Les premières élections libres sont organisées en 1990 avec une participation de 96 %. En juillet, Václav Havel est réélu président de la République, renouant avec la tradition républicaine de l'entre-deux guerres.

     
    Le château de Karlštejn près de Prague.

    Après un épisode fédéral (la « Tchéco-Slovaquie » ou République fédérale tchèque et slovaque), la Tchécoslovaquie disparaît le 1er janvier 1993, d’un commun accord entre les autorités tchèques et slovaques, issues des élections de juin 1992 (d’où le nom de « partition de velours »), laissant place à la République tchèque (Tchéquie, pays tchèques) et à la République slovaque (Slovaquie).

    En février 1993, Václav Havel devient le premier président de la nouvelle République tchèque, réélu pour un deuxième mandat de cinq ans aux termes de la Constitution de décembre 1992. En 2003, Václav Klaus (qui a été Premier ministre entre 1992 et 1996) est élu à la présidence de la République (réélu en 2008).

    Le président de la République, Václav Klaus, nomme comme Premier ministre Stanislav Gross, en août 2004. Le 25 avril 2005, celui-ci remet au président Klaus sa démission à la suite d'un scandale patent sur l'origine douteuse de sa fortune personnelle. Jiří Paroubek, ministre du développement régional dans le gouvernement de M. Gross, le remplace alors.

    Les élections législatives du 4 juin 2006 débouchent sur un « pacte électoral » : la gauche et la droite, y compris les Verts, disposent chacune de 100 députés et aucun des deux blocs n'a la majorité. Après six mois de laborieuses tractations, Mirek Topolánek, leader de la droite, reçoit enfin l'investiture du Parlement tchèque le 19 janvier 2007, grâce à l'absence volontaire de deux députés socialistes. Les observateurs estiment que ce gouvernement de coalition réunissant le Parti démocratique civique, l’Union chrétienne-démocrate - Parti populaire tchécoslovaque et le Parti vert (parti écologiste) disposera d'une majorité trop fragile pour conduire son programme de réformes.

    L'un des protagonistes, Artur London, relate les horreurs du procès dans son ouvrage L'Aveu.
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