México

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Contexte de Mexique

Le Mexique, officiellement et en forme longue les États-Unis mexicains (en espagnol : México et Estados Unidos Mexicanos), est un pays situé dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord. Délimité à l'est-sud-est par le Guatemala et le Belize, et au nord-nord-ouest par les États-Unis d'Amérique, il est bordé à l'est par le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes et au sud-ouest par l'océan Pacifique. C'est le quatorzième pays en superficie, avoisinant deux millions de kilomètres carrés.

La présence humaine au Mexique remonte à plus de 30 000 ans avant le présent,,. Après des millénaires de développement culturel sont apparues les cultures mésoaméricaines, aridaméricaines et oasisaméricaines. Diverses civilisations fleurissent ; les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mayas et les Aztèques. Certaines d'entre e...Lire la suite

Le Mexique, officiellement et en forme longue les États-Unis mexicains (en espagnol : México et Estados Unidos Mexicanos), est un pays situé dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord. Délimité à l'est-sud-est par le Guatemala et le Belize, et au nord-nord-ouest par les États-Unis d'Amérique, il est bordé à l'est par le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes et au sud-ouest par l'océan Pacifique. C'est le quatorzième pays en superficie, avoisinant deux millions de kilomètres carrés.

La présence humaine au Mexique remonte à plus de 30 000 ans avant le présent,,. Après des millénaires de développement culturel sont apparues les cultures mésoaméricaines, aridaméricaines et oasisaméricaines. Diverses civilisations fleurissent ; les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mayas et les Aztèques. Certaines d'entre elles avaient déjà disparu avant l'arrivée des Espagnols. En 1521, l'Espagne conquiert et colonise le territoire depuis Mexico-Tenochtitlan, qui devient la capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne.

En 1810, la révolte des espagnols nés au Mexique partisans de Ferdinand VII (Grito de Dolores) menée par Miguel Hidalgo contre le gouvernement imposé à l'Espagne par Napoléon Ier marque le début d'un processus menant à la guerre d'indépendance contre l'Espagne, les insurgés déclarant la séparation en 1813 pour établir un nouveau pays souverain avant d'en sortir victorieux en 1821. Le pays connaît ensuite un demi-siècle d'instabilité politique et financière, caractérisé par divers conflits dont une tentative de reconquête par l'Espagne en 1829, un blocus naval français connu sous le nom de guerre des Pâtisseries entre 1838 et 1839, une guerre contre les États-Unis entre 1846 et 1848 aboutissant à la perte de la moitié du territoire du pays, une guerre civile pour séculariser le pays entre 1857 et 1861, une intervention française entre 1861 et 1867, deux républiques fédérales, une république unitaire et deux empires.

Durant l'administration du président Porfirio Díaz, héritière d'un pays exsangue, le pays a connu une période de modernisation et de croissance économique importante. Díaz fut renversé par la révolution et quitta le pays en 1911. La guerre civile entre factions révolutionnaires culmina avec la proclamation de la constitution de 1917 et la mise en place du système politique actuel ; bien que, entre 1930 et 2000, le pays vive sous un régime autoritaire, une lente transition démocratique inachevée a été mise en œuvre entre 1977 et 1997. Le pays a connu des périodes de grande prospérité dans les années 1950-1960 et des crises économiques dévastatrices dans les années 1980-1990.

Politiquement, le Mexique est une république fédérale, composée de trente-deux entités fédératives dont trente et une ont le statut d'État, Mexico ayant un statut spécial (qui lui permet une autonomie accrue comparable à celle d'un État) car abritant la capitale politique du pays,. L'Indice de démocratie marque une lente dégradation de la situation depuis 2006, encore classé démocratie imparfaite en 2020 le Mexique est passé au statut de régime hybride en 2021

Avec une population estimée en 2020 à 128 649 565 d'habitants, le Mexique se classe ainsi au dixième rang mondial des pays les plus peuplés. Plus de 99 % des Mexicains parlent l'espagnol mexicain (soit comme langue maternelle ou langue seconde), et plus de 7 millions (environ 6 %) parlent une langue autochtone dont moins de 1 % était monolingue ; la loi mexicaine les reconnaît comme langues nationales depuis 2003, mais aucune ne possède le statut de langue officielle. Le Mexique est donc le pays le plus peuplé du monde hispanophone.

Le Mexique fait partie des vingt premières puissances économiques mondiales (quinzième avec un PIB nominal de 1 149 milliards de dollars en 2017). Mesuré en parité de pouvoir d'achat, son PIB arrive à la onzième place, derrière la France (dixième). En 2019, le Mexique est le douzième plus grand producteur de pétrole au monde et le premier producteur d'argent. Puissance émergente, puissance moyenne à l'échelle mondiale et puissance régionale en Amérique latine, le Mexique est le premier pays d'Amérique latine à avoir rejoint l'OCDE. Classé parmi les nouveaux pays industrialisés, il s'agit, selon la Banque mondiale, d'un pays à revenu intermédiaire supérieur. Son économie est fortement liée à celle des États-Unis, par son appartenance à l'ALENA jusqu’en 2018 et le nouvel ACEUM (T-MEC en espagnol) après 2018. En 2018, le Mexique est la deuxième destination touristique des Amériques et la première, devançant les États-Unis en 2021.

Il est l'un des dix-sept pays mégadivers de la planète (il abrite de 10 à 12 % de la biodiversité mondiale et comprend plus de douze mille espèces endémiques), il compte 33 sites culturels ou naturels inscrits par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité. L'indice de développement humain du Mexique s'élève à 0,758 en 2021, à la 86e place mondiale, devant le Brésil (0,754) et derrière l'Iran (0,774), la Chine (0,768) et Cuba (0,764). En 1990, cet indice ne s'élevait qu'à 0,662. En 2022, le Mexique est classé en 58e position pour l'indice mondial de l'innovation. Le Mexique est également membre d'institutions internationales de grande envergure, telles que l'ONU, l'OMC et le G20.

Plus à propos Mexique

Informations de base
  • Devise Peso mexicain
  • Nom natif México
  • Indicatif d'appel +52
  • Domaine Internet .mx
  • Mains voltage 127V/60Hz
  • Democracy index 6.07
Population, Area & Driving side
  • Population 131135337
  • Zone 1972550
  • Côté conduite right
Historique
  • Époque préhispanique

    Le territoire a été découvert et habité par des groupes de chasseurs-cueilleurs nomades il y a environ 15 000 ans.

    Pendant plusieurs milliers d'années, les habitants de cette région d'Amérique pratiquèrent la chasse et la cueillette jusqu'à la découverte de l'agriculture.

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    Époque préhispanique

    Le territoire a été découvert et habité par des groupes de chasseurs-cueilleurs nomades il y a environ 15 000 ans.

    Pendant plusieurs milliers d'années, les habitants de cette région d'Amérique pratiquèrent la chasse et la cueillette jusqu'à la découverte de l'agriculture.

    À Guilá Naquitz, ont été mis au jour les restes les plus anciens de la domestication de la courge et de la calebasse, qui datent du IXe millénaire av. J.-C.[1], mais l'agriculture s'est développée de façon précoce dans des sites comme la vallée de Tehuacán où la domestication du maïs a eu lieu aux alentours du Ve millénaire av. J.-C. Dès lors des groupes humains de cette région deviennent de plus en plus dépendants des produits agricoles, et ce jusqu'à l'apparition de hameaux agricoles et jusqu'à la dépendance totale qui a lieu durant la période classique[2]. Tandis que l'agriculture prospère en Mésoamérique, les peuples au nord (Chichimèques) restent encore dépendants de la chasse et la cueillette.

    L'histoire préhispanique de ce qui est actuellement le nord du Mexique est mal connue car les peuples qui occupèrent la région avaient une culture matérielle limitée. Ces peuples nomades qui habitaient les déserts, le littoral et les montagnes au nord de la Mésoamérique, ne partageaient pas la même culture. Le site de la grotte de la Perra (Tamaulipas) a connu l'invention de l'agriculture et connu la présence humaine à partir de 12 000 av. J.-C. Il y a des traces de peuples nomades dans les sites tels que la grotte de la Candelaria (Coahuila, 8 000 av. J.-C.)[3] ou El Conchalito (es) (Basse-Californie du Sud)[4]. On trouve également en Basse-Californie les peintures rupestres de la Sierra de San Francisco dont la fonction continue jusqu'au XIXe siècle, lorsque les derniers autochtones disparaissent de la région.

     
    Sacrifice humain aztèque.

    Plusieurs auteurs[5] prennent comme marqueur du début de la civilisation mésoaméricaine la controversée[6] céramique Pox (es) de Puerto Marqués, datée vers le XXIVe siècle av. J.-C.[7] Cette céramique mésoaméricaine pourrait avoir pour origine le contact entre la côte sud-américaine du Pacifique et l'occident de la Mésoamérique. Les nouvelles avancées techniques se diffusent dans toute la région si bien que, des siècles après, on produit une céramique dans d'autres hameaux du préclassique ancien (2 500-1 500 av. J.-C.) comme Chupícuaro et Tlatilco. Durant le préclassique moyen (XIVe-IVe siècle av. J.-C.), la culture olmèque se diffuse dans toute la Mésoamérique[8]. Après le déclin olmèque, l'essor simultané de plusieurs peuples a lieu. Par exemple la culture des tombes à puits de probable influence sud-américaine[9], la culture épi-olmèque à Tres Zapotes, l'épanouissement d'Izapa et le développement du compte long[10].

    À la fin de cette étape, Teotihuacan devient la ville la plus importante de la vallée de Mexico. Durant le Classique ancien (IIe/VIe/VIIIe siècle), l'influence de Teotihuacán se fait sentir dans toute la Mésoamérique, appuyée par son pouvoir politique et commercial[11]. Elle avait d'importants alliés, comme Monte Albán dans les vallées centrales d'Oaxaca.

    La civilisation mésoaméricaine s'étend plus au nord vers des sites comme La Quemada (en). En retour, des influences culturelles arrivent du nord, visibles dans la culture huastèque. La période classique est également l'époque de consolidation de la civilisation maya dans la péninsule du Yucatán et des hautes terres du Chiapas.

    D'un autre côté, dans les vallées et les montagnes du nord de la Sierra Madre occidentale, se développe la culture Paquimé, résultat de la consolidation de l'agriculture dans le nord-est et l'échange entre la Mésoamérique et l'Oasisamérique.

    Entre les Xe et XIIe siècles, le centre du Mexique est dominé par Tula, la capitale des Toltèques. La ville a établi des liens très forts avec plusieurs régions de Mésoamérique, mais particulièrement avec la péninsule du Yucatán, où se trouve la ville maya de Chichén Itzá. Au même moment, dans ce qui est actuellement l'État d'Oaxaca de Juárez, les Mixtèques commencent un processus expansionniste qui les mène à occuper les vallées centrales où vivaient les Zapotèques. En 1325, les Mexicas fondent Mexico-Tenochtitlan, la capitale de l'État le plus vaste qu'a connu la Mésoamérique, qui rivalisait seul avec les Tarasques de Tzintzuntzan.

    Ruines des grottes de las Jarillas. Culture Paquimé, periode moyenne. 

    Ruines des grottes de las Jarillas. Culture Paquimé, periode moyenne.

    Los gemelos d' El Azuzul. Culture olmèque, préclassique moyen. 

    Los gemelos d' El Azuzul. Culture olmèque, préclassique moyen.

    Temple des serpents à plumes de Xochicalco. Épiclassique. 

    Temple des serpents à plumes de Xochicalco. Épiclassique.

    Restes du palais incendié de Tula. Post-classique récent. 

    Restes du palais incendié de Tula. Post-classique récent.

    Époque coloniale
     
    Le massacre de Cholula, d'après le Lienzo de Tlaxcala.

    En 1519, les conquistadors, alliés à de nombreuses tribus ennemies des aztèques dont les Tlaxcaltèques et conduits par Hernán Cortés, contribuent à la conquête de l'empire aztèque, aidés en cela par la supériorité et la qualité de leurs armes et de leurs tactiques de combat, mais aussi la supériorité numérique de leurs alliés indigènes. Le 13 août 1521, la fin du siège de Tenochtitlan signe la victoire des Espagnols et la fin de l'empire aztèque.

    Cortés se lance alors dans la conquête d'un vaste empire colonial qui deviendra la Nouvelle-Espagne. Le territoire s'étendra jusqu'à une importante partie du sud des actuels États-Unis (notamment la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique et le Texas). Les principales villes mexicaines sont alors créées : Mexico (sur les ruines de Tenochtitlán), Guadalajara, Puebla et Monterrey.

    En même temps que la colonisation espagnole, des missionnaires arrivent dans le pays pour évangéliser les populations indigènes. Parmi ces évangélisateurs, Bartolomé de las Casas se distingue par son désir de protéger les populations indigènes.

    Dès 1535, l’administration de la Nouvelle-Espagne est confiée à un vice-roi. Le premier sera Antonio de Mendoza, nommé par Charles Quint[12].

    Pendant cette période, l’Espagne s'est enrichie grâce à la découverte et à l'exploitation des mines d'argent mexicaines, parmi les plus riches du monde, dont le produit transite via Anvers, première place financière mondiale, pour permettre d'importer des biens de l'Inde, où les marchands sont friands d'argent-métal. Les espagnols implantent aussi la culture de la canne à sucre et du café, alors que sur le plan humain, la population amérindienne chuta de 80 %, à cause principalement des épidémies. On estime qu'avant l'arrivée des Espagnols, le Mexique central comptait 25 millions d'habitants. Il en restait un million vers 1650[13].

    Les trois siècles de colonisation espagnole (1521 - 1821) coïncident avec la création du Mexique en tant que nation latine, hispanique, catholique et métisse telle que nous le connaissons aujourd’hui[14]. L'architecture, la gastronomie, les fêtes mexicaines et la structure familiale sont encore aujourd'hui largement influencées par ces trois siècles de domination espagnole[réf. nécessaire].

    Après les très nombreuses destructions résultant de la colonisation du Mexique, une forme d'art colonial s'est développé à partir du XVIe siècle ; et ce pour plusieurs raisons : contexte humaniste européen et développement des cabinets de curiosités, propagande religieuse, développement d'une élite métisse, explosion d'un commerce intercontinental, etc. Ce phénomène a en outre permis la conservation et la diffusion de nombreuses techniques précolombiennes uniques au monde, comme l'art de la laque mexicaine (technique de collage très différente de la laque asiatique), du papier d'amate ou celui de la mosaïque de plumes, d'une extraordinaire virtuosité au vu des moyens à la disposition des artisans précolombiens[réf. nécessaire]. De ces très nombreux ouvrages envoyés en Europe pour la délectation des princes et collectionneurs, très peu sont parvenus jusqu'à nous. Quatre tableaux de mosaïques de plumes sont aujourd'hui conservés en France, dont deux datant du XVIe siècle : Le Triptyque de la crucifixion, conservé au Musée national de la Renaissance à Écouen (Val d'Oise)[15], et la Messe de Saint-Grégoire, conservée au Musée des Jacobins d'Auch (Gers)[16].

    Les populations indigènes ne furent pas entièrement soumises du fait de la chute de l'empire aztèque, d'autres ne firent que changer de maîtres, les talxcaltèques alliés des espagnols furent mieux traités et jouirent tout au long de la colonie de privilèges tels que pouvoir monter à cheval. Des nobles indigènes partirent pour l'Espagne où leurs descendants vivent toujours. De très nombreuses révoltes locales eurent lieu durant les trois siècles de la période coloniale[17].

    Indépendance
     
    Évolution territoriale du Mexique

    L'un de précurseurs de l'indépendance du Mexique est Melchor de Talamantes mort emprisonné dans la forteresse de San Juan de Ulúa en 1809. Il est l'auteur de textes où sont exposées les raisons qui devaient, selon lui, amener le pays à son émancipation de la couronne espagnole.

    Dans la nuit du 15 au 16 septembre 1810, depuis ce qui est aujourd'hui la ville de Dolores Hidalgo, dans le Guanajuato, un Espagnol né au Mexique, le curé Miguel Hidalgo, aujourd’hui héros national, lève, au cri de « Vive la Vierge de Guadalupe, vive Ferdinand VII, à bas le mauvais gouvernement ! » (c'est-à-dire celui de Joseph Bonaparte, au pouvoir depuis l'invasion de l'Espagne par les Français[18]), une armée hétéroclite et indisciplinée de villageois et d'indigènes pour le rétablissement de Ferdinand VII et contre les juntes espagnoles au service des Français.

    Il commence avec succès, mais échoue au Monte de las Cruces, dans sa tentative de prendre Mexico, et sera exécuté en 1811.

    Les créoles, descendants d'Européens, le plus souvent d'Espagnols, mais nés hors de la métropole espagnole au nombre d'un million en Nouvelle-Espagne devenue l'actuel Mexique, sont à la tête des métis et des mulâtres (qui ensemble sont 1,3 million) et des indigènes (3,6 millions) qui forment la majeure partie des six millions de la population d'alors, mais sont tenus à l'écart du pouvoir politique et économique, les fonctions les plus prestigieuses et lucratives étant réservées aux Espagnols dont le nombre n'était que de 75 000 (peninsulares, nés dans la métropole, que les créoles nomment aussi gachupines).

    Si le Grito de Dolores est à l'origine du processus d'indépendance du pays, il n'est cependant pas un appel à l'indépendance, mais bien une réaction à la destitution de Ferdinand VII par les Français[19],[20].

    Le premier acte d'indépendance est proclamé par le congrès de Chilpancingo[21], inspiré principalement par les écrits de José María Morelos, et a été signé le 6 novembre 1813[22]. Il a été rédigé par Carlos María de Bustamante et Andrés Quintana Roo, et a été intitulé Acte solennel de la déclaration d'indépendance de l'Amérique septentrionale[22],[23],[24].

    L’Acte de l’Indépendance de l'Empire mexicain sera finalement signé le 28 septembre 1821.

    L'Espagne ne reconnaîtra l'indépendance du Mexique que le 28 décembre 1836.

    Parmi les éléments déclencheurs du mouvement indépendantiste, figurent la conquête et l’occupation française de l’Espagne, au début du XIXe siècle, par les troupes de Napoléon et le rejet par les créoles de la Nouvelle-Espagne de la Constitution de Cadix jugée par eux anticléricale et trop libérale.

    Avec l'indépendance, les Espagnols nés au Mexique purent devenir les maîtres du pays en accédant à toutes les fonctions auparavant réservées aux Espagnols nés en métropole qui furent expulsés en 1829, exception faite de ceux dont les capitaux étaient investis dans les mines et l'agriculture.

    En 1821 l'empire est proclamé avec Agustín de Iturbide. Le 4 octobre 1824, le Mexique se dote de la nouvelle Constitution fédérale des États-Unis mexicains (Constitución Federal de los Estados Unidos Mexicanos), adoptant pour son gouvernement la forme de république représentative populaire fédérale.

    De l'indépendance à la consolidation républicaine Intervention espagnole de 1829

    Les troupes espagnoles débarquent près de Tampico en mars 1829, dans une ultime tentative de reconquête du pays, et sont repoussées par les troupes du général Antonio López de Santa Anna. Celui-ci acquiert un immense prestige par sa victoire, et devient le « Héros de Tampico »[25].

    Guerre des Pâtisseries

    En raison des dégâts causés lors des troubles publics liés au chaos de la situation politique dans les années qui suivirent l'indépendance[26], des commerçants français déposèrent des réclamations au baron Deffaudis, ambassadeur français à Mexico ; parmi eux, un pâtissier du nom de Remontel réclama la somme exorbitante de 60 000 pesos en dédommagement du préjudice causé par des officiers à son établissement de Tacubaya (selon les sources, ayant profité d'émeutes pour partir sans payer leurs pâtisseries en 1832, d'où le surnom ironique donné ensuite au conflit par les Mexicains[27], ou ayant occasionné des dégâts à sa boutique en 1828[28],[29]). En 1837, le ministre mexicain des affaires extérieures, Luis G. Cuevas, répondit que le gouvernement n’était pas dans l'obligation d'indemniser ces pertes, étant donné qu'elles étaient la conséquence d'un mouvement révolutionnaire[28]. Le 6 février 1838 (ou le 21 mars, selon d'autres sources)[26], une flotte de 26 navires de guerre français arriva au large de Veracruz et le gouvernement de Louis-Philippe Ier réclama une somme totale de 600 000 pesos[27], équivalant à l'époque à 3 millions de francs or[30] en réparation des pertes subies par ses sujets. Le 27 novembre, les Français bombardèrent la forteresse de San Juan de Ulúa[28].

    Les Français obtinrent des garanties quant au paiement de cette somme et se retirèrent après onze mois de blocus du port de Veracruz. Cela occasionna pour le trésor mexicain une perte, calculée par le Journal des Débats, de 2 200 000 pesos soit 11 millions de francs or[31].

    Guerre américano-mexicaine
     
    Prise de Mexico par les troupes américaines.

    En 1836, le Texas proclame son indépendance du Mexique. Il sera annexé plus tard par les États-Unis en 1845. En fait, le Texas décide de rejoindre les États-Unis, mais cela violait le traité de Velasco, signé en 1836, qui spécifiait qu'après l'indépendance le Texas ne pouvait rejoindre l'Union Américaine. En 1846, le Mexique revendique le territoire compris entre le rio Bravo et le rio Nueces. En effet, la limite de la province texane était le rio Nueces situé à 300 km au nord du rio Bravo. Dès lors, la guerre éclate entre le Mexique et les États-Unis et durera de 1846 à 1848.

    Les troupes américaines envahissent le pays et l’occupent de 1847 à 1848. Après la bataille de Chapultepec, le 14 septembre 1847, les troupes américaines hissent le drapeau américain sur le Palais National : la ville de Mexico est occupée. Sous le contrôle de Winfield Scott, ses troupes exécutent de nombreux soldats d'origine irlandaise du bataillon Saint Patrick, déserteurs de l’US Army, qui collaboraient avec la résistance mexicaine face à l’occupant[32],[33].

    La guerre se termine par la signature en 1848 du traité de Guadalupe Hidalgo, par lequel le Mexique reconnaît le rio Bravo comme sa frontière avec le Texas. De plus, le Mexique cède plus de 40 % de son territoire aux États-Unis, soit près de 2 000 000 km2. Les États de Californie, Nouveau-Mexique, Arizona, Nevada, Utah, la majeure partie du Colorado et le sud-ouest du Wyoming représentent les territoires que les États-Unis ont annexés à la suite de la guerre américano-mexicaine. En 1857 est promulguée la Constitution qui règle les institutions politiques mexicaines jusqu'en 1917[réf. nécessaire].

    Guerre de Réforme Intervention française
     
    Exécution de Maximilien[34] (à droite sur la photographie) de Miramón (au centre) et de Mejía. Cette photographie est visible au Musée de la Dynastie à Bruxelles.

    En 1861, le gouvernement de Juárez décide la suspension du paiement de sa dette extérieure. La France, l’un des créanciers du Mexique, invoque le motif des dettes pour y intervenir militairement avec l’appui de l'ancienne puissance coloniale l’Espagne et de l’Angleterre. Profitant de la guerre civile qui déchire et absorbe les ressources du voisin du Nord, Napoléon III, avec la bénédiction du pape, pensait établir au Mexique un empire « latin » et catholique qui contrebalancerait le pouvoir grandissant des Américains. Des forces maritimes de ces trois pays débarquent à Veracruz, les Espagnols en décembre 1861, les Anglais et les Français en janvier 1862[35]. Après des négociations, le gouvernement mexicain arrive à obtenir des Anglais et des Espagnols leur retrait (Convention de Soledad). La France continue donc seule cette expédition visant à établir un empire catholique et ami au Mexique.

    Hormis la première bataille de Puebla, gagnée par les forces libérales sous le commandement d’Ignacio Zaragoza, la campagne militaire française est un succès. La Légion étrangère s'y illustra lors du combat du 30 avril 1863 non loin du Cerro del Chiquihuite, à Camarón, rebaptisée plus tard Villa Tejeda (dite Camerone en français). Devant l’avancée des forces ennemies appuyées par les conservateurs, le gouvernement de Juárez est contraint de s'éloigner à San Luis Potosí le 31 mai 1863 puis finalement à Paso del Norte (devenue depuis Ciudad Juárez) près de la frontière avec les États-Unis. En juin 1863, Mexico tombe sous le contrôle des forces de Napoléon III et de celles des conservateurs mexicains. Le 10 juillet, une Assemblée des Notables à Mexico nomme Maximilien d’Autriche empereur. Il était un des frères de François-Joseph Ier, empereur d'Autriche. Prince bien intentionné, il déçut souvent les conservateurs par ses idées modernes et libérales, allant jusqu'à demander à Juárez de gouverner avec lui, mais cet Habsbourg imbu d'étiquette commit des maladresses irréparables qui hâtèrent sa chute. Le pays resta peu sûr pour l'envahisseur, une guérilla féroce ne lui laissa aucun repos et épuisa ses forces et son moral, d'autre part les bandits pullulèrent, ce qui ne fit qu'aggraver la situation[36],[37].

    Dès la fin de la guerre de sécession en 1865, Juárez trouve auprès des États-Unis, en échange de promesses de concessions sur le territoire mexicain (isthme de Tehuantepec), un soutien en armes et en hommes, ainsi que diplomatique (doctrine Monroe). Ce nouvel appui, les succès militaires des républicains, et surtout les menaces de guerre en Europe, forcèrent les troupes françaises à se retirer. L'intervention au Mexique fut un grand échec pour Napoléon III. Le second empire mexicain durera jusqu’en 1867. L’empereur Maximilien est exécuté à Santiago de Querétaro. Durant toute cette période, Benito Juárez n'abandonna jamais le territoire national et continua d'exercer sa fonction de président de la République.

    Porfiriat
     
    Porfirio Diaz.

    Héros de la guerre contre le Second Empire français, Porfirio Díaz devient président du Mexique en 1876. Il hérite d'un pays exsangue, qui depuis 1810 a connu de longues périodes d'instabilité tant économique que politique, des guerres civiles, des interventions étrangères, la perte de la moitié de son territoire.

    Sa présidence dure jusqu'en 1911. Les lois de 1884 et 1896 permettent aux étrangers de posséder le sous-sol, dans le but d'attirer les investisseurs. Ces derniers ont, par conséquent, la prépondérance totale dans les infrastructures (chemins de fer, ports, télégraphes et téléphones), les mines, le pétrole, le textile, les plantations, l'industrie. Pendant cette période, Diaz applique la Constitution fédérale des États Unis mexicains (1857), dont l'une des conséquences est la concentration des terres aux mains d'une minorité d'investisseurs et de propriétaires terriens. Il entreprend de moderniser le pays au nom du positivisme.

    Pour la première fois de l'histoire du pays le banditisme a quasiment disparu, les ex-bandits devenant pour la plupart d'entre eux, membres du Cuerpo de Policía Rural (es) créé en 1861 par Benito Juárez, les « rurales » usent de l'article 28 de la loi du 25 février 1862 et dont l'usage continuera bien après la révolution de 1910, qui leur donne la possibilité d'abattre les détenus qui tentent de fuir. Les victimes, dont le nombre est estimé pour cette période à 10 000 furent principalement des délinquants de droit commun[38],[39].

    Officiellement, Díaz est réélu à chaque élection mais les dysfonctionnements du vote et le mécontentement d'une partie de la bourgeoisie, dont l'un des chefs de file est Aquiles Serdán, les villageois dépossédés des terres collectives et dont la Constitution de 1857 ne reconnaît pas de statut légal (l'exemple type en est Emiliano Zapata), la classe moyenne instruite et désireuse d'accéder au pouvoir et d'obtenir des postes gouvernementaux, la Panique bancaire américaine de 1907, la baisse de moitié des cours de l'argent-métal, la stagnation des salaires réels et une période de sécheresse sont parmi les éléments déclencheurs de la Révolution mexicaine. Madero reprendra habilement le vieux slogan de Díaz, « Suffrage effectif, pas de réélection », pour sa campagne politique. Díaz est l'auteur de la phrase « Pauvre Mexique si loin de Dieu et si proche des États-Unis » (1878)[40],[41].

    Révolution de 1910
     
    Emiliano Zapata.

    Porfirio Díaz, au pouvoir depuis une trentaine d'années, voulait se présenter à l’élection présidentielle de 1910, de même que Francisco I. Madero. Díaz fit emprisonner Madero puis le relâcha. Lors de ces élections, Díaz sortit victorieux tandis que Madero ne recueillit que quelques centaines de voix à travers tout le pays.

    En mai 1911, après la prise de Ciudad Juárez par les troupes d'un ancien bandit, Pancho Villa, recruté par Madero en échange du pardon de ses crimes et d'un grade de colonel dans l'armée fédérale en cas de victoire, Díaz, qui voulait éviter une guerre civile, préféra partir en exil en France.

    La révolution dégénéra alors en une lutte pour le pouvoir entre révolutionnaires. Le président Madero (révolutionnaire) fut assassiné par Victoriano Huerta (réactionnaire), lui-même chassé par les troupes de Pancho Villa. Zapata fut assassiné en 1919, Venustiano Carranza, le commanditaire de l'assassinat de Zapata, en 1920, et Francisco Villa en 1923, sur ordre d'Álvaro Obregón.

    La révolution se terminera officiellement en 1917, date de la nouvelle constitution mexicaine, mais la violence dura jusqu’aux années 1930 (assassinat d'Álvaro Obregón par un fanatique catholique en 1928). Une autre vague de violence suit l'application des mesures de laïcisation contenues dans la Constitution de 1917 et appliquées par le gouvernement dès 1926 : c'est la guerre des Cristeros.

    1930-2000 et la domination du PRI L'après-révolution

    À la mort d'Obregon, Plutarco Elías Calles devient le Jefe máximo de la Revolución (Chef suprême de la Révolution). En mars 1929, il fonde le Parti national révolutionnaire dans le but de contrôler et de surveiller les divers courants politiques et se nomme lui-même à la tête de ce parti. Dans le but d'éviter des conflits entre militaires, il fait nommer président de la République un civil, Emilio Portes Gil, pour la période de 1928 à 1930. Calles dut lutter contre une conjuration de militaires obregonistes (« plan de Hermosillo ») écartés du pouvoir et menés par José Gonzalo Escobar (es).

    Les années 1930 furent marquées par la présidence autoritaire de Lázaro Cárdenas de 1934 à 1940 titulaire du prix Lénine pour la paix qui se proposait de faire du Mexique un pays socialiste par des nationalisations, l'institution d'un plan sexennal imité de l'URSS, puis l'expropriation (nationalisation) pétrolière en 1938, Cárdenas profitant de la baisse du prix du pétrole et de difficultés économiques des compagnies pétrolières étrangères en majorité anglo-néerlandaises et américaines alors au bord de la faillite.Staline et les communistes mexicains dirent alors que les principaux bénéficiaires de cette nationalisation seront les États-Unis car de compétiteur en matière de production le secteur pétrolier commença à dépendre de la technologie et des financements américains, il existe à la bibliothèque du Congrès des États-Unis des preuves de l'appui financier du gouvernement de Roosevelt à celui de Cárdenas[réf. nécessaire].

    Seconde Guerre mondiale

    À la suite du torpillage de navires mexicains par des sous-marins allemands, dont les pétroliers Potrero del Llano (1941) et Faja de Oro (1941) en mai 1942, le gouvernement du général Manuel Ávila Camacho déclara la guerre le 28 mai 1942 à l'Allemagne, à l'Italie et au Japon.

    L'escadrille mexicaine no 201, composée d'avions P-47, participa à la guerre contre le Japon et fut envoyée aux Philippines.

    Des Mexicains participèrent aussi au débarquement du 6 juin 1944. L'un des plus connus est le pilote de chasse Luis Pérez Gómez abattu le 19 juin 1944. Il repose au cimetière du village de Sassy[42].

    D'autres participèrent sous l'uniforme américain à la bataille des Ardennes. Parmi eux, le sergent José Mendoza López (en) qui reçut les plus hautes distinctions militaires des États-Unis pour ses faits d'armes (Medal of Honor et Purple Heart), notamment la neutralisation à lui seul lors d'un combat de plus de cent soldats ennemis.

    À noter également que le Mexique fut le seul pays au monde qui protesta officiellement devant la Société des Nations (discours d'Isidro Fabela (es) du 19 mars 1938 contre l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. En commémoration une place de Vienne porte le nom de Mexikoplatz (de).

    Domination du PRI

    Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), membre de l'Internationale socialiste, prit son nom actuel en 1946 et dirigea le pays sans interruption jusqu’en 2000, date de la victoire du démocrate chrétien Vicente Fox, candidat du Parti action nationale (PAN) (voir la Liste des chefs d'État du Mexique).

    En octobre 1968, l’armée ouvre le feu sur des étudiants d’extrême gauche (voir Massacre de Tlatelolco). Plus de trois cents manifestants sont tués et des centaines disparaissent[43]. Les autorités, poussées dans une paranoïa anticommuniste par la CIA américaine, entendaient en finir avec un mouvement où elles voyaient une subversion orchestrée depuis Moscou et La Havane. Alors que la presse mexicaine s'en tient à la version du pouvoir sur de prétendus « affrontements » entre manifestants et soldats, il faut attendre les années 1970 pour que soit admis que les étudiants n'étaient pas armés[44].

    De 1960 à 1980, le revenu moyen des Mexicains a presque doublé. Si l’économie avait continué à croître à ce rythme, les Mexicains auraient de nos jours un niveau de vie comparable à celui des Européens[45]. Dans les années 1980, le président Miguel de la Madrid impulse une libéralisation de l'économie qui touche plus particulièrement les paysans : les subventions au secteur agricole sont réduites (les aides à la production du café sont quant à elles supprimées), la libéralisation du commerce provoque une hausse des importations qui coule la production locale et la suppression d’importants combinats agricoles font perdre beaucoup d’emplois ruraux. Par ailleurs, le gouvernement libéralise les flux de capitaux, privatise des entreprises publiques et abandonne les politiques industrielles et de développement. Les années 1980 sont considérées comme une « décennie perdue », avec une baisse du revenu par habitant. En 1992, la Constitution est modifiée de façon à autoriser la vente des terres communales[46].

    XXIe siècle, entre alternances politiques et violences liées à la drogue

    En 2000 Vicente Fox est élu président, mettant fin à 70 ans de domination politique du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI).

    En 2006, Felipe Calderón (PAN) est le président du Mexique après avoir recueilli 35,88 % des suffrages à l’élection présidentielle du 2 juillet 2006 contre 35,31 % pour Andrés Manuel López Obrador (PRD) et 22,27 % pour Roberto Madrazo (PRI)[réf. nécessaire]. Il engage une guerre contre les cartels de la drogue qui déstabilise les cartels de la drogue et cause plus de 100 000 morts et disparus en quelques années.

    En juillet 2012, le PRI revient au pouvoir avec la victoire d'Enrique Peña Nieto aux élections présidentielles. Avec près de 38 % des suffrages, il devance le candidat du PRD Andrés Manuel López Obrador (31 %), ainsi que la démocrate centriste Josefina Vazquez Mota du Parti d'action nationale (PAN ; près de 25 %). En juillet 2018, le Mouvement de régénération nationale (Morena) accède pour la première fois au pouvoir avec l'élection d'Andrés Manuel López Obrador (53 % des suffrages)[47].

    Casas y Caballero, 1995: 38. Márquez Morfín y Hernández Espinoza, 2005: 14. Aveleyra, 1956. Fujita, 2006 : pp. 82-98. Par exemple, López Austin et López Luján, 2001. Christian Duverger (2007) dit que l'on ne peut considérer comme une preuve solide les découvertes douteuses de Charles Brush à Puerto Marqués. Christine Niederberger (2005) affirme que les restes grossiers de la céramique Pox ne peuvent être considérer comme authentique céramique. Cfr. Grove, 1970 : 13 ; Pompa y Padilla, Talavera y Jiménez, : 17.[pas clair]. La datation est de Pool (2007: 10). Diehl (2004: 9) considère que l'essor remonterait au XVe siècle. Kubler, 1984: 191. Des auteurs comme Michael D. Coe (1994) signalent que la présence de dates en compte long sur des pièces de la culture epi-olmèque montrent que ce système calendaire n'est pas une création maya.[source insuffisante]. Childs Rattray, 1997: 73. (es) Fernando Orozco Linares, Gobernantes de México desde la época prehspánica hasta nuestros días, Mexico, Panorama Editorial, 1986 (ISBN 968-38-0133-1), p. 53 et 54. Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, tome 3 : Le temps du monde, Paris, Armand Colin, LGF-Le Livre de poche, 1993 (ISBN 978-2-253-06457-2), p. 489. Oscar Mazin, L'Amérique espagnole. XVIe-XVIIIe siècles, Les Belles Lettres, 2009, p. 64. « Le triptyque aztèque de la Crucifixion », ouvrage collectif, sous la direction de Alain Erlande-Brandenburg, Cahier du musée national de la Renaissance, no 4, Éditions RMN, 2004. Pascal Mongne, « La Messe de Saint-Grégoire du Musée des Jacobins d'Auch, une mosaïque de plumes mexicaine du XVIe siècle », in Revue du Louvre, no 5/6, Paris, 1994. (es) Agustín Cué Cánovas, Historia Social Y Económica De México 1521-1854, Mexico, Trillas, 1961 (ISBN 9-6824-0027-9), p. 442. (es) Errónea la fecha de la Independencia - El Universal, 16 avril 2010. 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