Italia

Italie
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Contexte de Italie

L'Italie (/itali/  ; en italien : Italia /iˈtaːlj...Lire la suite

L'Italie (/itali/  ; en italien : Italia /iˈtaːlja/ ), en forme longue la République italienne (en italien : Repubblica Italiana /reˈpubblika itaˈljaːna/ ), est un pays d'Europe du Sud correspondant physiquement à une partie continentale, une péninsule située au centre de la mer Méditerranée et une partie insulaire constituée par les deux plus grandes îles de cette mer, la Sicile et la Sardaigne, et beaucoup d'autres îles plus petites — hormis la Corse, cédée par la République de Gênes à la France en 1768. Elle est rattachée au reste du continent par le massif des Alpes. Le territoire italien correspond approximativement à la région géographique homonyme.

L'Italie apporte une contribution très importante à la civilisation occidentale : elle est notamment le berceau de la civilisation étrusque, de la Grande-Grèce, de l'Empire romain, du Saint-Siège, des républiques maritimes, de l'humanisme et de la Renaissance. Existant en tant qu'État unitaire depuis 1861 à la suite du Risorgimento (Renaissance ou Résurrection) mené par le royaume de Sardaigne, l'Italie est une république depuis l'abolition par référendum de la monarchie italienne en 1946. Elle est membre fondateur de l'Union européenne et de la zone euro.

L'Italie est, en ce début de XXIe siècle, une puissance moyenne, forte de ses soixante millions d'habitants, de sa position en 2017 de huitième puissance économique mondiale et de troisième économie de la Zone Euro, et de son rôle au sein de nombreuses organisations internationales comme l'Union européenne, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, le G7 et l'Organisation de coopération et de développement économiques.

Plus à propos Italie

Informations de base
  • Devise Euro
  • Nom natif Italia
  • Indicatif d'appel +39
  • Domaine Internet .it
  • Mains voltage 230V/50Hz
  • Democracy index 7.74
Population, Area & Driving side
  • Population 58850717
  • Zone 302068
  • Côté conduite right
Historique
  • Avant et pendant Rome
    Sassi de Matera dans la région de Basilicate remontant au paléolithique (Xe millénaire av. J.-C.). 

    Sassi de Matera dans la région de Basilicate remontant au paléolithique (Xe millénaire av. J.-C.).

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    Avant et pendant Rome
    Sassi de Matera dans la région de Basilicate remontant au paléolithique (Xe millénaire av. J.-C.). 

    Sassi de Matera dans la région de Basilicate remontant au paléolithique (Xe millénaire av. J.-C.).

    Complexe nuragique de Palmavera dans la province de Sassari en Sardaigne datant du IIe millénaire av. J.-C. 

    Complexe nuragique de Palmavera dans la province de Sassari en Sardaigne datant du IIe millénaire av. J.-C.

    Alignement de tombes a dado étrusque de la nécropole de Banditaccia dans le Latium. 

    Alignement de tombes a dado étrusque de la nécropole de Banditaccia dans le Latium.

    Vue d'artiste d'une peinture murale du Serpent mythique de la Tombe du quadrige infernal de la Nécropole des Pianacce située à Sarteano, province de Sienne. 

    Vue d'artiste d'une peinture murale du Serpent mythique de la Tombe du quadrige infernal de la Nécropole des Pianacce située à Sarteano, province de Sienne.

    Temple de la Concorde dans la vallée des Temples de Agrigente, Sicile. 

    Temple de la Concorde dans la vallée des Temples de Agrigente, Sicile.

    Avant le développement de Rome, l'Italie était composée de plusieurs cultures et civilisations, pour la plupart indo-européennes (Italiotes ou italiques), sur un substrat ligure du Néolithique. Sur ces cultures qualifiées d'autochtones, empiétaient :

    au sud, les florissantes colonies grecques de la Grande-Grèce, à partir du VIIIe siècle av. J.-C. par exemple Syracuse, Agrigente et Sélinonte ; au centre, des peuples italiques, venus d'Europe centrale à l'âge du bronze, proches des Celtes : Osques, Sabins, Samnites, Latins, Ombriens, etc. ; la civilisation étrusque, non-indo-européenne, qui, selon les sources, serait autochtone ou venue d'Asie Mineure ; au nord, les Vénètes, les Ligures et les Celtes, ces derniers arrivés plus tardivement de Bohême, occupent la plaine du Pô, appelée ensuite Gaule cisalpine.

    Sous la République romaine, la limite nord de l'Italie s'arrête à la Gaule cisalpine, au niveau des fleuves Aesis - puis en -59 le Rubicon - et Magra. En -42, la Cisalpine est réunie à l'Italie qui s'arrête désormais aux Alpes. Cette dernière limite est fixée au trophée des Alpes mais est ensuite déplacée. Rome attribue la citoyenneté romaine à l'ensemble des Italiens dès -89, elle ne l'étend à tout l'Empire que trois siècles plus tard (édit de Caracalla, 211-212).

    Rome et son empire
    Panthéon (Rome). 

    Panthéon (Rome).

    Colisée à Rome. 

    Colisée à Rome.

    Colonne Trajane à Rome. 

    Colonne Trajane à Rome.

    Arc de Septime Sévère à Rome. 

    Arc de Septime Sévère à Rome.

    Château Saint-Ange à Rome. 

    Château Saint-Ange à Rome.

    Forum Romain (Rome). 

    Forum Romain (Rome).

    Photographie représentant Romulus et Rémus nourris par la louve capitoline 
    Romulus et Rémus nourris par la louve, mythe fondateur de la civilisation romaine, musées du Capitole (Rome).

    Selon la légende, la fondation de Rome est due à Romulus et Rémus au milieu du VIIIe siècle av. J.-C.. La civilisation de Rome connut une première phase d'expansion sous le gouvernement des rois de Rome, qui sont également les fondateurs symboliques de nombreuses institutions romaines. L'unification de la péninsule est conduite à l'époque de la République. Après la victoire de Rome contre Carthage lors de la première guerre punique, les principales îles de la Méditerranée occidentale passèrent également sous le contrôle de Rome. Les deuxième et troisième guerres puniques lui assurèrent le contrôle de tout le pourtour du bassin occidental de la Méditerranée.

    Au Ier siècle av. J.-C., Rome domine une grande partie du bassin méditerranéen, mais après la mort de Jules César, le 15 mars 44 av. J.-C., la République sombre dans la troisième guerre civile de son histoire. Son successeur, fils adoptif par testament et petit-neveu, Octave, futur empereur Auguste, d'abord fort mal préparé à mener sa conquête du pouvoir arrive à éliminer progressivement ses rivaux : en 42 av. J.-C., une coalition des forces octaviennes et antoniennes détruisent les forces des tyrannicides dans la plaine de Philippes en Macédoine, en 36 av. J.-C. il soumet Sextus Pompée alors maître des îles tyrrhéniennes et se débarrasse de son ancien collègue triumvir Lépide. Enfin en 31 av. J.-C. il affronte et défait la flotte de Marc Antoine et Cléopâtre VII à la bataille d'Actium, ce qui fait de lui le maître de l'empire. À partir de janvier 27 av. J.-C., faisant mine de restaurer la République dans son fonctionnement traditionnel, il la transforme progressivement en Empire (son « règne » est une période nommée par les historiens le Principat) et met ainsi fin à de longues années d'instabilité politique. Son régime se fonde sur un consensus : le désir de paix sociale après trois guerres civiles destructrices. Le gouvernement des territoires contrôlés par Rome évolue et s'améliore relativement par rapport à ce qu'étaient les pratiques de gestion républicaine. Le fer de lance de la gestion est le respect des cultures locales (par exemple le respect scrupuleux des traditions religieuses de chaque province), des formes d'autonomies (les premières à en bénéficier furent les anciennes cités-États de Grèce) qui s'approfondissent et s'étendent au fur et à mesure que la romanisation des provinciaux progresse et le développement économique favorisé par la réalisation de grandes infrastructures et surtout la Pax Romana.

     
    Empire romain à son apogée.
     
    L'Italie et ses régions à l'époque de l'Empire romain au Ier siècle av. J.-C.
     
    Le Trophée des Alpes, aujourd'hui situé dans la commune française de La Turbie, marquait la frontière côtière entre l'Italie et la Gaule augustéenne.

    L'empire était composé de l'Italie (métropole de l'empire) et des provinces romaines (territoires situés à l'extérieur de la péninsule). Juridiquement le territoire de l'Italie était assimilé à celui de la ville de Rome, ses habitants libres étaient tous citoyens romains grâce au droit du sol (jus soli). Les citoyens romains pouvaient servir dans les légions mais avaient aussi beaucoup de privilèges sociaux par rapport aux non-citoyens. Le programme politique des empereurs était d'intégrer de plus en plus les provinces à la civilisation romaine, ceci, au fil des siècles, a eu comme conséquence une perte progressive de l'hégémonie de l'Italie sur les provinces. Aux IIIe et IVe siècles, l'Empire romain se transforme, de facto, d'un « empire colonial » à un empire universel où tous les hommes libres étaient citoyens d'une même nation. La date charnière de cette transformation est l'Édit de Caracalla de 211 qui octroie la citoyenneté romaine à tout homme libre de l'Empire, mesure qui fut précédée de très nombreux octrois soit à titre individuel, soit à titre collectif au cours des premiers siècles de l'Empire. À cette époque les légionnaires sont principalement recrutés parmi les citoyens romains issus des provinces, notamment d'Illyrie et de Thrace. Si l'apogée territoriale et économique de l'Empire couvre les Ier et IIe siècles, le IIIe siècle marque quant à lui une période sombre appelée Anarchie militaire ou Troubles de l'Empire, marquée par des crises politiques à répétition, sur fond d'invasions barbares régulières. Les Empereurs se succèdent au gré des coups d'État ou des assassinats politiques. C'est seulement l'arrivée de Dioclétien au pouvoir, en 284, qui met en place le système de la Tétrarchie, et qui met fin à une instabilité préjudiciable pour l'Empire : grossièrement, ce système se fonde sur un partage territorial de l'Empire entre deux empereurs nommés les « Augustes », assistés de deux « dauphins » qui portent le titre de « César ». Ce système qui divise l'empire le rend paradoxalement plus apte à répondre aux incursions ennemies (chaque part se défend elle-même et prête renfort à sa consœur). Ce système est une tentative pour faire abstraction du système de succession héréditaire, mais qui ne survivra pas à la disparition politique de son fondateur. En 305, d'un commun accord, les deux Auguste (Dioclétien lui-même et son homologue Maximien) quittent le pouvoir et se retirent de la vie politique. La Tétrarchie n'y survit pas et les règles de succession dynastique reprennent le dessus avec l'arrivée de la dynastie des Constantiniens. Après le IIIe siècle, le IVe siècle est un siècle de sécurité et de progrès économique qui voit d'autre part l'Empire progressivement se christianiser.

    Depuis le début du règne de Dioclétien (284), une nouvelle vague de persécutions menées par l'État romain frappe les chrétiens, avec un nombre important de suppliciés. Devant l'échec de ses actions violentes, l'empereur Galère signe en 311, un premier édit de tolérance, mais c'est une tolérance négative à l'inverse de l'édit de Milan, lui édictant une tolérance positive, signé 313 par Constantin Ier. Ce texte met fin aux persécutions contre les chrétiens et garantit à tous les citoyens la liberté de culte. La déclaration se réfère à un monothéisme vague (pour ne choquer ni païens ni chrétiens) et déclare que l'État donne la liberté de conscience à ses citoyens, pieuses intentions vite remises en question par l'implication de l'État romain dans le schisme donatiste. Le christianisme, se propage en Italie surtout à partir de la ville de Rome, cité cosmopolite dans laquelle vivaient de nombreux immigrés originaires des provinces d'orient, où le christianisme était plus répandu (Les plus fortes concentrations s'enregistrent en Judée et en Égypte). L'Église romaine récupère un certain nombre de traditions païennes et les assimile dans sa liturgie : par exemple, la date du 25 décembre pour la célébration de Noël coïncide avec les fêtes du dieu Sol, très vénéré au début du IVe siècle. Idem, le choix de dimanche pour le « Jour du Seigneur », jour hebdomadaire des célébrations solaires (qui est resté dans l'anglais Sunday ou encore l'allemand Sontag). Les cultes polythéistes sont ainsi transformés en vénération des saints et de la Vierge Marie. Par exemple, beaucoup de temples dédiés à Vénus se transforment en églises consacrées à la mère de Jésus et dans les petites villes les cérémonies dédiées à un dieu protecteur deviennent des fêtes patronales en l'honneur d'un saint que l'imaginaire populaire associe au dieu précédent : protecteur des malades, de l'agriculture, de la chasse, des soldats et des marins. Par cette politique, l'Église romaine arrive à mieux faire accepter aux Italiens, très attachés à leurs traditions, le passage au christianisme. Le même processus est à l'œuvre dans les provinces. En 380, l'empereur Théodose Ier élève le christianisme au rang de religion d'État.

    Au début du Ve siècle, en 402, la ville de Ravenne, dans le nord-est de l'Italie, devient capitale de l'empire d'Occident ; elle en sera la dernière. Bien sûr, Rome n'occupait plus vraiment, depuis le IIIe siècle, la fonction de capitale sinon une « capitale symbolique », lieu d'ancrage de la mémoire et des traditions romaines. Des capitales plus effectives (et surtout plus proches des fronts) l'avaient depuis longtemps supplantées. Dans la nuit du 31 décembre 406 au 1er janvier 407, le front rhénan est dégarni pour des raisons de défense de l'Italie péninsulaire. Cette nuit-là, le Rhin gèle et perd son aspect de barrière naturelle, facilitant le passage massif de barbares (Alamans, Wisigoth, Ostrogoth, Vandales) face à un limes aminci (seulement défendu par quelques troupes de fédérés francs). C'est le début d'une décennie difficile pour l'Empire (407-420) : il est confronté à une longue série d'invasions barbares : les Wisigoths, les Huns, les Ostrogoths, les Vandales et les Francs. L'année 410 marque durablement les esprits, les barbares mettent Rome à sac mettant fin à huit siècles de sécurité intramuros. Le préfet de la ville de l'époque Rutilius Namatianus écrit en poème dans lequel il parle de « la Mère du Monde assassinée ». En dépit de cet affaiblissement, l'Empire ne s'effondre cependant pas immédiatement : En 420, la situation s'est stabilisée mais l'empire a déjà perdu sa première province (La Bretagne), a connu deux décennies de destructions diverses, et des barbares sont présents dans tout l'Empire d'Occident. De plus, à cette date, un quart de l'armée romaine a été anéanti et le limes et très mal défendu. L'Empire connaît une phase de redressement sous l'action énergique du général Aetius (il défait notamment Attila à la bataille des Champs Catalauniques en 451), mais ressort très affaibli de la période d'instabilité politique ouverte par l'assassinat de celui-ci par Valentinien III en septembre 454 (L'Empereur sera lui aussi assassiné un an après, mettant fin à la dynastie des théodosiens). L'Empire perd alors son meilleur général. Les barbares qui avaient été accueillis en tant que fédérés à l'intérieur des limes, forment des royaumes qui sont de plus en plus autonomes par rapport au pouvoir impérial. Ce morcellement progressif de l'Empire est favorisé par l'incompétence des huit empereurs qui se succèdent de 455 à 476, la plupart faibles et peu entreprenants. Rome est de nouveau mise à sac en mai 455. Vers 470, l'Empire d'Occident s'est réduit à l'Italie et quelques possessions en Gaule. En 476, Odoacre, un patrice d'origine germanique, dépose le dernier Empereur, Romulus Augustule, et renonce à prendre le titre d'empereur et à gouverner les provinces. Il se proclame simplement roi d'Italie. Cette date marque la fin de l'Empire romain d'Occident. Symboliquement, il envoie à Constantinople les insignes impériaux à l'empereur d'Orient Zénon. L'Empire romain d'Orient subsiste encore un millénaire, disparaissant avec la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453.

    Italie médiévale
    Basilique Saint-Marc à Venise (IXe – XIVe siècle). 

    Basilique Saint-Marc à Venise (IXe – XIVe siècle).

    Basilique San Michele Maggiore à Pavie (XIe – XIIe siècle). 

    Basilique San Michele Maggiore à Pavie (XIe – XIIe siècle).

    Porta Soprana à Gênes en Ligurie (XIIe siècle). 

    Porta Soprana à Gênes en Ligurie (XIIe siècle).

    Tour de Pise en Toscane (XIIe siècle). 

    Tour de Pise en Toscane (XIIe siècle).

    Castel del Monte dans les Pouilles (XIIIe siècle). 

    Castel del Monte dans les Pouilles (XIIIe siècle).

    Castel Nuovo à Naples (XIIIe siècle). 

    Castel Nuovo à Naples (XIIIe siècle).

    Cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence en Toscane (XIIIe – XVIIe siècle). 

    Cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence en Toscane (XIIIe – XVIIe siècle).

    Ponte Vecchio à Florence (XIVe siècle). 

    Ponte Vecchio à Florence (XIVe siècle).

    Dôme de Milan en Lombardie (XIVe siècle). 

    Dôme de Milan en Lombardie (XIVe siècle).

    Torre del Mangia à Sienne en Toscane (XIVe siècle). 

    Torre del Mangia à Sienne en Toscane (XIVe siècle).

    Palais des Doges à Venise (XIVe siècle). 

    Palais des Doges à Venise (XIVe siècle).

    Basilique San Petronio de Bologne (XIVe – XVe siècle). 

    Basilique San Petronio de Bologne (XIVe – XVe siècle).

    Après la chute de l'Empire romain d'Occident, l'Italie est tombée sous le pouvoir du royaume d'Odoacre et, plus tard, a été saisie par les Ostrogoths, suivie au VIe siècle par une brève reconquête sous l'empereur byzantin Justinien. L'invasion d'une autre tribu germanique, les Lombards, à la fin du même siècle, a réduit la présence byzantine au royaume croupion de l'exarchat de Ravenne et a marqué la fin de l'unité politique de la péninsule pour les 1 300 années suivantes[1]. La péninsule était donc divisée comme suit : le nord de l'Italie et la Toscane formaient le royaume lombard, avec sa capitale à Pavie, tandis que dans le centre-sud de l'Italie, les Lombards contrôlaient les duchés de Spolète et de Bénévent. Le reste de la péninsule resta sous les Byzantins et fut partagé entre l'exarchat d'Italie, basé à Ravenne, le duché de Rome, le duché de Naples, le duché de Calabre et la Sicile, cette dernière dépendant directement de l'empereur de Constantinople[2]. Le royaume lombard a ensuite été absorbé par l'Empire franc par Charlemagne à la fin du VIIIe siècle et devint le Royaume d'Italie, gardant la capitale à Pavie. Les Francs ont également contribué à la formation des États pontificaux dans le centre de l'Italie[3].

    L'Italie médiévale est le théâtre d'une grande rivalité entre les villes du nord de la Péninsule, qui deviennent des centres textiles et des centres financiers et monétaires pour certaines d'entre elles. Florence, Gênes, Venise créent des monnaies en or, en créant chacune une pièce fabriquée dans ce métal, plus difficile à rogner et à falsifier. Le florin, principale monnaie du Moyen Âge, est créé en 1252 par la corporation des changeurs et banquiers (Arte del Cambio) de Florence, l'une des cinq corporations majeures et contribue au succès de la ville, qui l'impose en Europe. Le dynamisme du quartier d'affaires vénitien lui permet une expansion navale et la construction d'un arsenal qui est le plus important au monde et quadruple en quelques décennies.

    Renaissance
    La basilique Santa Maria della Salute de Venise (XVIIe siècle). 

    La basilique Santa Maria della Salute de Venise (XVIIe siècle).

    Le pont du Rialto à Venise au-dessus du Grand Canal (XVIe siècle). 

    Le pont du Rialto à Venise au-dessus du Grand Canal (XVIe siècle).

    La Pietà de Michel-Ange (XVe siècle). 

    La Pietà de Michel-Ange (XVe siècle).

    Portrait de Mona Lisa (la Joconde) de Léonard de Vinci, (XVIe siècle). 

    Portrait de Mona Lisa (la Joconde) de Léonard de Vinci, (XVIe siècle).

    Le David de Michel-Ange (XVIe siècle). 

    Le David de Michel-Ange (XVIe siècle).

    La voûte de la Chapelle Sixtine par Michel-Ange, (XVIe siècle). 

    La voûte de la Chapelle Sixtine par Michel-Ange, (XVIe siècle).

    La tour du Filarète du château des Sforza à Milan (XVe siècle). 

    La tour du Filarète du château des Sforza à Milan (XVe siècle).

    La Renaissance italienne, qui culmine au XVe siècle, prend racine en Toscane (Italie centrale), concentrée autour de Florence et Sienne. Elle a des répercussions importantes à Venise[4] puis se diffuse à Rome, où fleurit une architecture à la mode antique.

    La péninsule se distingue par les œuvres littéraires de Pétrarque, Castiglione et Machiavel, les travaux d'artistes comme Michel-Ange et Léonard de Vinci et les grands travaux architecturaux, comme le Dôme de Florence et la basilique Saint-Pierre à Rome. La Renaissance italienne est aussi marquée par l'installation en France de financiers et d'artistes. Il en est ainsi des banques italiennes de Florence et Lucques, implantées à Lyon, comme la Banque Gadagne et les Capponi, qui fusionnent[5] et prêtent aux souverains espagnols et français qui se combattent. Le banquier Albisse Del Bene, issu d'une famille d'exilés florentins, est munitionnaire des armées et contrôle la levée des impôts dans toutes les régions de France[5].

    Vers l'unification
     
    Palais royal de Venaria, résidence des Savoie.
     
    150e anniversaire.

    Du XIVe au XVIe siècle[6], c'est la Renaissance en Italie avec des artistes tels que Michel-Ange ou Raphaël, et des scientifiques comme Galilée qui font littéralement « renaître » l'art et la science, d'abord dans la péninsule puis dans l'Europe tout entière. À l'époque de Léonard de Vinci, l'Italie reste très morcelée sur le plan politique. Elle est constituée d'une mosaïque de principautés (duchés, cités-États…). Les princes italiens organisent chacun leur propre cour et se livrent souvent à des guerres sanglantes avec de multiples interventions extérieures, notamment de la France et de l'Espagne (guerres d'Italie). Les guerres incessantes du XVIe siècle dues aux ingérences des grands états européens ainsi que la montée en puissance de l'Autriche et des principautés allemandes expliquent en partie le déclin des principautés italiennes du XVIIe au XIXe siècle.

    La Révolution française et les guerres d'Italie qui s'ensuivent font naître au sein de l'intelligentsia italienne l'espoir d'une Italie unifiée, espoir vite effacé après que la péninsule se trouve de nouveau découpée en différents états.

    Après les campagnes napoléoniennes, la maison de Savoie, qui voit une occasion d'agrandir le royaume de Sardaigne, utilise les poussées nationalistes et s'engage dans trois guerres d'indépendance contre l'Empire Austro-Hongrois, la deuxième se faisant avec l'appui extérieur de la France. En 1859, la France du Second Empire et le royaume de Sardaigne concluent une alliance dans le but de rejeter l'Autriche hors de l'Italie du nord, la France devant recevoir la Savoie et le comté de Nice en récompense pour son aide. Toutefois, après l'occupation de la Lombardie, Napoléon III signe l'armistice de Villafranca qui met fin à la campagne d'Italie, laissant ainsi la Vénétie autrichienne. N'ayant pas rempli ses obligations, le chef de gouvernement de Sardaigne Camillo Cavour refuse de céder la Savoie et Nice à la France. Toutefois, la défaite de l'Autriche affaiblit les petits États de la péninsule, où des gouvernements libéraux se forment et demandent l'annexion au royaume de Sardaigne. Cavour arrache l'accord de la France mais doit lui sacrifier la Savoie et Nice. La cession de Nice soulève de vives protestations, en particulier de Giuseppe Garibaldi, né dans la ville.

    Photographie typique de Venise avec ses gondoles 
    Venise.

    Le 24 mars 1860, Napoléon III et Victor-Emmanuel II signent le traité de Turin, qui prévoit l'annexion de la Savoie et de Nice à la France. À la suite de l'expédition des Mille au sud et la descente subséquente des Piémontais du nord, le royaume de Sardaigne réussit à unifier une grande partie de la péninsule (à l'exclusion de Rome et de Venise) et à provoquer la proclamation du royaume d'Italie le 17 mars 1861, ayant comme capitale Turin, puis Florence à partir de 1865.

    En 1866, Venise est annexée au royaume d'Italie, suivie par Rome, en 1870. Ceci provoque le début d'une fracture entre l'État italien et l'Église qui durera jusqu'aux accords du Latran, en 1929. La forme de gouvernement proclamée est celle d'une monarchie constitutionnelle, avec un parlement élu au suffrage restreint. Rome devient officiellement capitale de l'Italie en 1871.

    En même temps, dans le nord de la péninsule, se développe une puissante industrialisation, facilitée par les capitaux d'une agriculture modernisée dans la plaine du Pô, les ressources hydroélectriques des Alpes dans le dernier quart du siècle et la délocalisation des industries du sud, notamment textiles, vers le nord[7]. Cette industrialisation se concentre essentiellement sur le « Triangle d'Or »: Turin, Milan et Gênes. Le Sud reste dominé par la production agricole mais aussi par des structures agraires quasi féodales : c'est le système des latifundia, grandes exploitations aux propriétaires absentéistes et routiniers, aux ouvriers agricoles sous-payés et des microfundia, minuscules propriétés destinées principalement à l'auto-consommation. Cette situation économique conduit au développement du brigandage, mouvement insurrectionnel politique et social de l'Italie méridionale, violemment réprimé et donnera naissance au début de l'immigration méridionale.

    De la Première à la Seconde Guerre mondiale

    Bien qu'ayant adhéré à la Triple-Alliance en 1882, l'Italie reste neutre au début de la Première Guerre mondiale, puis décide de s'allier à la Triple-Entente. Le 24 mai 1915, l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie. La guerre s'avère plus difficile que prévu : les armées autrichiennes et italiennes ne parviennent pas à prévaloir l'une sur l'autre. En 1917, après la défaite russe, les Allemands concentrent sept divisions sur le front italien pour aider leurs alliés autrichiens. Dans la bataille qui suit, à Caporetto, les Italiens subissent une très grave défaite et reculent de plus de 100 km sur la ligne du Piave. En juin 1918, s'engage la bataille du Piave au cours de laquelle, les Autrichiens essayent sans succès de briser la ligne nord du front italien. Le 24 octobre 1918, l'armée italienne lance une offensive victorieuse à Vittorio Veneto et contraint l'Autriche-Hongrie à demander un armistice. Le 4 novembre 1918 est signé l'armistice de Villa Giusti. Par le traité de Versailles, les frontières italiennes furent rectifiées en sa faveur. Toutefois l'Italie n'obtint pas tous les territoires qu'elle revendiquait, notamment sur la question de l'irrédentisme, qui fut ressentie comme une « victoire mutilée », ce qui va favoriser l'agitation nationaliste et l'ascension de Mussolini.

     
    Le Vittoriano.

    Benito Mussolini était dans les années 1900 un jeune militant socialiste proche du syndicalisme révolutionnaire, un groupe qui ne croyait pas au « parlementarisme bourgeois » et était favorable à une révolution violente. Toutefois lors de l'entrée en guerre de l'Italie en 1915, Mussolini avait mûri également un fort penchant nationaliste. Il estimait notamment que la guerre était anticapitaliste car elle exaltait la valeur des masses paysannes et ouvrières au combat. Il estime toutefois qu'une révolution socialiste ne peut se réaliser qu'à travers la collaboration de toutes les classes, populaires et bourgeoises, pour le salut de la nation.

     
    Benito Mussolini

    De 1919 à 1922, l'Italie est secouée par une grave crise sociale, économique et politique. Mussolini, figure politique montante du fascisme, qui cherche des soutiens d'abord au sein des mouvements de gauche, puis, dès 1920, à droite (conservateurs, monarchistes, nationalistes), exploite ce contexte de tensions économiques et sociales en brisant les grèves et les syndicats par la violence : il se fait ainsi connaître et bien voir par les milieux d'affaires et le patronat (Confindustria et Confagricoltura). Il utilise pour cela des squadre (escouades), sortes de milices, issues en grande partie des rangs des arditi (venant des troupes d'élite démobilisées en 1918) nationalistes, dont l'uniforme est la chemise noire — qui deviendra un des symboles du fascisme. Après la marche sur Rome en octobre 1922, le roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, lui confie le gouvernement. En 1924 le parti fasciste remporte les élections législatives. Le député socialiste Matteotti dénonce les violences et les intimidations dont sont victimes les opposants politiques. Il est assassiné quelques jours plus tard. Jouant habilement de mansuétude et de menaces, Mussolini installe progressivement l'appareil fasciste dans le pays, lequel devient rapidement une dictature autoritaire réprimant violemment toute opposition. Les lois fascistissimes, instaurées entre 1925 et 1926, témoignent de cette transformation en État autoritaire (voire totalitaire, selon certains historiens). Elles instaurent un parti unique, une police secrète et un tribunal spécial pour juger les opposants ; elles suppriment également la liberté de la presse, désormais contrôlée par la censure fasciste, et interdisent les syndicats et les associations non affiliés au régime fasciste. L'alliance militaire de l'Italie fasciste avec l'Allemagne nazie provoque l'entrée de l'Italie dans la guerre aux côtés des forces de l'Axe.

    Mussolini déclare la guerre à l'Angleterre et à la France le 10 juin 1940, à la veille de l'entrée des Allemands dans Paris. Lors de la signature du Pacte d'acier en 1939 avec l'Allemagne, l'Italie avait estimé ne pas pouvoir participer à une guerre de vaste ampleur avant l'année 1943, à cause de l'usure et de la vétusté de son armement. Les victoires éclair des Allemands poussent Mussolini à entrer en guerre dès 1940, pensant que l'issue du conflit est alors proche.

    Contrairement à la Première Guerre mondiale où elle combattait sur un seul front, l'armée italienne est forcée de s'engager sur quatre fronts différents : en Afrique du Nord, en Afrique orientale, dans les Balkans et en URSS. Les Italiens subissent plusieurs graves défaites et sont de plus en plus dépendants de leurs alliés allemands. Après la défaite de El Alamein et le débarquement anglo-américain au Maghreb en novembre 1942, Italiens et Allemands abandonnent l'Afrique en mai 1943. De plus, les armées de l'Axe ayant subi une grave défaite à Stalingrad en janvier 1943, l'armée italienne en URSS se désagrège dans une déroute catastrophique.

    Le 10 juillet 1943, les Alliés débarquent en Sicile puis pénètrent dans le sud de l'Italie ; Mussolini est renversé puis emprisonné, sur ordre du roi. Le dictateur est délivré par un commando allemand le 12 septembre 1943. Alors que les Allemands se transforment d'alliés en occupants, le Duce installe, sous l'ordre d'Adolf Hitler, une République sociale italienne (appelée aussi République de Salò) dans le nord du pays, qui est en réalité un État fantoche fasciste entièrement dépendant des forces allemandes. Le maréchal Pietro Badoglio signe la capitulation le 8 septembre 1943, et l'Italie du Sud poursuit la guerre aux côtés des Alliés, en même temps que s'engage une guerre civile en Italie du nord (fasciste) de Mussolini soutenue par les Allemands. L'Italie devient alors un vaste champ de bataille où s'affrontent plusieurs armées étrangères. Le 28 avril 1945, tentant de fuir vers la Suisse, Mussolini est exécuté (puis pendu) par des partisans communistes.

    Époque contemporaine

    Le 2 juin 1946, un référendum met fin à la monarchie : la République italienne est proclamée et la famille royale est exilée.

     
    Le Palais sénatorial à Rome.

    L'Italie s'installe alors dans un régime parlementaire, dominé par la Démocratie chrétienne et des partis laïques antifascistes, qui favorise, malgré de fréquentes crises ministérielles, à la fois la reconnaissance internationale, l'intégration européenne et un développement économique sans précédent.

    Le secteur du tourisme est dopé par la mode des villages de vacances contribuant à la découverte des paysages et du potentiel touristique de l'Italie du sud auprès de la clientèle internationale. Vedette de la bourse italienne milanaise, Fiat est le symbole du miracle italien, dont la période va des élections d'avril 1948 aux Jeux olympiques de Rome en 1960 : 700 000 automobiles en 1955, 10 millions cinq ans après[8]. Le fabricant de scooters Vespa n'est pas en reste. Entre 1945 et 1965, il s'en vendra 3,5 millions.

    Un Parti communiste italien de plus en plus fort, et relativement modéré, empêche toute alternance électorale jusqu'en 1976, moment du « compromis historique » mais aussi des années de plomb, marquées par le terrorisme d'extrême gauche et d'extrême droite. Peu à peu, la démocratie chrétienne, tout en restant incontournable, laisse une partie du pouvoir à des partis moins importants comme le Parti républicain italien ou le Parti socialiste italien. Des réformes sociales majeures sont adoptées après référendum (le divorce, l'avortement) ou après le vote de lois, ainsi qu'une transformation du Système de retraite en Italie, afin de développer des formules de retraite par capitalisation.

     
    Les gratte-ciel de Milan.

    Un climat affairiste, de plus en plus corrompu, s'installe, ce qui provoque l'opération judiciaire dite Mani pulite (Mains propres). Il s'ensuit une réorganisation politique massive qui voit l'explosion des trois grandes forces politiques (la Démocratie chrétienne, le Parti communiste et le Parti socialiste) en une myriade de partis, changements accentués par le référendum de 1993 et l'adoption en 1994 d'une loi électorale posant les bases d'un système électoral mixte. Ces changements provoquent la descente politique de Silvio Berlusconi dont les affaires avaient bénéficié du gouvernement du socialiste Bettino Craxi. S'il est rapidement lâché par ses alliés (comme la Ligue du Nord), il n'en revient pas moins au pouvoir en 2001 avec une victoire électorale écrasante, après un intermède, dominé par le centre gauche, incapable de faire aboutir une réforme constitutionnelle majeure. Ce gouvernement Berlusconi II est jusqu'à présent le plus long de toute l'histoire républicaine.

    En 2006, la gauche, menée par Romano Prodi, revient au pouvoir à la suite d'une courte victoire aux élections législatives. En août 2006, Ehud Olmert demande à Romano Prodi que l'Italie prenne la direction de la Finul renforcée après le conflit israélo-libanais, ce qui fut le cas en février 2007.

    À partir de février 2020, l’Italie est l’un des pays les plus touchés par la pandémie de Covid-19. L'Italie du Nord est mise en quarantaine, qui s'étend à la totalité du pays par la suite[9].

    (it) « Italia in "Dizionario di Storia" », sur www.treccani.it (consulté le 29 septembre 2022) (en) « Italy - Lombards and Byzantines | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le 29 septembre 2022) Éditions Larousse, « États de l'Église ou États pontificaux - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le 29 septembre 2022) Élisabeth Crouzet-Pavan, Venise : une invention de la ville (XIIIe – XVe siècle), Champ Vallon, 1997, 344 p. (ISBN 978-2-87673-254-4, lire en ligne). ↑ a et b Bibliothèque de l'École des chartes, Librairie Droz, 1880 (lire en ligne). Patrice Jeandroz, « Renaissance italienne », sur edelo.net. (it) « Guerra d'indipendenza italiana - La Seconda - Anna 1859 », sur cronologia.leonardo.it (consulté le 22 mai 2018). « Les années 1950 à l'italienne », sur lesechos.fr, 4 mars 2005 (consulté le 10 avril 2018). « Podcast. En Italie, « le moment où les hôpitaux ont été débordés a été terrible » », sur Le Monde.fr, 12 avril 2020 (consulté le 22 juillet 2020)
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