Contexte de Communauté valencienne

La Communauté valencienne (en valencien et officiellement : Comunitat Valenciana ; en espagnol : Comunidad Valenciana) est l'une des dix-sept communautés autonomes d'Espagne et une région historique de la péninsule Ibérique, également connue sous d’autres appellations comme Pays valencien,,,, (País Valencià, País Valenciano), région valencienne (regió valenciana, región valenciana) ou simplement Valence (València, Valencia). Son territoire correspond, à quelques différences mineures près, à celui de l'ancien royaume de Valenc...Lire la suite

La Communauté valencienne (en valencien et officiellement : Comunitat Valenciana ; en espagnol : Comunidad Valenciana) est l'une des dix-sept communautés autonomes d'Espagne et une région historique de la péninsule Ibérique, également connue sous d’autres appellations comme Pays valencien,,,, (País Valencià, País Valenciano), région valencienne (regió valenciana, región valenciana) ou simplement Valence (València, Valencia). Son territoire correspond, à quelques différences mineures près, à celui de l'ancien royaume de Valence, fondé en 1239 par Jacques Ier d'Aragon.

Ses institutions autonomes constituent la Généralité valencienne (Generalitat Valenciana), qui inclut notamment le gouvernement valencien (Conseil) et le Parlement valencien (Corts Valencianes). Conformément à la version de de son statut d'autonomie, elle est reconnue comme une « nationalité historique ».

La Communauté valencienne compte 4 959 968 habitants, soit 10,6 % de la population de l'Espagne. Elle a pour capitale Valence (València) avec 805 304 habitants (en 2006) et une agglomération de 1 730 853 habitants. La deuxième ville en population est Alicante (Alacant) avec 330 525 habitants, et la troisième Elche (Elx), avec 227 659 habitants. Ces deux dernières villes font partie d'une agglomération de 724 662 habitants.

Elle est située dans l'est de l’Espagne, sur la côte méditerranéenne, entre la Catalogne et l'Aragon au nord, Castille-La Manche à l'ouest et la région de Murcie au sud. Elle regroupe les provinces de Valence (València), Alicante (Alacant) et Castellón (Castelló).

Les langues officielles sont le valencien,, couramment utilisé par près de la moitié de la population, et l'espagnol. Par ailleurs, en raison de l'immigration récente, il existe d'importantes minorités linguistiques anglaise, roumaine, arabe, française et allemande. 13,3 % de la population recensée en 2006 n'était pas de nationalité espagnole.

Plus à propos Communauté valencienne

Informations de base
  • Nom natif País Valencià
Population, Area & Driving side
  • Population 5097967
  • Zone 23255
Historique
  • Préhistoire et Antiquité pré-romaine

    Les plus anciennes traces d'occupation humaine sur le territoire du Pays valencien remontent au Paléolithique moyen. Des traces de l'homme de Néandertal datant de 40 000 ont effectivement été observées à Alcoy, Bellús et Villena. Il faut cependant attendre le Néolithique pour que se développe une occupation sédentaire.

     
    La Dame d'Elche, symbole de la présence ibère au Pays valencien.

    Au VIe siècle av. J.-C., on trouve les traces de plusieurs groupes ibères (Edetans...) d'origine méconnue[1]. Ils maintiennent des contacts avec Grecs, Phéniciens et Carthaginois qui ont établi des comptoirs sur le littoral.

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    Préhistoire et Antiquité pré-romaine

    Les plus anciennes traces d'occupation humaine sur le territoire du Pays valencien remontent au Paléolithique moyen. Des traces de l'homme de Néandertal datant de 40 000 ont effectivement été observées à Alcoy, Bellús et Villena. Il faut cependant attendre le Néolithique pour que se développe une occupation sédentaire.

     
    La Dame d'Elche, symbole de la présence ibère au Pays valencien.

    Au VIe siècle av. J.-C., on trouve les traces de plusieurs groupes ibères (Edetans...) d'origine méconnue[1]. Ils maintiennent des contacts avec Grecs, Phéniciens et Carthaginois qui ont établi des comptoirs sur le littoral.

    Romanisation

    La région est le lieu de batailles de la deuxième guerre punique, dont l'issue entraîne l'intense romanisation du littoral au début du IIIe siècle av. J.-C.[1]. En 138 av. J.-C. est fondée Valence. Le territoire valencien fut inclus dans la province de Tarraconaise et la culture ibère est peu à peu absorbée par celle des colons romains. À l'époque de la décadence de Rome, la difficile gestion des provinces poussa Dioclès[Lequel ?] à créer, au sud, la province Carthaginoise en 298, incluant les régions valenciennes méridionales.

    Le royaume wisigoth

    Après la défaite du dernier empereur romain en 476, les terres valenciennes sont intégrées dans un grand royaume wisigoth ayant sa capitale à Toulouse. Après la défaite contre les Francs en 507, le royaume wisigoth rassemble la plus grande partie de la péninsule Ibérique dont la capitale est Tolède.

    La période musulmane
     
    Carte des royaumes de taïfa de la péninsule Ibérique en 1031.

    En 711 le royaume s'effondre sous les assauts des Sarrasins, qui s'emparent de toute la péninsule. Entre 712 et 718 tombent les places fortes de Valence, Elche, Sagonte, Tarragone et de nombreuses autres. Les foyers de résistance sont éphémères et peu nombreux et la civilisation arabe d'Al Andalus s'impose comme culture dominante. Elle se montre tolérante envers les cultures autochtones. L'invasion est suivie d'une importante migration des Goths hispaniques de l’autre côté des Pyrénées. En 956, l'émirat de Cordoue proclame son indépendance, et son échec à organiser Al Andalus comme une structure politique stable provoque entre 1009 et 1050 son rapide démembrement en une multitude de petits royaumes, les taïfas. Le territoire valencien est divisé entre les taïfas de Tortosa, celle d'Alpuente, de Valence et celle de Dénia[2].

    Entre 1094 et 1102, le Cid parvient à rétablir un royaume chrétien, avec la collaboration des Mozarabes. La reconquête par les Almoravides, connus pour être intransigeants sur le plan religieux, est suivie de leur émigration massive vers la Castille et rien n'atteste une présence mozarabe ultérieure sur le territoire valencien[3].

    La fondation du royaume et l'époque médiévale

    Les origines du Pays valencien remontent à la conquête des territoires menée par Jacques Ier d'Aragon entre 1229 et 1245. Le territoire est instauré en royaume, qui dispose à partir de 1261 d'une législation propre, les fors (furs en valencien) au sein de la couronne d'Aragon. À ce premier territoire est ajoutée, en 1304, une partie du royaume de Murcie (correspondant à la part méridionale de l'actuelle province d'Alicante), qui avait été conquise auparavant par la Couronne de Castille.

    Période moderne

    L'union dynastique des Rois Catholiques, à la fin du XVe siècle, est à l'origine de l'union politique des royaumes hispaniques, y compris le royaume de Valence, qui conserve cependant sa législation et ses institutions propres.

    En 1707, lors de la guerre de Succession d'Espagne, le nouveau monarque Philippe V, contre qui avaient majoritairement pris position les villes du royaume durant le conflit, promulgue les décrets de Nueva Planta, qui placent le territoire sous le régime unique du royaume de Castille. Certaines zones subissent une forte répression[4]. Les fors sont annulés, la généralité est supprimée et le castillan est instauré comme langue unique de l'administration[1].

    Période contemporaine

    Au cours du XIXe siècle, comme le reste du territoire de l'État espagnol, le Pays valencien est divisé en provinces, dont le nombre et l'extension seront variables dans les premiers projets. En 1851, la nouvelle division provinciale rattache la comarque de Requena-Utiel, traditionnellement liée à La Manche et incluse en 1833 dans la province de Cuenca, à la province de Valence. Le territoire de l'ancien royaume est finalement réparti en trois provinces, Alicante, Castellón et Valence.

    Au cours de la Seconde République espagnole, différents projets de statuts d'autonomie sont élaborés pour la région, mais le déclenchement et le déroulement de la guerre civile entre 1936 et 1939 mettent un terme au processus.

    Après la mort du général Franco et le début de la transition démocratique espagnole, un gouvernement régional provisoire, le conseil du Pays valencien, est mis en place afin de mener la région vers un régime d'autonomie. Après un vif conflit identitaire connu sous le nom de bataille de Valence, qui voit l’émergence d'un courant idéologique anticatalaniste local, le blavérisme, celui-ci prend officiellement effet en 1982 avec l'adoption d'un statut d'autonomie qui officialise la nouvelle dénomination de Communauté valencienne (Comunitat Valenciana) pour la région. En 2006, une réforme de ce dernier affirme la reconnaissance de celle-ci en tant que nationalité historique au sein de l'Espagne.

    ↑ a b et c (ca) Entrée « País valencià », Gran enciclopèdia catalana Sanchis Guarner 2009, p. 210 Sanchis Guarner 2009, p. 211-214 Un épisode emblématique de celle-ci est l'incendie et la destruction de Xàtiva qui suivit le siège de la ville.
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