Contexte de Arménie

L'Arménie (en arménien : Հայաստան, Hayastan), en forme longue la république d'Arménie (en arménien : Հայաստանի Հանրապետություն, Hayastani Hanrapetut’yun), est un État-nation unitaire, démocratique et multipartite

Située dans la région du Petit Caucase, en Asie occidentale, cette ancienne république socialiste soviétique possède des frontières terrestres avec la Turquie à l'ouest, la Géorgie au nord-nord-ouest, l'Azerbaïdjan à l'est et l'Iran au sud-est, mais aucun accès à la mer.

L'Arménie est membre de plus de trente-cinq organisations internationales, comme l'ONU, le Conseil de l'Europe mais aussi la Communauté des États indépendants initiée et menée par la Russie dès mai 1992, dans le cadre de laquelle entrent l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et l’Union économique eurasiatique.

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L'Arménie (en arménien : Հայաստան, Hayastan), en forme longue la république d'Arménie (en arménien : Հայաստանի Հանրապետություն, Hayastani Hanrapetut’yun), est un État-nation unitaire, démocratique et multipartite

Située dans la région du Petit Caucase, en Asie occidentale, cette ancienne république socialiste soviétique possède des frontières terrestres avec la Turquie à l'ouest, la Géorgie au nord-nord-ouest, l'Azerbaïdjan à l'est et l'Iran au sud-est, mais aucun accès à la mer.

L'Arménie est membre de plus de trente-cinq organisations internationales, comme l'ONU, le Conseil de l'Europe mais aussi la Communauté des États indépendants initiée et menée par la Russie dès mai 1992, dans le cadre de laquelle entrent l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et l’Union économique eurasiatique.

En 2015, un nouvel accord de partenariat avec l'Union européenne est initié.

Bien que selon les conventions géographiques classiques elle soit située en Asie occidentale,,, l'Arménie est considérée comme faisant partie culturellement, historiquement et politiquement de l'Europe, voire géographiquement pour les auteurs qui placent la limite Europe-Asie non pas sur la ligne de partage des eaux du Caucase, mais sur les frontières méridionales et orientales de la Géorgie et de l'Arménie,. Le plateau arménien est d'ailleurs considéré comme le berceau des civilisations indo-européennes et l'un des premiers États à avoir adopté le christianisme comme religion d'État en 301. Bien que l'Arménie actuelle soit un pays constitutionnellement laïc, la religion chrétienne y est une composante importante de l'identité nationale.

Si l'Arménie telle qu'elle a été définie au XXe siècle est peu étendue géographiquement, sur seulement un dixième de l'Arménie historique, en revanche elle est dotée d'un riche patrimoine culturel et sa longue histoire remonte à l'une des plus anciennes civilisations au monde, Urartu. L'arrivée des Armens, peuple indo-européen, marque la constitution de la satrapie d'Arménie au VIe siècle av. J.-C. Au Ier siècle av. J.-C., le royaume d'Arménie atteint son apogée sous Tigrane le Grand.

Au IXe siècle, le royaume d'Arménie est rétabli par la dynastie bagratide. Les guerres contre l'Empire romain d'Orient l'affaiblissent jusqu'à sa chute en 1045, suivie par l'invasion des Turcs Seldjoukides. La principauté et ensuite le royaume arménien de Cilicie perdurent sur la côte méditerranéenne entre les XIe et XIVe siècles. Entre les XVIe et XIXe siècles, le plateau arménien, composé de l'Arménie occidentale et de l'Arménie orientale, est respectivement sous contrôle des empires ottoman et iranien. Au XIXe siècle, l'Arménie orientale est conquise par l'Empire russe, mais la partie occidentale continue d'être soumise à l'Empire ottoman. Peu après le début de la Première Guerre mondiale, les Arméniens vivant sur leurs terres ancestrales dans l'Empire ottoman subissent une extermination systématique : il s'agit du génocide arménien.

En 1918, la révolution russe permet l'indépendance des pays non russes de l'ex-Empire russe dont la république démocratique d'Arménie.

En 1920, le pays est incorporé à la république fédérative démocratique de Transcaucasie qui devient un membre fondateur de l'Union soviétique.

En 1936, la république transcaucasienne est dissoute, ce qui entraîne l'émergence de la république socialiste soviétique d'Arménie.

L'Arménie devient indépendante en 1991, lors de la dissolution de l'URSS.

Plus à propos Arménie

Informations de base
  • Devise Dram (monnaie)
  • Nom natif Հայաստան
  • Indicatif d'appel +374
  • Domaine Internet .am
  • Mains voltage 220V/50Hz
  • Democracy index 5.35
Population, Area & Driving side
  • Population 2930450
  • Zone 29743
  • Côté conduite right
Historique
  • La région, notamment autour du mont Ararat (désormais totalement situé en Turquie), qui a une importante signification religieuse pour les Arméniens, est peuplée depuis la Préhistoire. Les archéologues continuent de trouver des preuves selon lesquelles l'Arménie était un ancien centre de civilisation, avec l'Urartu, rival de l'Assyrie. On ne peut parler de peuple arménien qu'à partir du VIIe siècle av. J.-C., époque à laquelle la région fut investie par un peuple indo-européen (Armens et Hayaza-Azzi) qui se mêla à la population urartéenne.

    Préhistoire

    Selon les preuves documentées, une civilisation existait en Arménie depuis l'âge du bronze, voire plus tôt, vers 4000 av. J.-C.. Les fouilles archéologiques effectuées en 2010 et 2011 dans le complexe de grottes Areni-1 ont permis de découvrir les plus vieilles chaussures en cuir connues au monde[1], une jupe[2] et une structure de production de vins[3].

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    La région, notamment autour du mont Ararat (désormais totalement situé en Turquie), qui a une importante signification religieuse pour les Arméniens, est peuplée depuis la Préhistoire. Les archéologues continuent de trouver des preuves selon lesquelles l'Arménie était un ancien centre de civilisation, avec l'Urartu, rival de l'Assyrie. On ne peut parler de peuple arménien qu'à partir du VIIe siècle av. J.-C., époque à laquelle la région fut investie par un peuple indo-européen (Armens et Hayaza-Azzi) qui se mêla à la population urartéenne.

    Préhistoire

    Selon les preuves documentées, une civilisation existait en Arménie depuis l'âge du bronze, voire plus tôt, vers 4000 av. J.-C.. Les fouilles archéologiques effectuées en 2010 et 2011 dans le complexe de grottes Areni-1 ont permis de découvrir les plus vieilles chaussures en cuir connues au monde[1], une jupe[2] et une structure de production de vins[3].

    Antiquité
     
    Expansion maximale de l'Arménie sous Tigrane II.

    La légende veut que l’Arménie ait été fondée par Haïk en 2492 av. J.-C.

    Plusieurs États ont prospéré dans la région de la Grande Arménie pendant cette période, incluant les Hittites (à leur apogée), le royaume Mittani (au sud-ouest de l'Arménie historique) et la confédération Hayasa-Azzi (1500-1200 av. J.-C.). Le peuple de Nairi (XIIe au IXe siècle av. J.-C.) et d'Urartu (1000-600 av. J.-C.) a successivement contrôlé le plateau arménien. Ces nations et tribus ont toutes participé à l'ethnogenèse des Arméniens[4],[5],[6],[7]. Une inscription cunéiforme lapidaire retrouvée à Erevan a permis de conclure que la capitale actuelle de l'Arménie avait été fondée en été 782 av. J.-C. par le roi Argishti Ier. Erevan est la plus vieille ville au monde ayant pu documenter la date de sa fondation.

    Vers 610 av. J.-C., une tribu thraco-illyrienne[8] originaire des Balkans passe en Asie Mineure et se déplace graduellement vers l’est jusqu’au Caucase pour se confondre, sans confrontation semble-t-il, avec le royaume de l’Urartu. « Incluant alors tous les autres éléments ethniques », l'ethnie arménienne se forme, avec une culture qui incorpore des éléments de la culture urartéenne[9] et une langue, indo-européenne, qui s'impose peu à peu[10]. Les Arméniens sont évoqués dans les archives de Ninive. En 490 av. J.-C., les vassaux arméniens de Xerxès Ier, roi des Perses, combattent à Marathon contre les Grecs.

    La région passa par des périodes d’indépendance et de soumission. À la suite de la conquête de l'Empire perse par Alexandre le Grand, l'Arménie subit l'influence grecque (dynastie séleucide) jusqu'au règne d'Antiochos III (242-187 av. J.-C.). À cette époque, la dynastie orontide défend la souveraineté arménienne.

    En 189 av. J.-C., le stratège Artaxias proclame l’indépendance et, en 187 av. J.-C., fonde sa capitale, Artaxate. Cette Arménie hellénistique, sous le règne de la nouvelle dynastie artaxiade, doit faire face aux Parthes. Sous le règne de Tigrane le Grand (95-55 av. J.-C.), elle va s’étendre de la Méditerranée aux rives de la mer Caspienne. Ce même roi déplace sa capitale à Tigranocerte vers 78 av. J.-C..

    Mais l'expansion de l'Arménie indispose les Romains, qui annexent une bonne partie des terres que Tigrane vient de conquérir, tout en laissant l'Arménie indépendante jusqu'en 65 av. J.-C., année où le pays devient un protectorat romain.

    De l'an 1 à 53, les Romains et les Parthes se partagent l'Arménie. Celle-ci est à nouveau romaine de 114 à 117.

    Mais, par la suite, la dynastie arsacide rétablit l'indépendance du pays. Au IIe siècle, une nouvelle dynastie perse, les Sassanides, profite de la faiblesse de l'Empire romain pour envahir l'Arménie. Ce n'est que sous l'empereur Dioclétien que les Romains rétablissent leur protection sur l'Arménie. Ils portent au pouvoir le roi Tiridate IV qui se convertit au christianisme en 301 sous l'influence de Grégoire Ier. L’Arménie est ainsi, dès le début du IVe siècle, le premier pays officiellement chrétien. Pour affirmer l'intégrité de la nation arménienne, le moine Mesrob Machtots crée un nouvel alphabet ; geste politique fondateur qui sauve ainsi cette culture de l'oubli. Cet alphabet, qui serait inspiré de l'alphabet grec, avec 32 consonnes et 6 voyelles, s’écrit de gauche à droite. Les Arméniens peuvent se passer du grec pour la publication des textes. Ainsi, vers l'an 406, l'alphabet arménien est adopté par l'ensemble du royaume. En 428, l'Arménie est divisée entre les Sassanides et les Byzantins[11].

    Moyen Âge
     
    L'Arménie vers l'an mille.

    La région est ensuite envahie par les Arabes qui établissent l'émirat d'Arménie. Vers l'an 885, la dynastie bagratide s'impose en Arménie, et l'indépendance du pays est alors reconnue. À l'époque, l'Arménie a pour capitale Ani. Avec une population dépassant celle des métropoles européennes comme Paris, Londres ou Rome, la ville devient le centre culturel, religieux et économique du Caucase.

    L'Empire romain d'Orient, dit byzantin, conquiert la moitié occidentale de l'Arménie en 1045 alors que la moitié orientale est soumise par les Turcs Seldjoukides qui, en 1064, ruinent l'Arménie byzantine et continuent d'avancer vers le reste de l'Asie Mineure. Malgré la renaissance zakaride dans la seconde moitié du XIIe - première moitié du XIIIe siècle, des milliers d'Arméniens partent en exil pour s'établir dans des régions plus prometteuses telles que la Moldavie-Transylvanie, la Hongrie, la Pologne-Biélorussie-Ukraine, Chypre, divers ports de la Méditerranée et surtout la Cilicie où ils fondent en 1137 le royaume arménien de Cilicie qui prolonge la souveraineté arménienne jusqu'en 1375.

    L'Arménie est l'alliée des croisés de Terre sainte. Plusieurs mariages ont lieu entre princesses arméniennes et souverains francs d’Orient — par exemple le comte Baudouin de Boulogne épouse une Arménienne et devient maître du comté d'Édesse. Il y a aussi des mariages entre des princes arméniens et des princesses chypriotes. En 1190, Henri VI, empereur romain germanique, remet la couronne royale à Léon II. En 1199, Léon II lui rend la pareille en lui offrant lui aussi une couronne. La culture arménienne est alors très ouverte sur celle de l’Europe et des États latins d’Orient. En 1374, Léon VI de la maison de Lusignan est le dernier roi arménien avant l'invasion du pays par les Mamelouks en 1375[11].

    Entre trois empires
     
    Arménie divisée entre les Empires russe et ottoman, vers 1900.
     
    Carte de l'Empire ottoman en 1806 incluant l'Arménie, le Kurdistan, la Palestine, etc.

    Pendant ce temps, l'Arménie (ou Grande-Arménie) est envahie par diverses tribus turques et devient l’objet de luttes entre l’Empire ottoman et l’Empire perse. À partir du XIVe siècle, la plus grande partie reste sous domination turque, et la population arménienne (devenant de plus en plus minoritaire dans quelques vilayets de l'Anatolie de l'Est, appelée aussi Arménie occidentale) coexiste avec des communautés turques, kurdes et grecques.

     
    Population arménienne, musulmane et grecque en Asie Mineure en 1914
    Arméniens d'Iran

    Des communautés arméniennes se maintiennent dans le Caucase du Sud, faisant partie de l'Empire perse jusqu'au début du XIXe siècle, ainsi qu'en Azerbaïdjan oriental, à Téhéran et à Ispahan.

    Arménie russe

    Les guerres reprennent en 1827, lorsque l’Empire russe s'empare des régions arméniennes du nord de la Perse. Au XIXe siècle, le territoire est partagé entre la Russie et l’Empire ottoman. D'importantes communautés arméniennes se développent autour d'Erevan, mais aussi de Tbilissi et Bakou. En 1905-1906, de violents affrontements interethniques opposent les Arméniens aux Azéris.

    Arménie ottomane
     
    Le sultan Abdülhamid II représenté en boucher.

    Les Arméniens appartiennent à des millets distincts (pour représenter les communautés arméniennes apostolique, catholique et protestante) au sein de l'Empire ottoman, avec un degré d'autonomie en ce qui concerne les enjeux religieux et civils depuis la mise en place du système confessionnaliste instauré pendant l'ère réformiste des Tanzimat. Mais le peuple arménien se compte parmi les nombreux groupes ethnoreligieux qui aspirent à plus d'autonomie ou même à l'indépendance pour les territoires où ils représentent la majorité. La Constitution nationale arménienne est mise en place en 1863 et elle crée l'Assemblée nationale arménienne comme corps législatif du millet apostolique arménien, majoritaire, composé de 120 membres élus qui à leur tour élisent le patriarche arménien de Constantinople, détenant le pouvoir exécutif.

    À la fin du XIXe siècle, sous le règne du sultan Abdülhamid II, les Turcs se livrent aux premiers massacres contre le peuple arménien (1894-1896) vivant sur la partie du territoire qu’ils contrôlent, c'est-à-dire l’Asie Mineure orientale ou l'Arménie occidentale. Ces massacres font entre 80 000 et 300 000 morts[12].

    Génocide arménien
     
    Déportés arméniens.

    Le 24 avril 1915, le gouvernement Jeunes-Turcs de l’Empire ottoman décide d’en finir avec la minorité arménienne vivant dans l’actuelle Turquie et organise déportations et massacres où périssent entre 1 200 000 et 1 500 000 Arméniens ottomans[13],[14], perpétrant ainsi un génocide qui est souvent considéré comme le premier du XXe siècle. L'Arménie occidentale est vidée de sa population arménienne natale. Ce génocide n'a jamais été reconnu en tant que tel par la Turquie, dont les lois condamnent ceux qui mentionnent un génocide des Arméniens[15]. Après l'effondrement de la Russie (1917) et de l'Empire ottoman (1918), les Arméniens parviennent à créer une république indépendante, à l'existence éphémère (1918-1920).

    Première république d'Arménie

    La première république démocratique d'Arménie est née des convulsions qui agitent la Transcaucasie à la fin de la Première Guerre mondiale. L'effondrement de l'Empire russe en 1917 laisse un vide politique dans une région composée d'une mosaïque de groupes ethnico-religieux, qui peinent à s'entendre. Abandonnés par leurs voisins face à la menace turque, les Arméniens proclament la république d'Arménie. Après la défaite des Puissances centrales en 1918, les Arméniens fondent de grands espoirs sur la Conférence de la paix de Paris pour obtenir le rétablissement de la Grande-Arménie historique. Leurs attentes sont rapidement déçues. Abandonnée par les Puissances alliées, face à l'hostilité de ses voisins, la république d'Arménie mène pendant deux ans une existence précaire puis succombe à la collusion de la Turquie kémaliste et de la Russie bolchevique.

    URSS
     
    Armoiries de la république socialiste soviétique d'Arménie.

    Battus par Kemal Atatürk, les Arméniens se résignent à accepter la protection des bolcheviks : le 29 novembre 1920 naît la république soviétique d'Arménie, qui ne couvre qu'une petite partie du territoire historique de l'Arménie. Le traité de Sèvres promettait d'intégrer à la nouvelle Arménie indépendante plusieurs vilayets (provinces) d'Anatolie orientale. Mais le texte ne fut jamais ratifié. En 1922, elle est incluse dans la république socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, puis, à partir de 1936 — à l'issue de l'éclatement de la Transcaucasie —, elle devient une république socialiste soviétique à part entière.

    Dès lors et durant toute la période soviétique, des tensions sourdes et récurrentes vont opposer Arméniens et Azéris autour du destin de la région du Haut-Karabagh. En décembre 1920, après la soviétisation de l'Azerbaïdjan, les autorités de la RSS d'Azerbaïdjan, nouvellement créée, déclarent renoncer à leurs prétentions sur les territoires litigieux, et reconnaissent officiellement le droit à l'autodétermination du peuple du Karabagh. Mais le bureau caucasien du Comité central du parti bolchevik, alors présidé par Staline, décide du rattachement du Haut-Karabagh à l'Azerbaïdjan. Pendant près de soixante-dix ans, le problème est « gelé ». Durant toute cette période, à intervalles réguliers, la grande majorité des Arméniens du Haut-Karabagh proteste pacifiquement contre les suites de cette décision et demande que soit discutée la possibilité d'une intégration du Haut-Karabagh au sein de l'Arménie.

    Puis, avec la glasnost et la perestroïka, les tensions récurrentes entre les deux républiques soviétiques provoquées par la politique des nationalités et surtout par le découpage administratif prennent une tournure plus ouverte et se cristallisent autour de la question du Haut-Karabagh.

    Le 12 juin 1988, la région autonome du Haut-Karabagh se déclare en sécession. Trois jours plus tard, l'Azerbaïdjan réaffirme l'attachement du Haut-Karabagh à son territoire et des violences éclatent.

    Indépendance

    L’Arménie accède à son indépendance définitive le 21 septembre 1991[16]. Suivant l'exemple de l'Azerbaïdjan (qui a déclaré son indépendance de l'URSS le 30 août 1991), la région autonome du Karabagh proclame sa propre indépendance le 2 septembre 1991, qui est confirmée par un référendum le 10 décembre suivant. Les autorités de Bakou envoient des troupes au Haut-Karabagh pour y rétablir leur contrôle, ce qui entraîne le début du conflit. Les Arméniens de la région s'organisent pour se défendre. Avec l'aide de l'Arménie, les combattants du Comité Karabakh chassent les Azéris. Les affrontements entre Arméniens et Azéris font des dizaines de milliers de victimes de part et d'autre. Malgré le cessez-le-feu conclu en mai 1994, cette question n’est toujours pas réglée.

    Des transferts de population ont eu lieu (retour en Arménie d'Arméniens vivant en Azerbaïdjan et vice-versa pour les Azéris vivant en Arménie) entre les deux pays qui tendent à devenir ethniquement plus homogènes.

    Le pays connaît depuis son indépendance un très fort mouvement migratoire, principalement dû au développement de la pauvreté. C'est ainsi qu'entre 700 000 et 1 300 000 Arméniens ont quitté leur pays depuis 1991[17].

    Cependant, l’Arménie conserve des relations étroites avec la Russie car son soutien lui est indispensable face à la Turquie et l’Azerbaïdjan qui ne cessent de la menacer. La base militaire russe de Gyumri est toujours active et ce sont les troupes russes qui gardent le couloir de Latchin reliant l’Arménie et l'Artzakh.

    L’Arménie a déclaré le 3 septembre 2013 qu'elle rejoindrait l’Union économique eurasiatique qui se forme le 1er janvier 2015[18].

    (en) Tom Watkins, « Armenian cave yields what may be world's oldest leather shoe », sur CNN, 9 juin 2010 (consulté le 12 avril 2018). (en) « 5,900-year-old women's skirt discovered in Armenian cave », News Armenia, 13 septembre 2011 (consulté le 14 septembre 2011). (en) « National Geographic: the first wine-making facility », National Geographic (consulté le 11 janvier 2011). (en) Vahan Kurkjian, History of Armenia, Michigan, Union générale arménienne de bienfaisance, 1958, 1964e éd. (lire en ligne). (en) Encyclopédie soviétique arménienne, Yerevan, Armenian Encyclopedia, 1987, v. 12. (en) Artak Movsisyan, Sacred Highland : Armenia in the spiritual conception of the Near East, Yerevan, 2000. (en) Martiros Kavoukjian, The Genesis of Armenian People, Montreal, 1982. « QUID - AFGHANISTAN à AZERBAIDJAN - ETATS ET TERRITOIRES (A) - ARMÉNIE (RÉPUBLIQUE D') - Quid.fr », sur web.archive.org, 16 novembre 2007 (consulté le 19 février 2022) Patrick Donabédian et Claude Mutafian (dir.), Les douze capitales d'Arménie, Somogy éditions d'art, Paris, 2010 (ISBN 978-2-7572-0343-9), p. 297. Patrick Donabédian et Claude Mutafian (dir.), Les douze capitales d'Arménie, Somogy éditions d'art, Paris, 2010 (ISBN 978-2-7572-0343-9), p. 14. ↑ a et b Gérard Dédéyan, Histoire du peuple arménien, Privat, 2007 (ISBN 978-2-7089-6874-5 et 2-7089-6874-2, OCLC 287988693, lire en ligne) (en) Taner Akçam, A shameful act : the Armenian genocide and the question of Turkish responsibility, New York, Metropolitan Books, 2006, 483 p. (ISBN 978-0-8050-7932-6, BNF 41098328), p. 42. (en) Rick Gladstone, « The Armenian Genocide », sur The New York Times, 23 avril 2021 (consulté le 6 mai 2021) (en) « Q&A: Armenian genocide dispute », sur BBC (consulté le 6 mai 2021) « Turkey: Freedom of expression/torture/prisoners of conscience - Amnesty International », sur web.archive.org, 9 août 2009 (consulté le 19 février 2022) (en) Levent Gönenç, Prospects for Constitutionalism in Post-Communist Countries, The Hague, Martinus Nijhoff Publishers, 18 juin 2002, 437 p. (ISBN 978-90-411-1836-3, BNF 39069714, présentation en ligne). « Etat de guerre permanent dans le Haut-Karabakh », sur Le Monde diplomatique, décembre 2012 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :2
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